L'alcool, le plus grand anxiolitique jamais connu

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Nico1234 homme
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Bonjour, si je poste ce sujet c'est pour vous dire que l'alcool comme je le connais est un des plus grand anxiolitique dont j'ai pu faire part.

Qqun à des avis par rapport à ce que j'avance?

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Anonyme1756
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Bonjour Nico,

Ce qui serait intéressant serait que tu développes ce que tu affirmes, donc ton avis, que tu nous expliques pourquoi tu penses cela car tu sembles le penser très fort, et puisque tu utilises le superlatif, la connaissance que tu as des autres produits à action anxiolytique.

ILE
 

Nico1234 homme
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Bonjour Ile,

Par exemple quand je prends un temesta 2,5 j'ai quand même encore des angoisses, alors dessus je bois genre 3,4 chouffes (bière belge je sais pas si tu connais) et là ma boule au ventre disparait directement après la deuxième bières, euphorie totale, desinhibition aussi, j'ose parler avec les gens, je me sens comme sur un nuage.

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Assoactis homme
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Il n'y a rien de systématique là dedans.
Dans l'exemple que tu cites c'est donc le mélange alcool et témesta qui a sur toi un effet anxyolitique efficace.
C'est vrai que sur le moment l'alcool désinhibe et a tendance à atténuer l'angoisse (mais ce n'est pas le cas pour tout le monde).
Par contre parmi les effets secondaires à court terme d'une prise excessive d'alcool (la gueule de bois quoi), l'anxiété est un grand classique.
Donc non, je ne dirais pas que l'alcool est un anxyolitique efficace, selon mon expérience : sur le moment effectivement il atténue le stress et calme les angoisses. Par contre passée l'euphorie de l'ivresse, à court et moyen terme, il est au contraire très anxiogène.
Au quotidien je suis beaucoup moins anxieux lorsque je m'abstiens de boire de l'alcool sur une longue période.
Reputation de ce post
 
+1, et mélanger deux dépresseurs peut être dangereux, fais gaffe Nico /MG

Remember what the doormouse said : feed your head...

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Anonyme1756
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Nico1234 a écrit

Bonjour Ile,

Par exemple quand je prends un temesta 2,5 j'ai quand même encore des angoisses, alors dessus je bois genre 3,4 chouffes (bière belge je sais pas si tu connais) et là ma boule au ventre disparait directement après la deuxième bières, euphorie totale, desinhibition aussi, j'ose parler avec les gens, je me sens comme sur un nuage.

Alors le dosage de temesta ne me parle pas, mais je vois que c'est un benzo utilisé dans le cadre du sevrage alcoolique entre autres... Je ne connais pas non plus cette bière belge :)

Comme on te l'a dit, puisque tu as utilisé les 2 produits successivement sur une même occasion, ce n'est pas possible de dissocier les effets de l'un par rapport à l'autre d'autant qu'il y a interaction, d'où, comme déjà dit également, le fait qu'il est très dangereux de consommer de l'alcool avec des benzos.

Refais un essai avec ta bière, mais en étant à jeûn de temesta et vois ce que cela donne. Ton protocole expérimental était fautif, tu ne peux pas prétendre que les effets que tu as ressentis étaient (uniquement) dus à l'alcool.

 

Fluche femme
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Chez moi l'alcool a en effet un effet anxiolytique.

J'ai fait un deuil très difficile en 2012. J'avais tout le temps une "boule au ventre", qui ne me lâchait quasiment pas, m'empêchant de manger (j'ai perdu une bonne quinzaine de kilos en trois mois). Je me souviens me précipiter au Mac Do à côté de chez moi dès que je sentais que je pouvais manger et m'enfiler un hamburger... Je ne savais pas que c'était une manifestation physique de l'angoisse à l'époque.

Un jour, je me suis posée pour boire une bière en terrasse en sortant de la fac. Je ne consommais quasiment pas d'alcool à l'époque, peut-être une dizaine de fois par an. Et là, révélation, plus de boule. Un apaisement ... L'impression de pouvoir respirer de nouveau.

J'ai bu en continu pendant cinq jours. Pas à être torchée, mais juste assez dans les vapes pour ne pas souffrir. Le vendredi soir, j'ai pris le train pour rentrer chez mon père. Je lui ai demandé si je pouvais rester (ce qui signifiait lâcher mes études), il a accepté. J'ai pris rdv chez le médecin, mangé la pire gueule de bois de ma vie et jeté la clef du placard à apéritifs familiale dans les toilettes (mon père se demande toujours où elle est passée).

Le médecin m'a mis sous benzo (je ne sais plus lequel), ce qui m'a permis de reprendre le dessus et me reconstruire au lieu de continuer à m'enfoncer comme je le faisais. Je n'en ai pas eu besoin très longtemps, peut être deux mois, et je n'ai pas retouché à une goutte d'alcool pendant plus d'un an. Depuis j'en rebois occasionnellement, sous l’œil vigilant de mon mari qui est au courant et qui m'aide à me réguler.

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Anonyme1756
Invité

Fluche a écrit

Je me souviens me précipiter au Mac Do à côté de chez moi dès que je sentais que je pouvais manger et m'enfiler un hamburger... Je ne savais pas que c'était une manifestation physique de l'angoisse à l'époque.

