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Arte a écrit
La méditation est devenue un nouveau champ de recherche pour les scientifiques. Un documentaire éclairant sur ses bienfaits pour notre santé. Il présente également un panorama des nouvelles applications médicales que la pratique de la méditation pourrait ouvrir dans un avenir proche.
Psychiatres, neurologues et biologistes moléculaires s'intéressent de plus en plus aux effets bénéfiques de la méditation sur le fonctionnement de notre cerveau et de notre organisme. Leurs découvertes récentes ont permis de faire entrer des techniques de méditation dans les hôpitaux, aux États-Unis et en Europe, où elles sont utilisées, en accompagnement thérapeutique, pour réduire, notamment, les douleurs chroniques et le stress lié à de nombreuses pathologies.
Des liens complexes
Véritable gymnastique cérébrale, la méditation réduirait les effets toxiques engendrés par les hormones du stress et aurait ainsi une action bénéfique sur les inflammations chroniques, les défenses immunitaires ou la dégradation de nos cellules. Sa pratique aurait également le pouvoir de modifier l'anatomie du cerveau, qui reste plastique tout au long de la vie, et contribuerait à freiner le vieillissement cérébral. Suivant plusieurs expériences en cours, ce passionnant documentaire décrypte les liens physiologiques complexes entre le "cerveau méditant" et l'organisme. Il présente également un panorama des nouvelles applications médicales que la pratique de la méditation pourrait ouvrir dans un avenir proche.
Réalisation :
Benoît Laborde
Pays :
France
Année :
2017
Un documentaire qui je pense peut en intéresser plus d'un ici et que je recommande...
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prescripteur a écrit
Bonjour, il semble que la meditation soit surtout utilisée (bien qu'encore rarement) pour la prevention de la recidive, donc après sevrage. Parce qu'en période de conso, elle parait difficile à mettre en route.
Ce qui serait intéressant serait de developper une forme de méditation adaptée à la période de conso qui pourrait booster notamment la RdR.
Amicalement
Le documentaire ne traite pas de l'utilisation de la méditation en relation avec la prise de produits psychoactifs autre que dans le cadre de traitements médicamenteux (passage filmé à Saint-Anne avec des patients par exemple).
Il évoque en particulier les bienfaits directs de la méditation sur le stress, l'anxiété, la dépression, le ressenti de la douleur, et des effets indirects sur l'inflammation, le vieillissement, l'anatomie et le fonctionnement cérébral...
Il semble que ce soit un vaste sujet; ce qui est intéressant ce sont toutes les pistes explorées, et les perspectives que cela entrouvre...
Il semble que ce soit un vaste sujet; ce qui est intéressant ce sont toutes les pistes explorées, et les perspectives que cela entrouvre...
Justement ce serait super que cela puisse servir en RdR. Si quelqu'un a une ou des idées...
Amicalement
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prescripteur a écrit
Il semble que ce soit un vaste sujet; ce qui est intéressant ce sont toutes les pistes explorées, et les perspectives que cela entrouvre...
Justement ce serait super que cela puisse servir en RdR. Si quelqu'un a une ou des idées...
Amicalement
Il semble que j'ai mal compris le sens de ton commentaire qui avait sauté les étapes... (A noter, ne jamais sous-estimer Prescripteur - quand bien même cela ne me viendrait jamais à l'idée )
Oui, l'utilisation possible que tu évoques n'était pas mentionnée, mais certainement envisageable dans un cadre strictement RdR. C'est probablement aux psys des centres d'addictologie ainsi qu'à tous ceux qui travaillent dans des structures de RdR de s'en emparer.
C'est probablement aux psys des centres d'addictologie ainsi qu'à tous ceux qui travaillent dans des structures de RdR de s'en emparer.
Le problème c'est qu'il n'existe pas, à ma connaissance, (mais c'est avec plaisir que j'accepterais qu'on me prouve le contraire) de protocole de méditation en addictologie, en dehors de la prévention de la récidive. Donc pas d'enseignement et pas de professionnel.
C'est pourquoi je pensais que des usagers ayant une pratique personnelle, évoquant la méditation, les ayant aidé à contrôler leur consommation pourraient nous éclairer.
Amicalement
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C'est pourquoi je pensais que des usagers ayant une pratique personnelle, évoquant la méditation, les ayant aidé à contrôler leur consommation pourraient nous éclairer.
