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Dernière modification par Nils1984 (18 novembre 2018 à 22:20)
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Nils1984 a écrit
µ Salut les copains !
Voilà j'ai fait état sur mon blog ces dernières semaines de mon décrochage de la méthadone
J'en suis actuellement à moins De 20mg, puis plus rien depuis vendredi... donc j'en suis à 28 heures et des poussières sans métha (non subit, choisi consciemment )
J'ai pécho au black 2 boites de sub + un dépannage d'oxycodone (première prise tt à l'heure... effet d'apaisement immédiat)
Combien d'heures dois-je attendre avant de prendre un sub (sublingual uniquement) ?
J'attends vos conseils, vos avis, vos coups de pieds au cul (car je mérite pas le prix nobel du décrochage le plus intelligent qui soit... un grand chaos, un grand n'imp... et pourtant, j'en vois quasi le bout... putain les reins dérouillent ! Douleurs jamais expérimentées jusqu'à ces derniers jours...)
PEACE sœurettes et frérots PsychoA
Salut Nils!
Je passe sur les coups de pieds au cul que tu mérites, ou pas. Je ne suis pas compétent en la matière.
En revanche :
Dans ta situation, il y a à la fois la métha et l'oxy dans ton organisme qui doivent être éliminés avant de pouvoir prendre le sub.
Tout d'abord, était-ce de l'oxy à libération immédiate? Si tel est le cas 24 heures après la prise d'oxy suffisent si tu n'as pas pris une dose de cheval, et à condition d'être à plus de 48 heures de ta dernière prise de métha.
Mais au lieu de se prendre la tête avec les durées theoriques d'élimination, qui varient entre chaque individu, la règle est d'attendre d'être en "manque franc et fort" (selon mes propres termes), pour être certain que le sub soit bénéfique.
Donc le manque psychologique, les baillements, les légères agitations ne sont pas suffisantes pour être sûr que le sub puisse être pris sans risque!
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Dextro a écrit
Mais au lieu de se prendre la tête avec les durées theoriques d'élimination
Hey !! Voilà une petite typographie d'une situation bien chaotique (tu vois, c'est le désordre à l'intérieur... alors moi, je porte un gilet jaune. Nanj'déconne : hier soir quelques heures après l'oxycod, j'ai eu un partage d'opium et un don de prontalgine (wow le mec du brevet des noms déposés a du bien se marrer)
J'ai donc passé une soirée très confortable j'ai pu dormir et faire de jolis rêves dont je me rappelle rien excepté une prédominance de tons canaris jaunâtres (va savoir pourquoi...)
Là tout de suite j'en suis à 0Mg de methadone depuis jeudi 1h00 du matin.
Je viens de gober le dernier cacheton de codé caféine paracétamol y'a une demi heure
Des signes de douleur reviennent par assauts, en fait je ne sais pas du tout ce que mon corps capte de tous ces changements... évidemment je vais passer au sub dans les heures qui viennent je tiendrais pas...
Mais ré-allumer en moi une bombe reste possible alors j'angoisse... un peu
La peur d'avoir encore plus mal j'ai juste l'impression que ça reste le pic de douleur ultime... (darkossss)
voilà... est ce que mon corps est débarrassé de la métha ? Je pense pas, est ce que cette soirée agréable n'a fait que retarder l'échéance, j'en doute grave
Reste que... le sub pourrait être une mauvaise surprise... simple intuition ^^
amicalement
à toi...
Dernière modification par Nils1984 (18 novembre 2018 à 14:41)
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Mira713 a écrit
Bonjour . Je pense que tu es dans les "temps" pour pouvoir passer au sub. Maintenant je ne connais pas ta consommation ni encore moins la qualité de ton produit . Et tu étais a combien en meta? Car pour ceux qui ont fzit le saut. J'ai souvent lus sur il le fesait aux alentours de 30,40mg de meta . Et ce après +-48h ... Mais ce n'es pas du vécu.
Moi je rentre demain matin en centre et je vais devoir attendre d'être en manque avant de prendre du sub et je te raconte pas comme angoisse a mort . Que puis je prendre pd ses minimum 24h dans l'attente du sub ? Sachant que en centre ils sont contres les benzo donc je vais en prendre en sous marin ... pfff ces horribles ...
Courage z toi !!!
hey salut merci pr ton post
écoute, c'est fait : un sublingual de 8mg... une fois pris je me suis assis en tailleur au cœur de mon chez moi et j'ai croisé les doigts très fort; l'expérience la plus étrange de ma vie, je te le jures : jamais je n'avais auparavant joué comme ça à la roulette russe, c'est à dire craindre une cata en prenant une molécule précise, car la situation étant quitte ou double
C'est quitte !! Out, effet immédiat, atténuation des douleurs aux reins (déjà atténuées avec la codé et hier soir j'en parle même pas, bonheur en compagnie du bonheur bref...)
Mais après une vague de froid m'envahit, mais ce type de vague je l'ai jamais vécu comme cela, ce froid n'était pas douloureux, c'était juste un grand froid, progressif, pas de suées ni de peau commençant à frissonner (premiers symptômes repérables du manque...)
2 minutes après... je revenais à moi, je revis, j'me sens bien, tout est au loin
C'est ouf... c'est fait... je ne veux plus être présomptueux envers ces jours douloureux vécus pr m'émanciper de la méthadone, je veux dire que j'affirmerais plus que la métha c'est fini pr tjrs... même si je me sens bien, je sais que putain... c'est pas gagné. La substitution m'a aidée durant des années, (10 ans de métha en mode surconsos : je ne sais plus à combien j'ai commencé)
je ne souhaite pas que mon parcours fasse office de "bha tu vois que c'est possible de stopper en bourrin la métha dosé à 80 mg ! Il l'a fait tu peux le faire..." Nan la vérité c'est que j'ai joué au con; que je suis une tête brulée, plus du genre Épiméthée que son frangin qui calcule tout avant d'agir...
Bon le pas est franchi en tt cas, là tt d'suite oui je me sens "quitte"
pr la suite de l'histoire je verrais plus tard
Tu parles d'un centre csapa ou d'une post-cure ? Que peux tu prendre ? Et bien mon expérience toute récente me montre qu'il n'y a pas pr moi) d’interaction désagréable entre codé et bupré donc... ouai je te conseille la codéine (mais j'suis pas du tt spécialiste de ça...)
Autre conseil : ne redoute pas le manque, ne l'attend pas, ne calcule pas justement, c'est à dire que dès les premiers symptômes désagréables, fait tout pr ne pas t’emballer genre commencer les cent pas chez toi et te dire "ça y est ça y est j'y suis, le cauchemar commence..." c'est l'une des clés pr permettre d'au moins éloigner de soi ces paralysies de l'angoisse mais je témoigne encore que cette douleur n'a pas d'équivalents et qu'une fois qu'on ne la vit plus les belles paroles sont très très très faciles (comme : "alllez ligne droite, wouhou, c'est un rite de passage, tu vas tenir)
Jamais ces dernières semaines je n'avais vécu ça jamais je réalise pas encore :)
j'ai trouvé le mot adéquat concernant la fin de sevrage méthadonien : éreintant
Entre vécu et romantisme :
Quand la douleur est absente on la croit irréelle, quand elle est présente on ne croit plus qu'elle. (anonyme)
ciao mec
Dernière modification par Nils1984 (18 novembre 2018 à 16:54)
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