En effet, mais s'il s'agit d'un Royal Cheese c'est juste de la gourmandise.

Fluche a écrit

Un jour, je me suis posée pour boire une bière en terrasse en sortant de la fac. Je ne consommais quasiment pas d'alcool à l'époque, peut-être une dizaine de fois par an. Et là, révélation, plus de boule. Un apaisement ... L'impression de pouvoir respirer de nouveau.

J'ai bu en continu pendant cinq jours. Pas à être torchée, mais juste assez dans les vapes pour ne pas souffrir. Le vendredi soir, j'ai pris le train pour rentrer chez mon père. Je lui ai demandé si je pouvais rester (ce qui signifiait lâcher mes études), il a accepté. J'ai pris rdv chez le médecin, mangé la pire gueule de bois de ma vie et jeté la clef du placard à apéritifs familiale dans les toilettes (mon père se demande toujours où elle est passée).

Le médecin m'a mis sous benzo (je ne sais plus lequel), ce qui m'a permis de reprendre le dessus et me reconstruire au lieu de continuer à m'enfoncer comme je le faisais. Je n'en ai pas eu besoin très longtemps, peut être deux mois, et je n'ai pas retouché à une goutte d'alcool pendant plus d'un an. Depuis j'en rebois occasionnellement, sous l’œil vigilant de mon mari qui est au courant et qui m'aide à me réguler.

Du coup, dans ton souvenir lequel des deux entre alcool et benzo était le plus efficace pour faire disparaître l'anxiété chez toi?

 

Fluche femme
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J'ai jamais été hyper fan des mac do, mais le temps que je cuisine souvent l'angoisse revenait, alors ^^ J'aurais préféré une bonne viande en sauce :p

Je dirais aussi efficace pour l'angoisse. Je supportais mieux le benzo pour la partie effets secondaires par contre, sauf la levée de l'inhibition qui était plus forte avec les benzo et assez difficile à vivre pour une ancienne timide comme moi.

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Anonyme1756
Invité

Fluche a écrit

J'ai jamais été hyper fan des mac do, mais le temps que je cuisine souvent l'angoisse revenait, alors ^^ J'aurais préféré une bonne viande en sauce :p

Je la préfère grillée!

Fluche a écrit

Je dirais aussi efficace pour l'angoisse. Je supportais mieux le benzo pour la partie effets secondaires par contre, sauf la levée de l'inhibition qui était plus forte avec les benzo et assez difficile à vivre pour une ancienne timide comme moi.

Intéressant ce que tu dis.

Une autre différence peut-être est que l'alcool au départ a un effet stimulant, qu'à ma connaissance les benzos n'ont pas (cela assomme, non?).

 

Fluche femme
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L'alcool m'endort en général, donc pas trop de différence à ce niveau-là pour moi ^^

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cependant
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Salut,

juste pour nager contre courant, je voulais témoigner que l'alcool en tant qu'anxiolytique ne marche pas du tout sur moi, récemment.

Dans ma vie j'ai passé des phases où ça m'arrivait de boire presque tous les soirs, de bien forcer en festif (pendant la journée également, en cherchant clairement une ivresse désinhibitrice, capable de rehausser des soirées moyennes) et d'autres où je m'en foutais complètement de boire.

Depuis quelques mois, j'ai bien réduit ma consommation d'alcool (en augmentant celle d'opiacés, mais bon, ce n'est pas le sujet). Et je remarque que depuis que je bois juste quelques fois et même pas trop, dès que je dépasse légèrement l'état d'ivresse, il y a des grosses chances que, si j'étais pas en super forme,  je me sentes super-mal. En vrai, pas des vraies crises d'angoisses comme sans avoir bu, mais un désespoir total, une tristesse infinie, des larmes à litres, respiration saccadée par les sanglots.

Ce n'est pas systématique, mais je trouve que si déjà je ne vais bien, ça peut vraiment m'achever.
En tout cas, pendant cette période, ce n'est clairement pas un remède pour moi.

Après, je passe aussi des bons moments en ayant bu, mais dans les derniers temps, je trouve que l'alcool me soûle (ok, désolée pour le jeu de mots bidon) et ce n'est clairement pas ma drogue préférée.

En plus, je remarque aussi que l'alcool a tendance à me speeder et à m’empêcher de dormir à des doses « raisonnables ».

Bref, voilà, non cerveaux sont tous différents et les périodes qu'on vit ça joue aussi sur l'efficacité de certains remèdes à certains moments .

Voilà voilà pour moi...