Quand tu poses un usager de cannabis quelque part, à un moment donné tu vas le trouver dans un état méditatif.
Par contre, rien ne garantit que ça agisse sur la conso de cannabis que de gaver les gens pour leur donner un accès méditatif.
Dernière modification par Mister No (22 octobre 2018 à 12:25)
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prescripteur a écrit
C'est probablement aux psys des centres d'addictologie ainsi qu'à tous ceux qui travaillent dans des structures de RdR de s'en emparer.
Le problème c'est qu'il n'existe pas, à ma connaissance, (mais c'est avec plaisir que j'accepterais qu'on me prouve le contraire) de protocole de méditation en addictologie, en dehors de la prévention de la récidive. Donc pas d'enseignement et pas de professionnel.
C'est pourquoi je pensais que des usagers ayant une pratique personnelle, évoquant la méditation, les ayant aidé à contrôler leur consommation pourraient nous éclairer.
Amicalement
Je dirais personnellement que la méditation m'aide à réguler une consommation de cannabis par exemple, parce que si je fume juste après avoir médité j'aurais plus "conscience" de l'effet et je fumerai moins, voir pas du tout. Mais d'un autre côté il m'arrive de prendre des produits enthéogène pour faciliter l'aspect méditatif, ce qui m'aide dans les méditations que je fais sobre ensuite... Bref c'est une boucle, je sais pas jusqu'à quel point la méditation m'aide à contrôler mes addictions mais on va dire que je suis moins impulsif une journée que je commence par une méditation (ou plusieurs) .
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prescripteur a écrit
Le problème c'est qu'il n'existe pas, à ma connaissance, (mais c'est avec plaisir que j'accepterais qu'on me prouve le contraire) de protocole de méditation en addictologie, en dehors de la prévention de la récidive. Donc pas d'enseignement et pas de professionnel.
C'est pourquoi je pensais que des usagers ayant une pratique personnelle, évoquant la méditation, les ayant aidé à contrôler leur consommation pourraient nous éclairer.
Amicalement
Oui, avis à la population de PA, venez témoigner de vos expériences de méditation!
Un truc intriguant qu'il me semble avoir compris est que la méditation accroîtrait l'accès à la conscience des processus inconscients, et que c'est ce qui permettrait un meilleur pilotage de l'engin - le corps humain - et je trouve fascinante l'idée d'élargir le champ de ce qui est accessible à la conscience...
Je dirais personnellement que la méditation m'aide à réguler une consommation de cannabis par exemple, parce que si je fume juste après avoir médité j'aurais plus "conscience" de l'effet et je fumerai moins, voir pas du tout.
Peux tu nous dire quel type de méditation tu fais, "avant" ou "après". Sans détail inutile ou confidentiel mais pour montrer quel type de méditation est compatible avec la consommation.
Amicalement
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Anonyme1756 a écrit
prescripteur a écrit
Le problème c'est qu'il n'existe pas, à ma connaissance, (mais c'est avec plaisir que j'accepterais qu'on me prouve le contraire) de protocole de méditation en addictologie, en dehors de la prévention de la récidive. Donc pas d'enseignement et pas de professionnel.
C'est pourquoi je pensais que des usagers ayant une pratique personnelle, évoquant la méditation, les ayant aidé à contrôler leur consommation pourraient nous éclairer.
AmicalementOui, avis à la population de PA, venez témoigner de vos expériences de méditation!
Un truc intriguant qu'il me semble avoir compris est que la méditation accroîtrait l'accès à la conscience des processus inconscients, et que c'est ce qui permettrait un meilleur pilotage de l'engin - le corps humain - et je trouve fascinante l'idée d'élargir le champ de ce qui est accessible à la conscience...
J'ai depuis longtemps l'idée d'un blog sur yoga et effet psychoactif.
Ce n'est pas exactement la méditation c'est un petit peu plus large quand même. Il faudrait que je m'y mette.
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prescripteur a écrit
A CoachMigui
Je dirais personnellement que la méditation m'aide à réguler une consommation de cannabis par exemple, parce que si je fume juste après avoir médité j'aurais plus "conscience" de l'effet et je fumerai moins, voir pas du tout.
Peux tu nous dire quel type de méditation tu fais, "avant" ou "après". Sans détail inutile ou confidentiel mais pour montrer quel type de méditation est compatible avec la consommation.
Amicalement
Pas de problèmes !
