Contradictions Entre 2 Docs, Ca Part En Vrille

Publié par ,
3675 vues, 10 réponses
avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
Salut à tous,

Je mets un spoiler pour ceux qui voudrait les détails, mais à vrai dire je sais pas trop ou poster au vu du nombre de problèmes

Spoiler
Et là dernièrement, j'ai été à cause de ma serviabilité arnaqué par un ****** dans le 11e, qui m'a accosté pour payer un horodateur par cb parce qu'il prenait pas les pièces.
Le mec me tendant la monnaie, je me dis qu'il est peut etre en galère, je le dépanne. Sauf que c'était juste pour avoir mon code... Puis il m'a payé un verre pour me remercier, sauf qu'il m'a en fait alcoolisé au max pour plus facilement me la voler derrière. Je me suis fait vider plus que l'intégralité de mon compte bancaire, aujourd'hui, la banque a remboursé.
J'ai plus de souvenirs derrière hormis m'être fait tabasser, me réveiller à l'hôpital, avoir mal partout, être branché de partout etc... J'ai été ramené avec des traces de coups partout, à 5g d'alcoolémie à mon arrivée, test toxico négatifs)...

J'ai donc pris la décision de me faire aider, et j'avais déjà un rdv CMP de prévu. Donc je lui fais une synthèse de tout ça, qui m'a prescrit du Zopiclone pour dormir le soir, et du Lysanxia (Prazepam) pour être moins stressé la journée, étant super anxieux de base), le tout pour une durée de 1 mois jusqu'à ce qu'on se revoit. Je pars en vacances dans la foulée, et je revois un généraliste à propos d'une douleur que j'avais avec suspicion de fracture, je lui explique donc mon rendez vous au CMP, et en lui donnant le nom des médocs prescrit pour un 2 eme avis. Ce à quoi il me répond "ohlala arrête ça de suite, tu ne pourras plus t'en passer, etc"
Il m'a donc prescrit du Xanax, en 0.25, 1/2 cpr matin/midi/soir.

Le problème c'est que le psy m'avais déjà prescrit du 0,5, 1 fois le soir pour essayer d'arrêter de fumer  (du shit, j'entends), et là au moment de cherchez ce qu'il allait me préscrire je lui ai demandé si c'était la même  molécule qu'il m'avait donné, et il m'a répondu que non, je risquais une accoutumance avec ça et qu'il fallait éviter.

Je suis donc face à plusieurs problèmes :

- Quel traitement suivre ? J'ai vu que le Zopiclone, et le Lysanxia étaient également addictifs
- Quelle différence entre prescrire du Lysanxia plutôt que du Xanax ? Sachant que les deux sont des benzos
- J'ai peur qu'en suivant le traitement du généraliste le psy se dise que je lui fais pas confiance ni rien ...
- Chose plutôt étonnante, mon psy ne m'a absolument pas averti qu'il comptait me faire prendre 2 médocs classe 3, et ne trouve pas une prise en charge en CSAPA nécessaire... Je sais plus trop quoi penser

ET SURTOUT, je pense que la ça va pas trop en ce moment, mais genre du tout, j'ai consommé aujourd'hui 4 ou 5 Lysanxia, 2 Xanax 0,25, et j'ai pas résisté à boire en cachette des petites gorgées de Rhum et de Sky ... Sachant que je prends très rarement des benzos


Voilà voilà, encore un énième post de ma part inclassable, encore un énorme pavé, je ne savais pas ou le mettre du tout, désolé s'il n'est pas au bon endroit hmm

Hors ligne

 

Kermitou homme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 Oct 2018
40 messages
Le lysanxia a une durée de vie longue, donc pas de manque entre 2 prises comme tu pourrais l'avoir avec le xanax.
Le xanax a une durée de vie courte, ce qui peut causé des "pics" de manque entre deux prises.
En cas de sevrage, ça ira plus vite avec le xanax mais sera plus difficile, et inversement avec le lysanxia.

Après tu dis pas quelle quantité de lysanxia ton psy t'as prescrit.
Pour le somnifère, c'est addictif aussi en effet.
1/2 xanax 0,25x3, c'est pas grand chose, t'aurais pas un énorme sevrage en cas d'addiction.

Par contre les benzos agissant sur la même zone du cerveau que l'alcool, ça risque de te rendre rapidement addict à l'un ou à l'autre.
Généralement on prescrit du valium une semaine pour éviter le delirium tremens en sevrage alcoolique, c'est pas pour rien hmm

Honnêtement, à ta place ça serait un dilemme aussi, en espérant que d'autres puissent t'aider plus que moi ou me rectifier si j'ai dis une connerie.