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Sokan homme
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NON! (réponse à "l'alcool, le plus grand anxiolytique jamais connu")

Le plus important dans la consommation d'alcool pour réduire les risque, c'est de choisir le contexte:
- consommation entre amis et/ou famille pour s'amuser: oui
- consommation entre amis et/ou famille pour déguster (il y a quand même de très bonnes saveurs à découvrir): oui
- la consommation seule pour palier à des problèmes psychologique: non, c'est trop risqué

Pour qu'une substance soit un bon anxiolytique il faut que les effets positifs soient supérieurs aux effets négatifs, ce n'est pas le cas de l'alcool.

l'alcool est un dépresseur.
l'alcool est un perturbateur du sommeil en cas de consommation régulière.
l'alcool empêche un sommeil réparateur en cas de consommation massive.
l'accoutumance peut être forte
le sevrage est extrêmement rude
et il y a de nombreux effets secondaires sur la santé physique (presque tous les organes) et mentale (en particulier la mémoire)

l'alcool donne l'illusion d'être un anxiolytique ( illusion alimentée par la culture, en particulier cinématographique)

mais en réalité, si on se sent bien lors de la consommation, on se sent pire à la redescente et rapidement on a besoin de la consommation pour se sentir bien. Donc lorsque l'on se sert de l'alcool comme anxiolytique, on a une accoutumance très rapide et très nocive.

L'alcool, c'est bien pour passer une bonne soirée de temps en temps mais ce n'est certainement pas thérapeutique contre l'angoisse ou la dépression.

Dernière modification par Sokan (25 octobre 2018 à  00:31)

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Cusco homme
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@ Sokan, pas forcement chez tout le monde, j'ai nagé dedans à grande brasse, pour MON ressenti, l alcool est un bon anxiolytique et anti dépresseur à partir d'un certain stade.
Une fois ce stade passé soit j arrive à dormir facilement ou c'est la grosse dépression qui arrive. Je pense négatif, parano en tout cas des crises d'angoisse après trop d alcool m'est souvent arrivé, idées noires etc...
Alors alcool et anxiolytique mélangés c'est certain que tu ne sais pas trop où ta route va te mener. Tu te réveilles en GAV sans trop savoir pourquoi ou pas du tout.
Mais raisonnablement il est souvent une soupape de décompression mais pas facile de s arrêter quand on est bien parti.
Un peu comme tout produits psychoactifs....

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Sokan homme
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@ Sokan, pas forcement chez tout le monde, j'ai nagé dedans à grande brasse, pour MON ressenti, l alcool est un bon anxiolytique et anti dépresseur à partir d'un certain stade.

je pense que tu voulais dire "jusqu'à" au lieu de "à partir d'" il faut corriger pour éviter le non sens.

Attention à ne pas confondre antidépresseur et anxiolytique, les effets dépresseurs de l'alcool sur le long terme sont une réalité scientifique, mais c'est sur qu'on peut bien s'amuser le temps d'une soirée en consommant de manière modérée et en appliquant les conseils de réduction des risques (choisir un contexte ou la bonne humeur est présente, ne pas boire trop vite, s'hydrater régulièrement (entre chaque verre) avec une boisson sans alcool...)
Dans le cas d'une consommation maîtrisée et occasionnelle, ces effets dépresseurs sont négligeables.

Mais raisonnablement il est souvent une soupape de décompression mais pas facile de s arrêter quand on est bien parti.

Pour les effets anxiolytique, si on remonte de 10marches sous effet du produit, on redescend de 11marches quand les effets disparaissent. Donc la seule possibilité pour que ça soit positif, c'est d'être incapable de gérer autrement son angoisse sur le moment, et d'être SUR de pouvoir gérer notre angoisse le lendemain (ce qui est très rarement le cas).

dans le cas ou notre angoisse n'est pas plus facile à gérer le lendemain, on risque d'avoir envie de boire suffisamment pour remonter de 11marche, et on redescendra de 12 ensuite... etc. etc. et un cercle vicieux commence.

Une fois ce stade passé soit j arrive à dormir facilement ou c'est la grosse dépression qui arrive.

même dans le cas ou tu arrives à dormir facilement, en cas de consommation massive, l'alcool empêche les phases réparatrices du sommeil, on dort sans se reposer donc l'usage en temps que somnifère n'est pas intéressant non plus.

Dernière modification par Sokan (25 octobre 2018 à  09:20)

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Fluche femme
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Ha mais je pense qu'on est tous d'accord pour dire que les effets de l'alcool sont pas terribles quand consommé en grande quantité (voire même en petite ?), et qu'on a des traitements contre l'angoisse beaucoup plus sûrs que l'alcool.

Mais je trouve ça contre-productif de nier l'effet anxiolytique qu'il peut avoir chez certains, dont moi. Comment comprendre le monde qui nous entoure si on nie tout effet bénéfique des substances psychoactives ?

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Sokan homme
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Fluche a écrit

Mais je trouve ça contre-productif de nier l'effet anxiolytique qu'il peut avoir chez certains, dont moi. Comment comprendre le monde qui nous entoure si on nie tout effet bénéfique des substances psychoactives ?

je ne nie pas l'effet anxiolytique à très court terme (moment de la prise), mais je dis que la redescente aura davantage d'effets anxiogènes. et c'est pas ce qu'on recherche d'un traitement.

C'est pas contre-productif, c'est de la réduction des risque, l'utilisation de l'alcool pour aller mieux est très dangereuse. Les bénéfices de l'alcool il y en a et j'en ai parlé:
-gustatif (par la boisson elle même ou pour mettre en valeur un plat)
-social (désinhibition qui permet de s'amuser un peu plus en soirée quand l'ambiance est sympa, par contre si on est énervé ou triste avant de boire, l'effet sera incertain)

mais certainement pas thérapeutiques.

