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Dernière modification par Pils (03 mars 2019 à 18:11)
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Pils a écrit
=> Qu'en penses-tu ?
Hello Pils,
Je constate que tu as envie d'être un acteur à part entière de ta prise en charge et que tu accueilles avec réticence les arguments qui te sont assénés d'autorité, sans empathie ; autorité qui remet en cause implicitement ta légitimité à te questionner sur la pertinence d'un traitement qui ne repose que sur un diagnostic établi en 5 minutes chrono. Je pense qu'il faut respecter ton point de vue et ton ressenti.
Je dirais qu'il faut garder à l'esprit que si le traitement pharmaceutique se révèle un désastre tu te retrouveras tout seul à en gérer les conséquences. Ni le médecin, ni le pharmacien, encore moins la société pharmaceutique, ne pourront être tenus de quoique ce soit, puisqu'il s'agit d'un produit qui a obtenu l'AMM dans l'indication de la dépression et que tu présentes des signes de dépression ou qu'un professionnel doit pouvoir interpréter comme tels puis faire un diagnostic de dépression sans être fautif.
Je pense qu'on ne peut pas penser qu'un AD (ISRS en l'espèce) soit anodin. Le simple fait qu'il faille minimum 2 semaines d'attente avant que le traitement n'agisse est un signe. Le signe que ce délai doit permettre à ton corps de s'adapter au produit, de se modifier durablement sous l'action du produit avant qu'un équilibre ne s'installe. De sorte que si l'ISRS n'a pas d'effet positif sur toi au final (puisque cela ne marche pas avec tout le monde), tu devras tout de même gérer les effets de sevrage ou autre...
http://theconversation.com/non-la-serot … lus-109280
Et Approche centrée patient et interventions non médicamenteuses (INM) en médecine générale http://documents.irevues.inist.fr/bitst … 18_1_3.pdf
A mon sens c'est vraiment à toi de prendre la décision, donc de te renseigner puisque tu ressens le besoin d'être informé, afin de pouvoir arbitrer définitivement sans regrets.
Atarax vs. Zopiclone: je n'en sais rien. Si l'Atarax peut induire une dépendance, le Zopiclone aussi. C'est une question d'avantages / inconvénients de chacun des deux, l'un étant un benzodiazépine, l'autre non. Le fait est que tu as des troubles du sommeil actuellement et que tu ressens le besoin d'être soulagé...
Tu peux consulter le sous-forum évidemment: https://www.psychoactif.org/forum/viewforum.php?id=44
Là j'ai envie de mentionner la question de l'alliance thérapeutique avec ton généraliste. Si tu es insuffisamment à l'aise avec lui, tu peux envisager d'en changer... plus facile à dire qu'à faire.
Je dirais: prends le Zopiclone 2-3 soirs pour voir ; puis conserve-en un usage ponctuel si cela fonctionne pour ne pas risquer la dépendance.
C'est tout de même beaucoup moins engageant que l'AD que tu dois prendre sans interruption; là tu peux en faire un usage ponctuel et non continu et néanmoins bénéficier d'effets positifs.
Take care.
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Là j'ai envie de mentionner la question de l'alliance thérapeutique avec ton généraliste. Si tu es insuffisamment à l'aise avec lui, tu peux envisager d'en changer... plus facile à dire qu'à faire.
Effectivement, plus facile à dire qu'à faire en particulier dans certains coins.
Tu peux demander à ton centre l'adresse d'un nouveau généraliste.
Le pire, c'est que ton généraliste croit bien agir pour toi.
Chaud time les sevrages à sec, je me souviens que perso, en diminuant progressivement et en conservant un microdosage assez longtemps, j'ai nettement moins de soucis de sommeil ou juste les premiers jours et après la fatigue accumulée permet de repartir sur un rythme normal.
Le fait d'accumuler de la bonne fatigue, travail, formation, sport etc te permet de stimuler davantage ton système endocannabinoïde et de certainement retrouver un équilibre plus vite.
Là aussi, c'est plus facile à dire qu'à faire.
Bon courage, j'espère que tu as passé le plus dur, perso, il arrive un moment où finalement je trouve que ce n'était pas si compliqué.
Mais ça, c'est toujours après surtout les premiers temps du sevrage.