Hors ligne

 

avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
Salut,
Merci de ta réponse, justement d'après ce que j'ai lu, la demie-vie est sensiblement la même niveau Xanax/Lysanxia, d'ou mes interrogations.

Concernant les psosologies, je suis face au dilemme :
- Xanax 0,25 (1/2, matin, midi et soir)
Ou alors
- Lyxansia 10mg le matin et Zopiclone 7,5mg le soir

Après niveau sevrage alcoolique, je suis pas au point de trembler ni rien si je ne bois pas, je pense plus à une grosse conso à risques, en excès, et surtout une grosse addicto psychologique plutôt que physique, du genre l'épicerie est fermée, ça change le cours de ma soirée pour ne pas dire me la gâcher

Toujours est-il que là je suis à 2 Zopiclone (7.5mg) ce soir, 0,75mg de Xanax, et 50mg de Lysanxia, plus un peu d'alcool pur pour bien faire passer ça et je ne dors pas, je suis encore lucide, pas plus somnolent qu'après une grosse journée de boulot ou un joint fumé. Aucune idée d'ou ça peut venir sachant que ça fait un an que je n'avais pas consommé de benzos

J'ai bien conscience que c'est absolument RDR du tout, c'est pas bien je me culpabilise grave, mais j'ai des périodes ou je fais de la merde, je les enchaine, je fais n'importe quoi, je me mets en danger...
J'avais déjà vu un psychiatre qui lui me diagnostiquait des troubles de l'humeur style bipolarité, mais je me sens pas au fond du trou non plus, bien déprimé, mais pas au fond du trou non plus... Puis d'un coup, je repars, comme si j'attaquais une nouvelle vie, et ça retombe aussi vite que c'est venu

Le psy du CMP lui a écarté cette hypothèse en me diagnostiquant en dépression mais ça dure, ça dure, ça dure ...

Le plus inquiétant c'est comment je suis capable de faire de la merde d'un coup, je pars en vrille, j'aurais de quoi fumer, j'aurais en plus fumé, malgré tous les efforts que j'ai fait, et ce matin en ressortant du doc, j'étais motivé à reprendre un traitement plus léger qu'il m'a préscrit en me disant que c'était raisonnable, et le soir même je fais plus que de la merde...
J'aurais rdv chez mon psychiatre demain j'aurais même pas le courage de lui avouer de peur qu'il me prescrive des trucs pas forts du tout, et que je retombe dans la fumette, la , ou l'alcool ... ou même faire des fausses ordonnances

Je pense prendre rdv dès que possible dans un CSAPA, ça fait longtemps que je me tate, mais je me demande si ils vont pas simplement me bourrer de médocs et me fliquer sur mes consos sans même chercher le fond du problème ... Ca m'angoisse, je vois pas d'issue ni de réponse possible

Hors ligne

 

avatar
LLoigor homme
Modérateur a la retraite
champi vert5champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Blogs
Salut,

Tu sais "je" pense que tu ne devrais pas en premier lieu te préoccuper de si telle ou telle molécules peux être addictive. Car pour ce genre de problème elles le sont quasiment toutes au bout d'un moment.

Après il suffit de faire un sevrage dégressif.

Le plus important, enfin pour moi et de voir avec quel traitement tu te sens le mieux !

Pour moi l'essentiel est la. Le sevrage tu verra quand tu ira mieux et ça se passera bien aussi.

Sinon oui certains psychiatres ont tendance à diagnostiquer "bi-polaire" a tour de bras. C'est un peu la maladie du siècle.

Et parfois quand le psychiatre (qui avis perso veux surtout ranger le patient dans une case) ne sais pas trop, hop c'est bi-polaire.

Spoiler

Apres j'ai eu une mauvaise expérience avec un psychiatre, je me suis retrouvé dans son bureau suite a imbroglio hallucinant (trop long a raconter)

Enfin bref d'ou l'intérêt selon moi de bien choisir son psychiatre/psychologue, et si avec un le courant passe pas ou si il y a incompréhension ne pas hésiter à en changer. 

Pour moi il peux y avoir des répercussions a trop écouter un mauvais psy.

Mais bon pour en revenir aux traitements moi je continuerai ceux qui me sont le plus bénéfique, qu'importe si celui qui est le plus bénéfique est un poil plus addictif.
On peux faire une rotation de molécules, un sevrage dégressif, etc.

L'idéal est je pense d'aller mieux wink

Spoiler

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

Hors ligne

 

Kermitou homme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 Oct 2018
40 messages

snooz a écrit

Salut,
Merci de ta réponse, justement d'après ce que j'ai lu, la demie-vie est sensiblement la même niveau Xanax/Lysanxia, d'ou mes interrogations.