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cependant
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Salut,

Sokan a écrit

mais certainement pas thérapeutiques.

je crois que c'est tout un débat, mais il me semble bien que, de fait, certains usagers utilisent de substances (y compris l'alcool) à des fin thérapeutiques ou, tout au moins, « palliatifs » (ça ne va pas nous guérir, nous résoudre les problèmes, mais c'est très efficace pour les mettre de côté et pouvoir continuer à vivre, sans s'engouffrer ; le « après », c'est après, et puis c'est même pas dit que ce soit pire que sans ! De toute façon, trouver un produit capable d'éteindre la machine à angoisses ne stress que pendant une soirée, ça me donne une bouchée d'air frais incomparable).

Après, je suis d'accord que cette démarche ce n'est pas RdR et que commencer une conso avec le but explicite de panser une blessure béante, ce n'est pas une bonne idée (ça devient des béquilles qui finissent parfois de nous empêcher de marcher).
Cependant je me vois bien tiraillée, car d'une part, j'essaye d'utiliser les produits le moins possible quand je suis mal (car, en plus, ça ne marche pas pour moi), mais de l'autre, quand je vois qu'une substance m'a fait du bien (sur le moment), c'est bien dur de se dire de ne pas utiliser ce « médicament » bien efficace !!

Donc, je suis d'accord avec Fluche aussi, nier cette utilisation n'est pas très utile.
Ce n'est pas juste parce que ce n'est pas safe, qu'il vaut mieux affirmer une vérité, certes RdR, mais trop lointaine des ressentis de différents usagers (dont moi).


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Sokan homme
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cependant a écrit

quand je vois qu'une substance m'a fait du bien (sur le moment), c'est bien dur de se dire de ne pas utiliser ce « médicament » bien efficace !!

c'est un des problèmes avec l'utilisation de l'alcool pour aller mieux, et comme ça que beaucoup de gens deviennent alcooliques.

cependant a écrit

Donc, je suis d'accord avec Fluche aussi, nier cette utilisation n'est pas très utile.

C'est clair, et il faudrait être coupé du monde pour ne pas voir que beaucoup de gens en font cette utilisation. Je l'ai moi même fait pendant des années et continue parfois de le faire (hélas!). J'en subit des conséquences graves qui m'ont mené jusqu'à l'hospitalisation.

Donc faudrait essayer de comprendre que je ne nie pas cette utilisation, je dis qu'elle est nocive. Et que par conséquent on ne peut pas dire que l'alcool est LE PLUS GRAND anxiolytique du monde, car cela reviendrait à le conseiller pour cet usage.

Dernière modification par Sokan (25 octobre 2018 à  11:24)

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Le débat montre bien l'ambiguité de l'alcool et des autres traitements. Sur le moment, la prise d'un peu d'alcool  (ou de beaucoup cela dépend des personnes) a un effet "apaisant", d'ailleurs largement utilisé par la société en général. Mais cela ne pose pas de problème si la recherche de l'effet apaisant est ponctuelle (difficultés d'existence ponctuelles).
Mais une autre question est de savoir si c'est efficace au long cours sur des recherches d'apaisement récurrentes. La réponse est clairement non dans l'immense majorité des cas.

D'abord parce que la recherche d'apaisement récurrente est souvent liée à des difficultés psychologiques récurrentes (angoisse, etc..) et que l'effet de l'alcool n'est que "sur le moment". Il ne guérit pas le problème de fond. De plus, ces difficultés psychologiques récurrentes sont souvent liées à une sensibilité à l'addiction et débouchent régulièrement sur une consommation problématique.

Les BZD semblent plus "safe" sur le long terme bien que là encore la sensibilité à l'addiction débouche souvent sur des consommations problématiques. De plus, la prise à long terme semble devenir"inutile" après quelques mois et uniquement "justifiée" par le risque de sevrage.

Les AD semblent pouvoir constituer une meilleure indication dans les cas où il existe une composante dépressive (nb= des anxiolytiques peuvent etre indiqués au début du traitement).

Alors qu'est ce qu'on peut proposer ???

Ce qui me frappe c'est que toutes ces consommations sont "palliatives" comme le dit Cependant et qu'on ne se pose pas la question de traiter le fond du problème. Pour le deuil lui même on n'y peut plus rien mais il existe des deuils pathologiques ou aggravés donc il est toujours possible de "faire quelque chose". Et pour les innombrables dépressions, anxiétés et souffrances psychiques il existe des solutions thérapeutiques, souvent basées sur une médication de courte durée et une prise en charge psychologique de longue durée.

Mais il est vrai que la prise ponctuelle d'alcool ou de médicament semble "guérir" le problème instantanément donc la tendance est forte à s'en contenter. Il en est de même pour les médecins pour qui il est plus facile de prescrire un anxiolytique que de conduire le patient vers une longue prise en charge psychologique. Surtout que la société ne les aide pas (et n'aide pas les patients) , notamment avec le non remboursement de ces soins pourtant importants.

Et, surtout, la société n'est pas toujours "aidante" pour les personnes en difficulté.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Anonyme1756
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Sokan a écrit

Donc faudrait essayer de comprendre que je ne nie pas cette utilisation, je dis qu'elle est nocive. Et que par conséquent on ne peut pas dire que l'alcool est LE PLUS GRAND anxiolytique du monde, car cela reviendrait à le conseiller pour cet usage.

