Salut,
@Nico :
En partant d'un dogme, c'est plus compliqué pour discuter, non ?
Pierre a tout à fait raison... La benzo a demie vie longue, comme le
Lysanxia est un excellent traitement de Subsitution afin de retrouver une stabilité et de pourquoi pas, envisager une baisse ( très très ) progressive.
La
morphine est un
TSO !!! Il n'est simplement pas reconnu comme tel par les autorités sanitaires, ou uniquement si la
bupré et la métha ne sont pas supportées.
La
substitution permet de se soulager quand la consommation d'une molécule n'est plus efficace ou est difficilement géré par l'usager ( avec une histoire propre à chacun ).
Pour en revenir au
Lexomil...
À titre personnel, JE te conseille de ne surtout pas mélanger cette molécule avec de l'
alcool.
Il occasionne des black-outs prononcés et c'est aujourd'hui
la drogue du violeur la plus utilisée En ce qui concerne le sommeil, il m'est arrivé de me servir du
Xanax comme hypnotique.
Et j'ai exactement le même schéma si je l'utilise sur plusieurs jours... Il me faut augmenter les doses rapidement pour conserver un effet constant.
Le premier soir 0,5 mg me suffisent, et quelques jours plus tard, j'en suis à gober 16 comprimés pour avoir le même effet.
Sauf que les effets finissent par franchement déborder sur le matin au final... Et que je reste défoncé un bon bout de temps.
Par contre, " mon " psychiatre m'a proposé un Z, et c'est une réelle amélioration ( la plupart du temps ).
Depuis, je gobe ( la plupart du temps ) 1 comprimé de 7,5 mg et 1/2 heure plus tard, je dors.
Si je ne " combats " pas le sommeil, car dans ce cas, l'effet du médicament est... Nul !!!
Je fais encore quelques nuits blanches de temps à autre mais c'est plus dans un but de conserver quelques smarties pour des " occasions particulières " ( ce que les toubibs appellent le mésusage
).
Je précise que pour décéder d'un
sevrage de benzo, il est nécessaire que le consommation soit ancienne et
que l'arrêt soit sec !!!
C'est pour cela qu'une personne dépendante ne doit pas se retrouver sans rien du jour au lendemain...
Le problème qu'il peut se poser, c'est qu'il va être bien compliqué de revenir en arrière en ce qui me concerne car je ne me vois plus trouver le sommeil de façon sereine sans gober mon
Zopiclone.
Mais je ne suis pas à une dépendance prêt pour avoir un confort de vie acceptable ( le manque de sommeil occasionne des sortes de psychoses où une part de ma personnalité a tendance à s'exprimer alors que j'arrive à la contenir avec une dose de sommeil suffisante )
Donc pour résumer, oui, il existe une tolérance qui apparaît, généralement de facon rapide, avec les benzos. Qui pousse ( sournoisement ) à augmenter les dosages.
Et les benzos peuvent entrainer une dépendance psychologique et physique.
C'est pour ce motif que l'automédication ne donne que rarement de bons résultats.
JE te conseille de prendre contact avec ton médecin car si tu as besoin d'une benzo pour dormir, le lexo n'est pas la plus hypnotique...
C'est plutôt du Lormétazépam qui est utilisé en benzo ( mais il déborde sur le matin et l'accoutumance/tolérance apparaît aussi vite qu'avec le
Xanax en ce qui me concerne ).
Pour le moment, seul le
Zopiclone donne des résultats encourageants sur le court et le moyen terme ( je pourrai me prononcer sur le long terme dans quelques mois ).
Mais ce qui fonctionne pour moi peut ne pas être efficace pour un(e) autre, d'où le recours à un professionnel de santé.
Et si ce genre de molécule fonctionne pour l'amélioration du trouble que tu subis, n'hésite pas à en faire mention lors de ta consultation médicale... Le toubib prendra sa décision suite à cette concertation pour juger le bénéfice/risque de l'initiation d'une molécule de cette famille que sont les
benzodiazépines.
Ne t'inquiète pas pour le
sevrage...
Un passage sous forme de goutte permet de baisser au plus juste pour souffrir le moins possible lors de la diminution des doses.
Le
sevrage est long, puisque le principe est de supprimer une mini dose toutes les deux semaines, avec une possibilite de redoubler ( 4 semaines au lieu de 2 pour la prochaine baisse ), voir une possibilite de rester à une dose longtemps, si le passage à la goutte inférieure entraîne la manifestation d'effets indésirables.
Ne pas confondre vitesse et précipitation est la mamelle d'un
sevrage réussi
N'hésite pas à consulter un(e) sophrologue, voir un(e) hypnotiseur... Des techniques pourront t'être enseigner pour améliorer cette peur de la foule.
Prends soin de toi Pamplelune,
Reck.