Concernant les psosologies, je suis face au dilemme :
- Xanax 0,25 (1/2, matin, midi et soir)
Ou alors
- Lyxansia 10mg le matin et Zopiclone 7,5mg le soir

Après niveau sevrage alcoolique, je suis pas au point de trembler ni rien si je ne bois pas, je pense plus à une grosse conso à risques, en excès, et surtout une grosse addicto psychologique plutôt que physique, du genre l'épicerie est fermée, ça change le cours de ma soirée pour ne pas dire me la gâcher

Toujours est-il que là je suis à 2 Zopiclone (7.5mg) ce soir, 0,75mg de Xanax, et 50mg de Lysanxia, plus un peu d'alcool pur pour bien faire passer ça et je ne dors pas, je suis encore lucide, pas plus somnolent qu'après une grosse journée de boulot ou un joint fumé. Aucune idée d'ou ça peut venir sachant que ça fait un an que je n'avais pas consommé de benzos

J'ai bien conscience que c'est absolument RDR du tout, c'est pas bien je me culpabilise grave, mais j'ai des périodes ou je fais de la merde, je les enchaine, je fais n'importe quoi, je me mets en danger...
J'avais déjà vu un psychiatre qui lui me diagnostiquait des troubles de l'humeur style bipolarité, mais je me sens pas au fond du trou non plus, bien déprimé, mais pas au fond du trou non plus... Puis d'un coup, je repars, comme si j'attaquais une nouvelle vie, et ça retombe aussi vite que c'est venu

Le psy du CMP lui a écarté cette hypothèse en me diagnostiquant en dépression mais ça dure, ça dure, ça dure ...

Le plus inquiétant c'est comment je suis capable de faire de la merde d'un coup, je pars en vrille, j'aurais de quoi fumer, j'aurais en plus fumé, malgré tous les efforts que j'ai fait, et ce matin en ressortant du doc, j'étais motivé à reprendre un traitement plus léger qu'il m'a préscrit en me disant que c'était raisonnable, et le soir même je fais plus que de la merde...
J'aurais rdv chez mon psychiatre demain j'aurais même pas le courage de lui avouer de peur qu'il me prescrive des trucs pas forts du tout, et que je retombe dans la fumette, la , ou l'alcool ... ou même faire des fausses ordonnances

Je pense prendre rdv dès que possible dans un CSAPA, ça fait longtemps que je me tate, mais je me demande si ils vont pas simplement me bourrer de médocs et me fliquer sur mes consos sans même chercher le fond du problème ... Ca m'angoisse, je vois pas d'issue ni de réponse possible

Je parlais du sevrage alcoolique car les benzos agissent sur le même recepteur gaba https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cepteur_GABAA, d'où le valium pour éviter le deliriums (les benzos sont une sorte de substitu à l'alcool quand tu fais un sevrage), je ne parlais pas de ton cas actuellement, je faisais juste le rapprochement.
Et comme tu aime bien boire jusqu'à être totalement bourré (à cause de l'anxiété ?), le risque serait que tu prenne le xanax comme des bonbons en picolant, ce qui peut amener rapidement à un arrêt respiratoire, ayant déjà mélangé les 2, je sais que ça détend fortement mais je tenais juste à te prévenir de ne pas en abuser car les deux se potentialisent fortement.

Le xanax est assez fort mais selon moi je pense qu'il ne devrait être utiliser que pour calmer une crise d'angoisse, car il y aurait des pics de manque entre 2 prises en cas d’accoutumance, ce qui ne risque pas d'améliorer ta dépression (j'ai déjà ressentit le vide et l'ennui profond avec les benzos mais je ne saurais dire si je suis dépressif, j'en ai pas l'impression).
Le lysanxya a une durée de vie longue, donc c'est plus un traitement de fond, dans mon cas ça ne risquera jamais de calmer une crise, c'est pas assez fort, donc normal si tu te sens pas stone avec, c'est pas le but recherché.
J'ai aussi rdv au CSAPA apres mon hospi donc je peux pas trop te donner mon avis, j'ai du mal à faire confiance aux psys et au final je retombe encore dans l'anxiété, sinon pour l'énervement à l'endormissement quand t'es anxieux, c'est assez normal je pense, ça m'arrive aussi, je vais me coucher parce que je m'ennui et je m'énerve vite parce que je n'y arrive pas, essaye de trouver une occupation qui te détend un peu avant d'aller dormir.