Remettons les choses dans le contexte.

Il y a d'abord Nico qui nous dit que selon lui l'alcool est (je traduis) le meilleur anxiolytique au monde, mais en creusant un peu on se rend compte qu'il ne l'a pas testé dans des conditions correctes pour en juger.

Après d'autres personnes viennent témoigner de la plus ou moins grande efficacité de l'alcool en tant qu'anxiolytique selon elles.

On n'est pas dans l'apologie (le post de Nico était autant de la provocation qu'une question) tant qu'on n'étudie que les bénéfices, juste dans l'exploration et le constat, .

C'est important de comprendre quels sont les bénéfices ressentis d'une consommation pour développer une approche RdR.

Après je suis d'accord avec les risques que tu mets en avant.

________________________

Pendant longtemps je ne me suis jamais posée la question de l'alcool en tant qu'anxiolytique, du moins pour l'usage que j'en faisais. Je ne me posais pas la question de l'anxiété. Quand un médecin a considéré que je devais en faire ou en avoir, j'ai été ultra dubitative parce que cela ne correspondait pas du tout à mon ressenti. Idem pour le stress à ce moment-là. S'il y en avait, rétrospectivement, c'était surtout un effet indésirable de ma consommation chronique d'alcool...

En revanche j'avais conscience que dans des situations stressantes ou après des journées intenses ou éprouvantes un peu d'alcool offrait une récompense et permettait de passer à autre chose, de se détendre, de mettre de bon humeur. Mais pas de rapport conscient avec l'anxiété pour moi.

Il y a quelques années j'ai vécu une période particulièrement anxiogène (rétrospectivement) et je n'ai pas accru ma consommation d'alcool pour la traverser mais celle de tabac...

Mais il y a 2 ans en revanche suite à une période clairement encore plus perturbante, j'ai accru ma consommation d'alcool (ainsi que celle de tabac), et là j'avais davantage conscience de ses propriétés anxiolytiques, mais je me représentais le lien de cause à effets ainsi : situation --> besoin d'alcool - donc plutôt pour réhausser, rendre supportable et sublimer la situation, et non anxiété --> anxiolytique (alcool), tout en ayant parfaitement conscience que je n'étais pas du tout dans mon état normal (insomnies fréquentes, anorexie, etc.) avec des poussées d'anxiété.

Plus généralement, ce qui déclenchait souvent la consommation d'alcool chez moi c'était le fromage et non l'anxiété...  ("Ah tiens, ce serait mieux avec un verre de vin...").

Aujourd'hui, après abandon de conso chronique, avec plus de recul et de compréhension, je dirais qu'un seul verre d'alcool, de préférence une bière légère, fonctionne bien sur moi comme anxiolytique d'appoint, en apéro ou en digestif, et sans ressentir d'effet de descente le lendemain. Mais je ne voudrais pas que cela devienne régulier parce que ça génèrerait une insatisfaction de fond, mon objectif étant de consommer le moins possible d'alcool.

Quant à goûter des bons vins pour le plaisir, je pense que je n'ai pas bu de rouge depuis plus de 2 mois, et si c'est ce que j'ai toujours préféré au goût, j'ai aujourd'hui comme l'impression que "ça casse" et que c'est trop fort... Le fromage, et plus généralement la nourriture, n'appellent plus rien...

______________

@Sokan: comment as-tu eu conscience que l'utilisation que tu faisais de l'alcool était à visée anxiolytique?

 

Sokan homme
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Anonyme1756 a écrit

@Sokan: comment as-tu eu conscience que l'utilisation que tu faisais de l'alcool était à visée anxiolytique?

difficile à dire, car la frontière de la prise de conscience est floue, je pense que pendant un moment je l'occultais inconsciemment alors que je savais. mais je dirais que j'en ai eu conscience lorsque j'ai commencé à m'en servir pour m'aider lors de périodes de sevrage du cannabis (surement une mauvaise idée). mais j'avais commencé depuis longtemps à boire tout seul (occasionnellement), je pensais (ou me persuadais) à l'époque que c'était par envie récréative mais je pense que c'était déjà pour échapper à la réalité, au même titre que le cannabis.

et plus tard, j'allais mal parce que je buvais, mais j'avais besoin de boire pour "aller mieux", souvent je me disais "non je vais pas boire ce soir", et une heure après, j'étais au super marché avec ma bouteille de vodka dans les mains parce que sans elle j'allais péter un câble avant la nuit.

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Anonyme1756
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Sokan a écrit

difficile à dire, car la frontière de la prise de conscience est floue, je pense que pendant un moment je l'occultais inconsciemment alors que je savais. mais je dirais que j'en ai eu conscience lorsque j'ai commencé à m'en servir pour m'aider lors de périodes de sevrage du cannabis (surement une mauvaise idée). mais j'avais commencé depuis longtemps à boire tout seul (occasionnellement), je pensais (ou me persuadais) à l'époque que c'était par envie récréative mais je pense que c'était déjà pour échapper à la réalité, au même titre que le cannabis.

et plus tard, j'allais mal parce que je buvais, mais j'avais besoin de boire pour "aller mieux", souvent je me disais "non je vais pas boire ce soir", et une heure après, j'étais au super marché avec ma bouteille de vodka dans les mains parce que sans elle j'allais péter un câble avant la nuit.