J'ai plusieurs choses que je regroupe dans la rubrique "méditation", mais concrètement la plupart tournent dans le fait de choisir un point (ça peut être la respiration, ça peut être une bougie ou la pointe d'une antenne, ça peut être une sensation physique, l'écoulement d'une cascade...) et de focaliser mon attention dessus. Ensuite, très vite je pars dans mes pensées, et je dois refocaliser ensuite mon attention sur le point, en évitant le plus possible de juger les pensées que j'avais mais juste me dire "ah ok, j'ai pensé à qqch là. Retour à la source". Et même pas me le dire en fait, juste le savoir ^^
Par rapport au cannabis donc vu que c'est le principal intéressé, le fait de méditer (surtout sur ma respiration pour le coup) avant ça va me donner moins envie de fumer. J'en fumerai moins en tout cas, peut-être 2 fois moins de lattes finalement sur mon prochain joint.
Mais par moment quand je suis très émotif par exemple (surtout la colère), le fait de fumer quelques lattes va me permettre de me centrer sur l'émotion dans le corps (plutôt que dans la tête je dirais) et ça peut devenir justement un formidable objet de méditation, ressentir les émotions qui vont dans mon corps en changeant, passant de tristesse à colère, et les idées après qui essaient d'attacher des "pensées" ou raisons à ces émotions. Tandis que sans fumer, si je suis dans une dispute ou qqch comme ça, je peux être trop tendu et rester dans mes pensées, "il a fait si, elle a dit ça, j'aurais pas du..." . Et j'aurais beaucoup plus tendance à me concentrer là dessus plutôt que juste ressentir ce qu'il y avait à ressentir et tourner la page après. Sans retour "à la source".
Après c'est pas du tout une science exacte, parce que des fois je fume un joint et je suis totalement dans mes pensées aussi et je rêve debout, mais l'avantage de méditer à ce moment c'est que plus je retourne à l'objet de méditation sans résister ce qu'il se passe, plus des choses "enfouies" refont surface j'ai l'impression.
Par contre, le fait d'avoir médité sous psychédélique a clairement influencer ma manière de méditer sans (comme si j'avais plus conscience de certains niveaux de la machine humaine), mais le fait de méditer sobre quotidiennement après ces "déblocages" m'ont aussi permis d'aller plus loin dans les méditations psychédéliques, le changement d'angle de vue aidant beaucoup pour réaliser certains rouages de la pensée/méditation j'ai l'impression.
J'ai aussi donc eu l'effet "sobrant" de la méditation avec le tabac et l'alcool, le fait de me reconnecter plus à mon corps et à mes pensées m'ont permis de réaliser que c'était pas forcément des produits dont j'avais besoin et j'ai arrêté d'en consommer. Après, la méditation a aidé... Y a d'autres rouages je pense aussi !
Comme autre produit que la méditation à aider à contrôler ma conso c'est la MDMA. Le fait de méditer tous les jours ça m'a permis de vraiment avoir conscience de l'effet de la descente, du fait qu'elle dure assez long chez moi et se "camoufle" au début sous des plaisirs physiques pour palier la diminution du stock de séroto... Sans ça j'aurais sûrement passé dessus sans réaliser qu'il y avait des vrais changements dans ma tête ! Mais le fait d'avoir méditer sous MDMA m'a aussi fait dire qu'il y avait un potentiel curatif dans ce produit, et qu'il ne fallait pas forcément totalement le bannir pour moi. Mais bien le contrôler.
Concrètement j'ai l'impression (et certaines études occidentales semblent tendre là dessus il me semble) que le gros avantage d'une pratique méditative de concentration c'est d'entraîner une sorte de muscle qu'on a qui permet de faire le pont entre le conscient de l'inconscient. Et d'effectivement plus remarquer quand on est en train d'agir par habitude mécanique ou par réelle détermination (après, c'est l'impression que ça donne finalement c'est peut-être juste une illusion aussi).
Du coup, par rapport au fait de contrôler ses consommations, je pense par rapport à mon expérience que c'est en effet un formidable outil pour ça, et j'invite tout le monde à essayer de le faire à sa manière car à part le fait de méditer plutôt que faire des autres choses importantes (que j'ai mine de rien fait par moment, c'est pas le plus constructif dans ce pan d'existence), la méditation me semble avoir beaucoup d'effets positifs et très peu de négatifs !
Dernière modification par CoachMigui (23 octobre 2018 à 14:34)
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