Dernière modification par Mister No (07 mars 2019 à 16:42)
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Dernière modification par Pils (08 mars 2019 à 09:49)
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Pils a écrit
Bon, bah j'ai pas trouvé le sommeil encore une fois... ça m'a bien énervé cette nuit
Ton post d'hier soir était plein de bonnes nouvelles et d'optimisme, celui de ce matin est moins réjouissant.
Pils a écrit
Franchement t'es royal comme personne, tu aides un simple inconnu qui a déconné et qui essaie de se reprendre, avec des réponses toujours pleines d'intelligence !
Merci, c'est gentil.
Ton histoire m'a touchée et tu mérites de te sortir de cet épisode difficile le plus indemne possible...
Tu ne sembles pas maladivement dépressif, tu es à un tournant de ta vie où tu te poses la question anxiogène du sens de l'existence que tu as menée jusqu'à présent, tout en poursuivant un sevrage intégral de cannabis et la mise en place d'une nouvelle hygiène de vie. Ce n'est pas rien, ce ne doit pas non plus être le prétexte d'une intoxication aux psychotropes sur ordonnance si tu peux/veux éviter d'en passer par là, ou seulement avec la pleine conscience de ses implications possibles et des limites de l'aide que cela peut t'apporter éventuellement. Il y a plein d'indications positives dans ce que tu rapportes à mettre en balance de tes insomnies, et que tu résumes ainsi:
Pils a écrit
C'est assez frustrant car je pensais commencer à voir le bout, je n'ai plus d'angoisses depuis plusieurs jours, moins de stress, je positive, etc.
Tu as posé au début du fil la question de la durée 'normale' des insomnies suite à un sevrage cannabique. Si je comprends bien cela fait 3 semaines que tu as débuté? Je n'ai pas la réponse à ta question, ce serait bien que quelqu'un puisse donner une indication de durée.
Pils a écrit
- SOMMEIL-FATIGUE : Y'a-t-il un risque à cumuler des nuits et des nuits de sommeil en retard ? Est-ce qu'un moment ça va pas se re-régler tout seul, à force ? Combien de temps je peux rester sur ce rythme de sommeil pourri sans risquer des complications ?
Première question, oui certainement, mais ça dépend aussi de la réponse à la deuxième question. Il faudrait que le cerveau jette l'éponge avant le reste en quelque sorte. Mais je ne sais pas répondre non plus à cette question.
Idem je ne sais pas, mais tu as du zopiclone sous la main, et s'il est vraiment efficace contre les insomnies tu n'as rien à perdre à essayer une fois (à moins d'imaginer que tu vas en tomber tellement amoureux que tu ne pourras plus t'en passer dès le lendemain ). Si cela marche ça peut aussi créer une rupture dans la routine qui s'est installée et qui sait si derrière ça ne repartira pas naturellement dans le bon sens.
En résumé:
- hormis la fatigue, tu te sens de mieux en mieux en journée, et ne vis pas mal ton sevrage - à nul moment tu ne nous parle de craving par exemple,
- la qualité de ton sommeil ne s'améliore finalement pas ce qui en plus d'être pénible engendre une nouvelle cause d'anxiété : la crainte des conséquences du manque de sommeil sur ta santé
- à ce stade le zopiclone continue de t'inquiéter davantage que les conséquences du cumul de manque de sommeil, et que la prise de stressam en journée
A ta place je pense que je prendrais un cachet de zopiclone (enfin la posologie recommandée) pour voir si ça marche, et si oui, si une nuit de sommeil me fait du bien. Mais c'est toi qui décides!
Pils a écrit
Bon je relativise, ce matin, je ne suis pas dans le gaz n'ayant pris aucun médoc, je me refuse à prendre des somnifères car ça me fait un peu flipper ces trucs en fait : pas envie d'être assomé d'un coup et d'être la tête dans le cul le lendemain.
Pourquoi redoutes-tu d'être 'la tête dans le cul' le lendemain? En ce moment tu n'as pas d'engagement, si le lendemain matin tu as envie de dormir davantage ou de te reposer et que tu y arrives, y-a-t-il quelque chose qui te l'interdit?