Oui, ce n'est pas évident, surtout quand on a des modes de consommation qui évoluent dans le temps, démarrent avec le festif et y restent associés, tandis que d'autres types de consommations peuvent s'agréger et certaines tenir davantage du remontant jusqu'à devenir quasi-indispensables...

Il m'a fallu plusieurs épisodes d'abstinence de plusieurs jours, donc de sevrage même si l'idée de sevrage n'avait pas traversé mon esprit, pour comprendre que ce que je ressentais à ces moments-là, un mal-être y compris une forme d'anxiété physique, et qui était inattendu car j'avais en tête l'équation je ne bois pas -> je devrais me sentir plus fraîche et en forme le lendemain a fortiori le surlendemain, et le sursurlendemain etc., étaient des manifestations de sevrage. Quand on ne s'y attend pas c'est d'autant plus bizarre qu'au départ de ces périodes d'abstinence on se sent fort et bien dans sa tête puisqu'on est prêt à résister pour la bonne cause, et donc pas particulièrement anxieux... Alors quand on tombe sur syndrome de sevrage, ça fait sens... Je crois que pour moi (dans mon cas) l'anxiété était bien plus une conséquence de l'alcool qu'à l'origine de ma consommation (au minimum le niveau d'anxiété physiologique induit par la dépendance, pas conscient chez moi), mais du coup quand par dessus vient se rajouter une "vraie" source d'anxiété, la consommation peut partir dans tous les sens.

Aujourd'hui après avoir complètement rebasé mon corps et ma tolérance ainsi qu'après avoir modifié ma perception du produit et de ses effets qui est devenue beaucoup plus négative, d'où une réticence à consommer que je n'avais pas auparavant, surtout sous forme de récompense ou plaisir, je perçois mieux les vertus anxiolytiques à court terme des boissons alcoolisées, mais à une dose qui n'induit pas de descente perceptible - sinon cela deviendrait stressant, ne serait-ce que par anticipation - et avec une périodicité qui n'induit pas de risque d'accoutumance physique ou psychologique -sinon là encore ça deviendrait stressant.

C'est certain que je ne conseillerais pas l'alcool comme substitut aux médicaments, d'autant que Fluche et d'autres ont témoigné que la descente d'alcool était bien plus rude que celle des benzos.

 

Sokan homme
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Anonyme1756 a écrit

Aujourd'hui après avoir complètement rebasé mon corps et ma tolérance ainsi qu'après avoir modifié ma perception du produit et de ses effets qui est devenue beaucoup plus négative, d'où une réticence à consommer que je n'avais pas auparavant, surtout sous forme de récompense ou plaisir, je perçois mieux les vertus anxiolytiques à court terme des boissons alcoolisées, mais à une dose qui n'induit pas de descente perceptible - sinon cela deviendrait stressant, ne serait-ce que par anticipation - et avec une périodicité qui n'induit pas de risque d'accoutumance physique ou psychologique -sinon là encore ça deviendrait stressant.

C'est bien que tu arrives à contrôler ta consommation après avoir eu une consommation problématique, ce n'est pas donné à tout le monde.

Pour ma part c'est plus mitigé mais je m'en sors pas trop mal, j'arrive à m'arrêter à un verre ou deux en repas de famille, en fête entre amis j'essaye de ne pas finir bourré car ma compagne ne boit pas du tout et n'aime pas trop que je sente l'alcool. Par contre quand je bois seul, c'est pas souvent mais généralement je bois beaucoup et le lendemain c'est dur (je me jure de ne pas recommencer à chaque fois mais....)

Le fait d'être avec une femme qui ne bois pas, n'aime pas l'odeur de l'alcool et qui soit capable de griller que j'ai bu une bière il y a 2heure... je pense que ça m'aide^^.

Ce qui est étonnant c'est que j'ai plus de facilités à réguler ma consommation d'alcool après avoir été alcoolique (chose apparemment rare) qu'à réguler ma consommation de cannabis, généralement ça quand je reprend, c'est reparti pour une conso journalière élevée, jusqu'à ce que je fasse un sevrage sec (pas le choix, je suis incapable de me réguler) qui me demande énormément de motivation et ou j'en bave pas mal.

Sinon en tant que très bon anxiolytique, gratuit, bon pour la santé et qui aide à l'endormissement... : le sexe! bah ouais, c'est ptete lui le meilleur jamais connu et le plus utilisé de tous les temps^^. Et pour les célibataire, la masturbation (à mon avis il faut éviter d'aller pécho des inconnu(e)s en boîte.) mais bon la RDR sur le sexe est un vaste sujet, d'ailleurs, le sexe est une "drogue" pour certains, il y a bien une section de forum sur l'association sexe et autre drogue, mais a t' il déjà été envisagé de créer une section "sexe" à part entière?

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Anonyme1756
Invité

Sokan a écrit

C'est bien que tu arrives à contrôler ta consommation après avoir eu une consommation problématique, ce n'est pas donné à tout le monde.