Je sais, c'est facile à dire la comme ça, personnellement je fais une bonne heure de marche voir 2 certains jours, dommage que le temps soit pas terrible en ce moment et ça détend pas mal, les endorphines font leur effet, j'emmène même un ami de temps en temps et il me dit souvent qu'il dort comme un bébé après une heure de marche, peut-être devrais tu essayer ? Ou un autre sport si l'anxiété te gène pas, la marche tu va tout droit pas trop besoin de réfléchir, c'est l'avantage.

Hors ligne

 

avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
Merci de ta réponse,
Après c'est vrai que ça fait plusieurs années que je me pose quand même la question, un coup c'est nickel tout va bien c'est génial, puis ça dégringole totalement d'un coup, je fais des achats impulsifs, je m'endete facilement, j'ai une grosse faiblesse niveau addicto, qui au passage s'empire de pire en pire et je m'autorise des trucs qu'il y a un an je pensais inconcevable comme passer le cap du sniff, limite l'IV ne m'effraie pas trop pour ne pas dire que ça me tente ... Et c'est surtout le changement d'humeur qui est flagrant en très peu de temps, l'intensité de la dépression qui est là, sans même avoir des épisodes maniaques "impressionnants", c'est juste que une période, ça va aller mieux je vais être plein de projets, puis d'un coup le monde s'écroule, plus envie de rien hormis passer le temps et le moral avec la drogue... Puis quand je dis dépression, je crois que la seule chose qui m'a retenu à certains moments, c"est ma famille, la douleur que je leur ferais, et peut être le manque de courage de passer à l'acte...

Et justement mon premier psychiatre, pour faire un bilan, il m'avait dit que j'allais arrêter les AD, pour tester autre chose, parce que je lui avais dit que j'étais en dépression, ce à quoi il m'a répondu, "vous n'êtes pas en dépression, vous souffrez plutôt de troubles  de l'humeur. Je ne l'ai jamais revu, puisque tout allait mieux d'un coup, puis j'avais consulté le psy du CMP qui lui me diagnostiquait une dépression.

Alors après est-ce que ce n'est pas  plus simple de diagnostiquer une dépression que gérer un trouble du comportement, je ne sais pas. Toujours est-il que les "symptômes" d'une bipolarité coïncidaient étrangement avec ce qui m'arrivait, enfin j me reconnaissais plus ou moins dans ls témoignages etc

Toujours est-il que je sais pas quel traitement suivre, je suis même pas capable de choisir et de respecter les posologies vu tous les benzos que je me suis enfilé hier avec en plus de l'alcool ...

En fait j'ai l'impression que je suis pas accro à une drogue en particulier, mais au fait de me défoncer, quelqu'en soit le moyen  hmm

Hors ligne

 

avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
EN fait, mon psy CMP m'avait prescrit un Xanax le soir parce que j'arrivais pas à arrêter la fumette le soir, en gros l'idée c'était de le prendre et de dormir avec ca au lieu de fumer, mais plus les jours passent, plus j'ai re-envie de me fumer des gros joints avant de dormir, comme une récompense un peu ... et malgré le Xanax et Lysanxia en masse hier soir avec l'alcool, j'avais toujours cette envie de fumer, ou taper de la ou pire de coco ...

Hors ligne

 

avatar
prescripteur homme
Modérateur
champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
12198 messages
Blogs
A Snooz,
Les BZD sont utiles et même indispensables pour le sevrage de l'alcool mais quand on prend les 2 on a transformé une addiction à l'alcool en double addiction alcool/benzos qui est plutot plus compliquée.

Je pense que dans ton cas il faudrait dans l'idéal  chercher à te sevrer de l'alcool d'abord et garder les BZD et le cannabis un moment avant de se  sevrer des BZD et/ou du cannabis si tu le souhaites. Il ya moins urgence car l'un et l'autre ont beaucoup moins d'impact toxique que l'alcool. (mais évidemment le cannabis a un impact judiciaire potentiel).

Evidemment ta situation est très complexe (je dirais complexifiée par les différents essais de sevrage et traitements) et je pense que, pour toi,  l'idée du sevrage d'alcool n'est pas à l'ordre du jour. Mais tu sais bien que c'est la première chose à faire !

Sur tes différents diagnostics psy, en effet la bipolarité est probable mais tant que tu bois de l'alcool à ce point il est difficile de faire un diagnostic précis.

Aller voir un CSAPA est en effet urgent car tu as besoin de reprendre en main une situation qui t'échappe manifestement. Tu verras avec eux les options possibles et tu décideras.