Tu n'as pas mentionné si tu consommais du café, j'aurais envie de supposer que non, mais si tu en prends pour tenir le coup en journée, je te conseillerais de ne plus en prendre du tout et de voir si ça améliore les choses le soir. Dans ta situation il vaut mieux risquer d'avoir envie de faire la sieste en journée que de ne pas arriver à dormir le soir. Idem avec tous les autres excitants possibles : les bannir pendant un temps.
Tu mentionnes aussi que tu as chaud la nuit: si tu peux coupe le chauffage, la bonne température pour dormir est autour de 17°C. Le corps doit se refroidir, le coeur ralentir et battre moins fort, etc. pour que l'endormissement prenne.
Après, concernant les compléments alimentaires, je n'ai pas vraiment d'avis. Dans un premier temps, si l'on a des carences à combler ou des besoins accrus, ça peut faire son effet mais dans la durée...
Je ne sais pas trop quoi ajouter...
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Hilde a écrit
Ton post d'hier soir était plein de bonnes nouvelles et d'optimisme, celui de ce matin est moins réjouissant.
J'ai pu lire qu'il y a + grave niveau insomnies, genre des gens qui ne dorment pas pendant 8 jours d'affilée, donc je RELATIVISE et prend mon mal en patience. Certes ce matin c'était compliqué, mais cet aprem, j'ai vu un ami qui m'a reboosté !
Hilde a écrit
Ton histoire m'a touchée et tu mérites de te sortir de cet épisode difficile le plus indemne possible...
Je vais finir par te payer une bouteille car des gens comme toi ça fait vraiment du bien de savoir que ça existe.:)
Après, je "paye mes bêtises", et j'essaie d'assumer maintenant. C'est dur mais semble pas insurmontable.
Hilde a écrit
Tu ne sembles pas maladivement dépressif, tu es à un tournant de ta vie où tu te poses la question anxiogène du sens de l'existence que tu as menée jusqu'à présent, tout en poursuivant un sevrage intégral de cannabis et la mise en place d'une nouvelle hygiène de vie. Ce n'est pas rien, ce ne doit pas non plus être le prétexte d'une intoxication aux psychotropes sur ordonnance si tu peux/veux éviter d'en passer par là, ou seulement avec la pleine conscience de ses implications possibles et des limites de l'aide que cela peut t'apporter éventuellement.
Oui, j'espère me sortir de cette mauvaise passe sans produits médicamenteux chimiques. C'est peut être ambitieux mais j'ai vraiment pas envie de remplacer une addiction par une autre. Cela dit, je pense que j'ai des angoisses/tristesse enfouies depuis longtemps qu'il faudra que je règle tôt ou tard, j'espère un peu + tard.
Mon ami m'a dit, et il a surement raison, il faut que j'évite de penser trop sur moi en journée, ruminer, faut que je "remette du charbon dans la machine" (c'est la recette qu'il a appliqué lorsqu'il a eu unn épisode de dépression traumatique à la suite d'un bad trip aux graines de LSA): si je nourris mon cerveau de nouvelles activités & centres d'intérêt, le cerveau se sentira mieux. Aussi, couplé avec un peu de sophro-méditation cela évitera de se mettre la pression pour dormir absolument, il faut que j'évite de faire une obsession, cela joue sans aucun doute contre moi et ajoute de la tension au coucher ou en milieu de nuit.
Hilde a écrit
Tu as posé au début du fil la question de la durée 'normale' des insomnies suite à un sevrage cannabique. Si je comprends bien cela fait 3 semaines que tu as débuté? Je n'ai pas la réponse à ta question, ce serait bien que quelqu'un puisse donner une indication de durée.
J'ai lu sur drogues info service qu'ils parlent d'1 mois environ...
Hilde a écrit
Idem je ne sais pas, mais tu as du zopiclone sous la main, et s'il est vraiment efficace contre les insomnies tu n'as rien à perdre à essayer une fois (à moins d'imaginer que tu vas en tomber tellement amoureux que tu ne pourras plus t'en passer dès le lendemain ). Si cela marche ça peut aussi créer une rupture dans la routine qui s'est installée et qui sait si derrière ça ne repartira pas naturellement dans le bon sens.
Pas faux. Je redoute un peu l'effet blackout vu ma dette de sommeil ou grosses hallus
Après, j'ai vu ce midi une psy spécialisée EMDR, et pour avancer sur une thérapie sur l'angoisse sous-jacente elle me demande de ne pas prendre de Benzo car cela masquerait celle-ci et donc on ne pourrait pas travailler... C'est pour ça qu'idéalement j'aurai préféré un Atarax ou autre qui n'est pas un Benzo.