Je m'attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile, donc j'ai été surprise que cela me coûte si peu; néanmoins je me rends bien compte que si j'ai perdu nombre de conditionnements il me reste des sortes de réflexes qu'un rien pourrait réactiver.

Sokan a écrit

Pour ma part c'est plus mitigé mais je m'en sors pas trop mal, j'arrive à m'arrêter à un verre ou deux en repas de famille, en fête entre amis j'essaye de ne pas finir bourré car ma compagne ne boit pas du tout et n'aime pas trop que je sente l'alcool. Par contre quand je bois seul, c'est pas souvent mais généralement je bois beaucoup et le lendemain c'est dur (je me jure de ne pas recommencer à chaque fois mais....)

En repas de famille je ne consomme plus du tout. Avec des amis cela dépend, plutôt à l'apéro, mais c'est venu plus progressivement. Si l'occasion est très festive avec beaucoup de monde, je vais consommer mais beaucoup plus lentement qu'autrefois. Je m'étais dit jamais plus de 4 verres par occasion/jour et j'ai fait 4 entorses à la règle sur les 12 derniers mois. Il y a 15 jours j'ai ouvert une bouteille chez moi, seule vraie entorse au "ne pas boire seule", mais j'ai consommé des bières en apéro ou en digestif "seule" sans être accompagnée par les personnes autour qui consommaient à d'autres moments, et aucune seule au café/bar/resto.

Chacun sa façon de contrôler; pour moi il est clé de ne pas boire seule, et petit à petit à partir du moment où je m'y suis tenue cela a eu un effet très net sur mon envie de boire en société: généralement faible aujourd'hui mais cela peut osciller. Ce que je remarque c'est la rétroaction positive: moins je bois, moins j'ai envie de boire. Mais j'avais une consommation probablement plus régulière que la tienne: quasi-quotidienne. 

Sokan a écrit

Le fait d'être avec une femme qui ne bois pas, n'aime pas l'odeur de l'alcool et qui soit capable de griller que j'ai bu une bière il y a 2heure... je pense que ça m'aide^^.

Oui, si c'est fait avec bienveillance et que cela s'accorde avec ta propre lucidité et volonté de contrôler et d'être aidé. Enfin, le fait qu'elle te grille. Qu'elle ne boive pas supprime les incitations extérieures qui pourraient venir d'elle.

Sokan a écrit

Ce qui est étonnant c'est que j'ai plus de facilités à réguler ma consommation d'alcool après avoir été alcoolique (chose apparemment rare) qu'à réguler ma consommation de cannabis, généralement ça quand je reprend, c'est reparti pour une conso journalière élevée, jusqu'à ce que je fasse un sevrage sec (pas le choix, je suis incapable de me réguler) qui me demande énormément de motivation et ou j'en bave pas mal.

Pour moi c'est pareil en comparaison du tabac... Et ça ne me surprend pas... J'ai longtemps nié ou minimisé le caractère abusif de ma consommation d'alcool parce que je ne me sentais pas alcoolique, je ne considérais pas que fondamentalement j'en avais un besoin impérieux, seulement que je ne faisais pas l'effort d'y renoncer. C'était d'ailleurs un peu paradoxal cette conviction que j'avais que je n'étais pas si accrochée que cela, et en même temps la difficulté que j'avais à envisager de sérieusement changer mes habitudes, ou l'idée de tristesse anti-hédoniste que j'associais à l'abstinence durable ou quasi-abstinence. Je n'ai jamais nié ou minimisé la réalité de mon tabagisme et de mon addiction au tabac.

Sokan a écrit

Sinon en tant que très bon anxiolytique, gratuit, bon pour la santé et qui aide à l'endormissement... : le sexe! bah ouais, c'est ptete lui le meilleur jamais connu et le plus utilisé de tous les temps^^. Et pour les célibataire, la masturbation (à mon avis il faut éviter d'aller pécho des inconnu(e)s en boîte.) mais bon la RDR sur le sexe est un vaste sujet, d'ailleurs, le sexe est une "drogue" pour certains, il y a bien une section de forum sur l'association sexe et autre drogue, mais a t' il déjà été envisagé de créer une section "sexe" à part entière?

Oui... Il ne manquerait plus que ce soit prescrit par les médecins... Aller pécho des inconnu(e)s en boîte ce n'est pas le meilleur somnifère, mais sur le plan anxiolytique, quelle(s) contre-indication(s)?

 

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Anonyme1756 a écrit

Oui, si c'est fait avec bienveillance et que cela s'accorde avec ta propre lucidité et volonté de contrôler et d'être aidé. Enfin, le fait qu'elle te grille. Qu'elle ne boive pas supprime les incitations extérieures qui pourraient venir d'elle.

on va dire que ça ne s'accorde pas toujours, que des fois j'aimerais un peu plus de mou, mais entre ce que je voudrais et ce qui est bien pour moi... dur à dire. par contre ce qui est certain, c'est que sans elle je serais encore alcoolique.

