Gabapentine sevrage échange sur les ressentis

blastfunk a écrit

Salut,

Je suis en train de descendre ma posologie de Lyrica ( prégabaline, molécule cousine de la gabapentine), et effectivement le sevrage n'est pas facile.

J'ai également fait des sevrages de benzos, et c'est vrai que les symptômes se ressemblent ( agitation, chaud et froid, impatiences, insomnie...) mais pour moi en moins grave.
C'est cependant normal, j'ai pris du Lyrica seulement 6 mois, et du Tranxene pendant plus de 20 ans...
Mais bon, sevrage il y a, c'est un fait.

Je m'étais un peu renseigné lorsqu'on m'a prescrit le Lyrica , et j'ai remarqué que plusieurs personnes se plaignaient du sevrage d'avec cette molécule, aussi ai-je fait attention (pas pris longtemps et limité les doses).
Bref, ce que tu dis ne m'étonne pas.
Tout ce que je peux te conseiller, c'est de descendre par palliers, petit à petit, comme avec les benzos ( et le reste, d'ailleurs).

Et toi, tu as eu quoi comme effets désagréables ?

Cordialement,
Blastfunk.

PS: je rajoute que les bénéfices ce ces molécules sur les douleurs neuropathiques me semblent pour le moins discutables, ça n'a pas terriblement bien marché sur moi.

Merci pour ce retour,
J'espère répondre au Bon endroit, je ne comprends pas encore le mode opérationnel de psychoactif.

Le syndrôme de sevrage se manifeste de bien des manières en ce qui concerne mon corps.
Je suis partie de 1500mg en janvier 2018 pour être arrivée aujourd'hui à 150mg.
Le plus gros effet fut chez moi une suspicion d'Avc pendant 6 heures je ne pouvais plus me tenir droite, et encore moins me lever,comme une déconnexion....
Puis des douleurs à type d'épingle dans le corps, un brouillard cérébral important d'autres fois puis une fatigue intense. Période aussi où je suis tellement tendue que je me déplace le bassin, parfois je dois réfléchir pour respirer puis aussi des crises de pasmophilie. Yeux qui brûlent.
Je n'ai pas tout ceci en même temps mais par vagues régulières qui s'installent systématiquement après la nouvelle baisse de gabapentine. C'est tellement invalidant parfois que je désespère de retrouver un bon équilibre.
Puis je reviens sur de bonne périodes que certains nomment fenêtre de confort.
Je pense qu'il va me falloir encore plusieurs mois pour en sortir totalement. Je fais la méthode du titrage par l'eau pour réduire puisque les doses que je prends aujourd'hui n'existent pas en conditionnement en dessous de 100mg et puisque je fractionne sur trois périodes Mat midi et soir 70 mg 50 mg puis 30 mg.
Les groupes américains d'entre aide sont là pour donner des bonnes méthodes.
Voilà :