Exact. Même si j'en ai à dispo, ce serait dommage de craquer maintenant j'imagine.
Hilde a écrit
- la qualité de ton sommeil ne s'améliore finalement pas ce qui en plus d'être pénible engendre une nouvelle cause d'anxiété : la crainte des conséquences du manque de sommeil sur ta santé
Oui, mais des signes positifs : je m'alimente, j'ai un transit correct, pas trop de coups de mou en journée, qques troubles de la vision mais c'est du au manque de sommeil.
Hilde a écrit
- à ce stade le zopiclone continue de t'inquiéter davantage que les conséquences du cumul de manque de sommeil, et que la prise de stressam en journée
Tout à fait
Hilde a écrit
A ta place je pense que je prendrais un cachet de zopiclone (enfin la posologie recommandée) pour voir si ça marche, et si oui, si une nuit de sommeil me fait du bien. Mais c'est toi qui décides!
Si vraiment ça m'est insupportable, oui.
Hilde a écrit
Pourquoi redoutes-tu d'être 'la tête dans le cul' le lendemain? En ce moment tu n'as pas d'engagement, si le lendemain matin tu as envie de dormir davantage ou de te reposer et que tu y arrives, y-a-t-il quelque chose qui te l'interdit?
Non, juste je suis avec ma famille et ils font un tel barrouf le matin que j'imagine que je n'arriverai pas à dormir après leur levé autour de 7H30.
Hilde a écrit
Tu n'as pas mentionné si tu consommais du café, j'aurais envie de supposer que non, mais si tu en prends pour tenir le coup en journée, je te conseillerais de ne plus en prendre du tout et de voir si ça améliore les choses le soir. Dans ta situation il vaut mieux risquer d'avoir envie de faire la sieste en journée que de ne pas arriver à dormir le soir. Idem avec tous les autres excitants possibles : les bannir pendant un temps.
1 le matin pour me donner un coup de pied au cul, mais c'est tout.
EDIT: ha si ! les cigarettes ! En journée après-midi, et le soir après manger. Cigarette que je devrais essayer de bannir. D'ailleurs, je mange surement un peu tard le soir, à 20H15..
Hilde a écrit
Tu mentionnes aussi que tu as chaud la nuit: si tu peux coupe le chauffage, la bonne température pour dormir est autour de 17°C. Le corps doit se refroidir, le coeur ralentir et battre moins fort, etc. pour que l'endormissement prenne.
Bonne remarque. Je vais commencer aussi juste avec un drap quitte à avoir un peu froid
Hilde a écrit
Après, concernant les compléments alimentaires, je n'ai pas vraiment d'avis. Dans un premier temps, si l'on a des carences à combler ou des besoins accrus, ça peut faire son effet mais dans la durée...
Je ne sais pas trop quoi ajouter...
T'en as déjà dit beaucoup ! Merci :))
Dernière modification par Pils (08 mars 2019 à 21:04)
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Pils a écrit
Je vais finir par te payer une bouteille car des gens comme toi ça fait vraiment du bien de savoir que ça existe.smile
Merci, on la boira ensemble, et pas en entier, parce que depuis mon sevrage alcoolique je suis devenue hyper raisonnable avec la boisson.
Sérieusement, sur PA j'ai remarqué qu'on a tendance à plutôt agir sur les sujets avec lesquels on entre un peu en résonance, et vu la diversité des participants il y a en général toujours au moins quelqu'un pour intervenir quand un topic se présente. C'est la force du forum et l'esprit y est bon.
Si je n'ai jamais qu'expérimenté le cannabis à défaut de vraiment le consommer, comme dit j'ai connu un sevrage alcoolique d'une part, des remises en cause personnelles et professionnelles d'autre part, et encore par ailleurs, des tentatives de sevrage tabagique, sans compter que j'ai très peu d'appétence pour les médicaments ou m'en tiens éloignée autant que possible, du coup ton topic me parlait bien.
Sinon, des dernières nouvelles je constate que tu passes par des hauts et des bas mais prends bien les choses en main et tiens le bon bout!
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