Mais, à mon avis, une option s'imposerait  c'est de faire un break en milieu protégé, par exemple une cure de sevrage alcoolique. Et même si besoin prolonger un peu dans une maison "de repos". Tu vas certainement sauter en l'air en lisant ça mais je pense que c'est le moyen le plus rapide de revenir au contrôle de ta situation. C'est en général assez bien remboursé mais il faut vérifier auprès de ta mutuelle (certains contrats ne remboursent pas bien les soins "psychologiques").

Enfin, il est toujours utile de prendre de la vitamine B1 (Bevitine) non remboursée mais  pas trop chère car le déficit est fréquent quand on boit et il peut aggraver les effets de l'alcool.  La Vitamine B1 puet etre prise quand on boit comme quand on ne boit pas.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

Hors ligne

 

avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
Salut,
Bah disons que l'alcool j'ai pas de signes physiques de manque ou quoi, mais j'ai plutôt deux types de consos :
- soit je sors le soir avec des potes, on boit des bieres mais moi je me prends des bieres a 12% en général 1 avec une despe qui est à 6% je crois, soit deux, voir même 3 ( à 12%), et le tout biensur en 50cl.
- soit c'est en soirée et là c'est no-limit total, même si je veux me limiter des que je commence à être un peu bourré, les limites sautent

Je sais qu'avant quand je fumais beaucoup, j'éprouvais pas du tout l'envie de boire, même en soirée, je buvais pas tant que ça. La, actuellement, je peux plus du tout fumer pour reprendre un taf, parce que je vais avoir des tests, et j'ai trop fait d'efforts à arrêter pendant 1 mois pour tout foutre en l'air là ...
Du coup quand je peux pas fumer et que j'en ai plus qu'envie, bah je me rabats sur l'alcool, ou la coke, ou la (sachant que la coke j'ai arreté, trop de dépression pour un bonheur si peu ephemere). Pendant une période j'étais bien sur le DXM aussi, je crois que c'est ce qui marchait le mieux mais bon... je me suis fait griller à faire des fausses ordonnances donc pas trop envie de re tester.

Au moment ou le psy m'avait diagnostiqué des problèmes de troubles de l'humeur, on devait etre début 2016 je pense, au moment ou ça partait en vrille, mais je fumais juste et buvait rarement de l'alcool.

Mon psy du CMP avait pas l'air forcément convaincu d'aller en CSAPA, alors que je pensais justement qu'il m'aurait plus qu'encouragé au vu de la situation (je l'avais pas vu depuis un an, et il a appris toutes mes autres consos d'un coup). Malgré tout je vais quand même prendre rdv, histoire au moins de faire un point. Parce que la je sens que ça part en vrille... J'ai envie de refaire des fausses ordonnances pour du DXM et de la codé, je me dis que ça fait longtemps, que ce serait cool quoi...

M'enfin bref, je saute pas en l'air quand tu me parles de cure de sevrage alcoolique, de maison de repos etc, mais ça me fait peur, peur qu'en sortant ça me refasse l'effet inverse, de le vivre comme une punition, de péter un cable la dedans, de ne plus pouvoir jamais boire... Enfin bref c'est bien compliqué

J'ai demandé à ma doc des recherches en GAMMA-GT et PHOSPHATASES ALCALINES, et je suis dans les normes, ça va, étonnant, mais ça va

Mais la du coup je sais pas quoi faire, Zopiclone pour dormir avec Xanax dans la journée, ou je continue le Lysanxia avec le Zopiclone, je sais pas quoi faire, puis j'ai un peu peur qu'en revoyant mon psy il se dise que je lui fais pas confiance, que jesuis pas capable de suivre un traitement ou quoi  ....

Hors ligne

 

avatar
snooz homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Jun 2017
84 messages
Désolé de UP, mais je sais pas trop quoi faire entre les deux traitements, je me sens vraiment bloqué, mon psy trouve pas le CSAPA nécessaire, et si je lui dis en plus que j'ai pas pris son traitement je sais pas comment il va le prendre ...

Hors ligne

 

Kermitou homme
Nouveau membre
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 Oct 2018
40 messages
Va voir un autre psy au pire, t'as plus l'air de t'inquiéter de ce qu'il pense que de ton rétablissement hmm

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

logo Psychoactif
[ Forum ] Clorazépate - Tranxène, une benzo à part, ou "comme les autres"?
par Subohm, dernier post 10 mai 2021 par Anonyme4101
  2
logo Psychoactif
[ Forum ] Mélange benzo entre eux
par Waldoxanax, dernier post 25 septembre 2017 par Recklinghausen
  4
logo Psychoactif
[ Forum ] Clonazépam - Différence entre Clonazépam et Alprazolam
par Daze, dernier post 13 juin 2019 par Alexandre
  1

Pied de page des forums