Problème dans une pharmacie

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Mister No homme
Pussy time
champi vert23champijaune0cxhampi rouge0
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Premièrement, un vilain défaut qu'on a tous, c'est de se croire seul au monde.

Si vous avez besoin de formation pour la prescription et l'utilisation de cannabinoides, you'll never walk alone ! :)
Les pharmaciens ne sont plus seuls, ils ont les patients pour les accompagner ! smiley-gen013

J'espère que vous margerez plus que sur les anxios, le tramadol, fentanyl, les nootropics, les somnifères, les AINS etc... demon1

L'académie de pharmacie s'en retourne dans la tombe creusée de longue date.

La pharmacie est malade et pour rester attrayante, l'officine qui travaille en cercle fermé avec ses titulaires est en voie d'extinction au profit de grands groupes "force d'achat".

Pendant des années, les pharmaciens ont négligé le matériel médical, sauf pour quelques ventes avec des marges spectaculaires et la non présence en stocks des produits intégralement remboursés sécu. (vous aviez perdu l'appétit à en cracher sur le lead chaud, qui se trouve être le public avec des besoin en matériel médical aussi !)

Tu n'évoques pas l’écueil du numerus closus pour la pharmacie.
La pénurie de médecin a été orchestrée ces dernières décennies en figeant le nombre de médecins formés.
C'est pratique, l'état ne débourse pas pour la formation des médecins et on prendra des étrangers sous payés qui seront satisfaits de toute manière. Double bonus !
Triple car en limitant l'accès aux soins, forcément ça limite forcément les dépenses à un instant T purement comptable.

Qu'en est-il de la pharmacie en terme de postes à ce sujet ?

Bravo à ceux qui au passage se sont diversifiés au sein de leur officine, en continuant à utiliser les plantes au détriments de bouses ou autres gélules au rayon miracles en vente libre, des rides, au régimes et autres vitamines.
C'est aussi une forme de reconquête économique, certaines pharmacie cartonnent grâce à cette spécificité et c'est tant mieux, cela va dans le sens du métier, les plantes restent au cœur du métier.
Les lémuriens savent toujours quelle plante utiliser pour se vermifuger, les plantes sont utiles aux hommes pressés, pour des petits bobos comme pour des plus grands.
ça laisse assez de place à l'homme et les molécules qu'il crée à mon avis.
Je digresse, mais tout ça pour dire que nous avons besoin des pharmaciens dans tous les registres du métier.

Si parmi tes patients, tu as une personne qui souffre du syndrome du membre fantôme, tu préfèrerais qu'il prenne sa douleur en charge avec du skénan ou avec simplement du chanvre sans THC ? (ou juste des traces de THC pour l'inculper si il conduit ?)

Les pharmaciens zurichois aimeraient pouvoir vendre du cannabis :

https://www.rts.ch/info/regions/autres- … nabis.html

A un moment donné, le public attend que davantage de pharmaciens se révoltent contre un système qui marche sur la tête.

Dernière modification par Mister No (16 janvier 2019 à  11:03)


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franck.pharma homme
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Strych9 a écrit

Toutes les consultations ne sont pas payante ! Je vois ma psy une fois par mois dans un CMP et les consultations sont gratuites.

Sauf que le CMP est une structure publique, et ta psy est fonctionnaire : que tu payes ou pas, elle s'en fiche, à la fin du mois elle est payée pareil au centime près.

Il faut comparer ce qui est comparable : médecin libéral avec pharmacien libéral. Tu connais beaucoup de médecins à leur compte (libéral) qui acceptent de ne pas faire payer un patient quand sa carte mutuelle est périmée ? Moi aucun. Et même quand la carte mutuelle est parfaitement à jour, rares sont les médecins qui font le tiers-payant.

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elle est mal payée, elle... Mr No

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RandallFlag homme
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franck.pharma a écrit

Il faut comparer ce qui est comparable : médecin libéral avec pharmacien libéral. Tu connais beaucoup de médecins à leur compte (libéral) qui acceptent de ne pas faire payer un patient quand sa carte mutuelle est périmée ? Moi aucun. Et même quand la carte mutuelle est parfaitement à jour, rares sont les médecins qui font le tiers-payant.

Premièrement tu as raison, on ne peut pas comparer médecins et pharmaciens.
L'un vend des produits (donc paye un stock qu'il faut bien rembourser a terme) et l'autre exerce la médecine donc "vend" son savoir et ses connaissances uniquement.

Et vraiment tu te trompes.
Combien de fois mon toubib ne m'a fait payer qu'une consultation alors qu'on a débarqués en étant tous malades (a 5 personnes dans la famille).

Où alors a refusé mon chèque quand je lui ai demandé si il pouvait attendre le début du mois pour l'encaisser.
En le disant qu'il n'était pas a une consultation près.

Bref ce n'est vraiment pas comparable.

Dernière modification par RandallFlag (15 janvier 2019 à  14:25)


Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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RandallFlag homme
Banni
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Je me fend d'un double post car....
Je reviens de la pharmacie.