Anonyme1756 a écrit

Oui... Il ne manquerait plus que ce soit prescrit par les médecins... Aller pécho des inconnu(e)s en boîte ce n'est pas le meilleur somnifère, mais sur le plan anxiolytique, quelle(s) contre-indication(s)?

oui c'est clair que pour l'effet somnifère la masturbation est plus adaptée, sinon pour les contre-indications, je pensais pas forcement au plan anxiolytique, mais plutôt sur le fait qu'on sait pas sur qui on va tomber, si il/elle sera sain(e) psychologiquement, et multiplier les partenaires avec des gens qui le font aussi...le risque de choper une MST augmente, mais comme je disais, la RDR en sexe, c'est un autre vaste sujet.

Dernière modification par Sokan (26 octobre 2018 à  12:25)

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Anonyme1756
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Sokan a écrit

on va dire que ça ne s'accorde pas toujours, que des fois j'aimerais un peu plus de mou, mais entre ce que je voudrais et ce qui est bien pour moi... dur à dire. par contre ce qui est certain, c'est que sans elle je serais encore alcoolique.

Tu sais j'ai connu le contraire: un compagnon qui ne buvait pas (du tout), ne me disait rien, et parfois m'achetais spontanément des bouteilles de rouge quand il remarquait qu'il n'y en avait plus en réserve.... Sur le coup c'est très confortable, on ne se pose pas de questions, mais rétrospectivement... Donc oui, ta situation est plutôt favorable en dépit de certaines frictions.

Sokan a écrit

oui c'est clair que pour l'effet somnifère la masturbation est plus adaptée, sinon pour les contre-indications, je pensais pas forcement au plan anxiolytique, mais plutôt sur le fait qu'on sait pas sur qui on va tomber, si il/elle sera sain(e) psychologiquement, et multiplier les partenaires avec des gens qui le font aussi...le risque de choper une MST augmente, mais comme je disais, la RDR en sexe, c'est un autre vaste sujet.

Toutafé. Pourtant c'est parfois avec les personnes qu'on croit connaître le mieux qu'on prend le plus de risques parce qu'on ne se méfie pas.

 

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En fait, pendant que nous discutions, des chercheurs ont trouvé la solution, du moins chez la souris

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles … nts-Valium

Remarquons qu'ils recommandent de sentir la lavande pas de boire l'eau de cologne à la lavande.

l'article de cette recherche en anglais

https://www.frontiersin.org/articles/10 … 00241/full

Amicalement
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super nouvelle! merci pour l'info

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Anonyme1756
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Dommage, j'ai complètement raté la récolte de lavande cet été...

Je vais en parler à ma mère : lui expliquer qu'elle doit encore davantage remplir ses armoires à linge de lit de petits sachets de lavande si elle veut bien dormir la nuit... Voire en mettre sous l'oreiller.

Quant à moi je vais commencer à en mettre dans mes placards...
 

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Ah le linalol fume_une_joint

Les variétés de cannabis connues pour avoir de fortes teneurs en linalol sont l'Amnesia Haze et la Special Kush.

https://www.royalqueenseeds.fr/blog-les … nalol-n674

Lavender
Sin valoraciones

Lavender de la banque de graines CBD Seeds est une plante de cannabis hybride entre deux souches très célèbres: la génétique Skunk et une plante Afghane aux caractéristiques remarquables.

Le résultat de ce croisement est une plante de cannabis aux gènes Old School et au caractère Indica bien marqué, jouissant d'une croissance vigoureuse, verticale et peu ramifiée, idéale pour la culture en SOG.

Pendant la floraison, on pourra alors observer tout le potentiel de cette plante, qui se remarque par ses qualités organoleptiques complexes.

Les têtes commenceront à se remplir d'une épaisse couche de résine qui se densifiera au fil des semaines, accompagnée d'un changement de couleurs qui finira sur des tons ambrés, orangés et dorés selon l'étape de la vie de la plante, qui pourra être récoltée après 8 à 9 semaines de floraison.

Son parfum caractéristique mêle une odeur flagrante de lavande à celle de la menthe et du romarin, pour un goût qui fera d'elle une variété de cannabis convoitée par les gourmets.

Peut être cultivée en intérieur et en extérieur, offrant d'importantes productions de fleurs de grande qualité qui pourront être récoltée à la mi octobre.


Just say no prohibition !

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cependant
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prescripteur a écrit

En fait, pendant que nous discutions, des chercheurs ont trouvé la solution, du moins chez la souris

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles … nts-Valium

Remarquons qu'ils recommandent de sentir la lavande pas de boire l'eau de cologne à la lavande.

l'article de cette recherche en anglais

https://www.frontiersin.org/articles/10 … 00241/full

Amicalement

Ah, moi je croyais c'était du placebo quand je restais collée sur mon flacon de HE de lavande au petit matin après une session stim histoire de me poser !
Pourtant je ne suis pas une sourie...
Après, de là à comparer au Valium, je crois que ça y va un peu fort. J'ai aussi inhalé (en mode « poppers » en aspirant fort d'une narine sur le flacon) de l'HE de lavande lors de crises d'angoisse et ça n'a pas été radical. J'ai l'impression que dans ma tête j'ai réussi à faire le lien lavande=détente, mais quand l'angoisse est trop forte, ça n'arrive pas à me calmer totalement...

Dernière modification par cependant (27 octobre 2018 à  11:51)


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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