Pour faire succinct j'ai plusieurs traitements. (Diabète type 1 et cardio)
Dont un anticoagulant qui se vend en boîte de 28 jours.
Bref....ce satané anticoagulant me fout en décalage avec les autres médocs que j'ai en 30 ou 90 jours.

Donc je me pointe a une pharmacie proche de mon taf (qui n'est pas ma pharmacie habituelle) pour prendre mon ordo car il me reste que 4 jours d'anticoagulant.

Sur l'ordonnance il y a aussi des bandelettes (pour mon lecteur de glycémie), des lancettes (pour mon autopiqueur), du Xanax (si besoin).

Je précise au pharmacien que je n'ai pas besoin de ces trois derniers produits car j'en ai déjà une chiée a la maison.

Réponse du mec :
Autant les prendre monsieur, vous ne payez rien avec votre 100%

Gros lol.
Je suis reparti avec mon ordonnance sans rien lui prendre.
(J'irai voir demain mon "vrai" pharmacien)

Bon ça n'apporte rien au sujet de base mais j'ai vraiment pensé a vous pendant cette aventure risible.

A vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent....
(Limite je suis dégoûté perso)
(Pharmacie indépendante pour préciser )

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

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Mister No homme
Pussy time
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Réponse du mec :
Autant les prendre monsieur, vous ne payez rien avec votre 100%

J'avoue, parfois il est bon de se demander qui est assisté du coup.

Combien de fois mon toubib ne m'a fait payer qu'une consultation alors qu'on a débarqués en étant tous malades (a 5 personnes dans la famille).

Où alors a refusé mon chèque quand je lui ai demandé si il pouvait attendre le début du mois pour l'encaisser.

Pareil, le généraliste à la campagne sont parfois de vrais acteurs sociaux.
Ils sont en voie d'extinction et surtout on leur demande toujours plus pour gagner moins.
Certains ne faisaient pas payer pour les licences de sport tout en prenant le temps d'écouter le cœur et prendre la TA.
Certains pharmaciens m'ont même écoulé leur ancien stock d'alcool à 90, acheté avant les nouvelles taxes et facturé à l'ancien prix... mon géné avait pris la peine de noter le produit sur une ordonnance, il savait que c'était pour mes teintures mères.

Dernière modification par Mister No (15 janvier 2019 à  18:10)

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Mister No homme
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champi vert23champijaune0cxhampi rouge0
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Il est parti s'engraisser avec les ventes d’opioïdes et ne souhaite pas répondre sur la prise en charge de la douleur avec du chanvre ?

Pas grave, des fois, mieux vaut avancer seul que mal accompagné...

Nous n'avons pas un problème avec une pharmacie, mais avec la pharmacie en général.

Maintenant, certains ont peur du cannabis, car il pourrait générer de nouvelles addictions, comme les opioïdes qui sont parfois prescrit sans grand intérêt... pour le patient.

Ils n'ont plus que cela pour défendre leur business et continuent encore et toujours à fournir des opioïdes alors que ce n'est pas justifié.
J'ai croisé de nombreuses personnes qui utilisaient du chanvre agricole avec plus de succès que la morphine pour traiter des douleurs du membre disparu.
Il est où le risque d'addiction avec du chanvre ?
Et même avec du cannabis bien enivrant, cette dépendance n'a pas les fâcheuses conséquences d'une conso d'opis au long cours, surtout quand celle-ci devient inefficace et qu'il est très difficile de diminuer et encore plus de cesser le traitement.

C'est facile de venir taxer le public d'assisté,beaucoup moins de répondre à quelques questions simples.

Dernière modification par Mister No (16 janvier 2019 à  11:24)


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Anonyme1756
Invité

franck.pharma a écrit

Et tout ce temps de perdu à ça, c'est du temps de perdu pour faire du scientifique, du médical, du pharmaceutique, de l'accompagnement, du conseil... Et c'est aussi en partie pour cette raison que certains jeunes pharmaciens se détournent de la pharmacie de ville : être parmi les 15% d'étudiants scientifiques les plus brillants (pour réussir le concours), faire un doctorat, puis finalement se retrouver à passer plus de temps à jouer les secrétaires de la sécu plutôt que de jouer son rôle de scientifique expert du médicament, bah les jeunes pharmaciens préfèrent partir à l'hôpital, dans la recherche, etc... Et du coup demain il faudra faire 30 minutes en voiture pour trouver une pharmacie (en partie à cause de cela).

J'appelle cela du terrorisme intellectuel.

L’étude Interfimo 2018 confirme les profondes mutations du circuit officinal, à l’heure où la question du renouvellement générationnel des titulaires devient de plus en plus prégnante.

L’étude annuelle d’Interfimo [1] « Prix et valeur des Pharmacies » dessine pour l’année 2017 un paysage plutôt rassurant. Tous les indicateurs clés sont au vert : le chiffre d’affaires des pharmacies a progressé de 0,5 % ; le taux de marge brute globale [2] s’est légèrement amélioré (32 % du CA) et l’EBE s’est stabilisé à 12,7 % du CA grâce à la bonne maîtrise des frais de personnel. Malgré une légère érosion, les revenus des titulaires se sont maintenus à un niveau élevé, de l’ordre de 67 KEUR en moyenne. Quant au nombre de procédures collectives, il a significativement reculé par rapport à 2016 : -21 % pour les redressements et -14 % pour les liquidations judiciaires. Le taux de défaillance des officines demeure donc très faible (6 pour 1 000), comparé au reste de la distribution de détail (13 pour 1 000). Outre ces bonnes performances, la reprise des transactions s’est confirmée, avec une progression sensible pour la 2e année consécutive (+ 9 %), tant pour les cessions de fonds que pour les ventes de parts. [3] Pour les experts d’Interfimo, le secteur officinal est « mature et sain » : la bulle spéculative de 2008 s’est progressivement résorbée sans éclater et les ratios financiers se sont dans le même temps améliorés. Une situation au beau fixe qui devrait perdurer dans les années à venir grâce à la diversification des rémunérations, les nouvelles dispositions de l’ordonnance « réseau » [4] et un contexte fiscal plus favorable (baisse du taux de l’IS, nouvelle fiscalité des plus-values et des dividendes). De quoi contredire tous les Cassandre de la profession…

Les « petites » officines sont les grandes perdantes

Ces bons chiffres ne doivent toutefois pas masquer les contre-performances des petites pharmacies, à savoir celles qui réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 1,2 MEUR. Pour celles-ci, les indicateurs auraient plutôt tendance à virer au rouge. Signe de leur décrochage : leur prix moyen de cession, exprimé en multiple de l’EBE [5], est inférieur de 0,7 point à la moyenne des officines (6,3 x EBE) et de 1,2 point par rapport au prix de cession des plus grosses officines (plus de 2 MEUR). Exprimé en pourcentage du CA HT, la dégradation est encore plus forte, avec une chute de leur prix de cession de 25 points sur 10 ans (65 % en 2017 contre 90 % en 2007). Une détérioration à mettre en perspective avec les disparités tout aussi importantes constatées entre les différentes zones de chalandise : les pharmacies de quartier et celles installées en zone rurale affichent des baisses marquées de leur valorisation, alors que les officines des centres-villes et des centres commerciaux sont de mieux en mieux valorisées.

La question du financement des jeunes titulaires et des primo-accédants n’est pas résolue
Le marché donne ainsi clairement une prime aux pharmacies de plus de 1,6 MEUR de CA annuel et à celles situées dans les zones de chalandise drainant les plus importants flux de clientèle. Une évolution qui élève encore un peu plus les barrières à l’entrée pour les primo-accédants et les jeunes titulaires à la recherche de leur première pharmacie. Car les banques continuent de cantonner leur intervention à hauteur de 80 % des plans de financement, laissant à l’acheteur les 20 % restants (soit en moyenne 240-250 KEUR). Comment financer le manque de fonds propres des jeunes pharmaciens et plus largement les besoins croissants de financement des titulaires ? Pour répondre à cette question, les experts d’Interfimo identifient plusieurs leviers possibles : accroître le crédit bancaire grâce à des garanties externes (caution apportée par les grossistes répartiteurs et les groupements de pharmaciens par exemple), recourir à des techniques d’ingénierie financière (réduction de capital, crédit vendeur…), opter pour l’association-transmission progressive (LBO, SPFPL de portage…), émettre des obligations (convertibles en action ou pas), mobiliser l’épargne des pharmaciens eux-mêmes ou appeler la profession à créer sa propre plate-forme de financement… Des solutions qui ne font pas toutes l’unanimité au sein de la profession. La question des OCA continue en effet de faire débat et le principal syndicat de pharmaciens, la FSPF, s’oppose fermement à ce que des non-pharmaciens détiennent des OCA de sociétés de pharmacie d’officine.

Au-delà de ces divergences, la question du financement extra-bancaire devra être rapidement résolue. Car le nombre des départs à la retraite devrait fortement augmenter dans les années à venir, 10 000 titulaires ayant actuellement plus de 55 ans. Le renouvellement générationnel des dix prochaines années constitue donc un défi majeur qui, s’il n’est pas relevé par la profession, aura de lourdes conséquences sur l’organisation du réseau et le capital des officines.

Source : https://www.lesechos-etudes.fr/news/201 … dofficine/

Ce qui est difficile pour un jeune pharmacien, c'est d'enrichir ceux qui partent à la retraite... alors nous faire croire que si les patients ne se soumettent pas au diktat des pharmaciens ceux-ci vont disparaître...

Et dans le même temps, d'après l'OCDE, le marché des produits pharmaceutiques en France est en déclin (-1% annuel) :

Evolution des dépenses pharmaceutiques en % annuel


Mais je ne m'inquiète pas, tant qu'il y aura de la demande solvable, il y aura de l'offre...

En fait il suffirait juste que le prix de vente des officines s'ajuste à la baisse pour que les jeunes pharmaciens renouent avec l'enthousiasme!!
 


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