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Des chercheurs en génétique affirment en substance que les amateurs de bière ou de vin se voilent la face en disant boire pour la finesse du goût. En réalité, c'est bien l'effet psychoactif de l'alcool sur le cerveau qui les attire.Idem pour le café: les humains ont appris à surmonter l'amertume pour la "récompense mentale" fournie par la caféine.Des généticiens de l'université américaine Northwestern, dans une étude publiée jeudi dans la revue Human Molecular Genetics, ont cherché à identifier les gènes gouvernant nos préférences de boissons.Au départ, ils se... Il reste 80% de l'article à lire.
Pour ceux qui veulent plus de détails (mais in english, sorry)
https://cosmosmagazine.com/biology/beer … -not-taste
https://academic.oup.com/hmg/advance-ar … m=fulltext
A genome-wide association study of bitter and sweet beverage consumption
Victor W Zhong Alan Kuang Rebecca D Danning Peter Kraft Rob M van Dam Daniel I Chasman Marilyn C Cornelis
Human Molecular Genetics, ddz061, https://doi.org/10.1093/hmg/ddz061
Published:
02 May 2019
Abstract
Except for drinking water, most beverages taste bitter or sweet. Taste perception and preferences are heritable and determinants of beverage choice and consumption.
Consumption of several bitter- and sweet-tasting beverages has been implicated in development of major chronic diseases. We performed a genome-wide association study (GWAS) of self-reported bitter and sweet beverage consumption among ~370 000 participants of European ancestry, using a two-staged analysis design.
Bitter beverages included coffee, tea, grapefruit juice, red wine, liquor and beer. Sweet beverages included artificially and sugar sweetened beverages (SSBs) and non-grapefruit juices.
Five loci associated with total bitter beverage consumption were replicated (in/near GCKR, ABCG2, AHR, POR and CYP1A1/2). No locus was replicated for total sweet beverage consumption.
Sub-phenotype analyses targeting the alcohol, caffeine and sweetener components of beverages yielded additional loci:
(i) four loci for bitter alcoholic beverages (GCKR, KLB, ADH1B and AGBL2);
(ii) five loci for bitter non-alcoholic beverages (ANXA9, AHR, POR, CYP1A1/2 and CSDC2);
(iii) 10 loci for coffee; six novel loci (SEC16B, TMEM18, OR8U8, AKAP6, MC4R and SPECC1L-ADORA2A);
(iv) FTO for SSBs.
Of these 17 replicated loci, 12 have been associated with total alcohol consumption, coffee consumption, plasma caffeine metabolites or BMI in previous GWAS; none was involved in known sweet and bitter taste transduction pathways.
Our study suggests that genetic variants related to alcohol consumption, coffee consumption and obesity were primary genetic determinants of bitter and sweet beverage consumption. Whether genetic variants related to taste perception are associated with beverage consumption remains to be determined.
Dernière modification par prescripteur (03 mai 2019 à 18:19)
Hors ligne
"Les gens aiment la façon dont le café et l'alcool les font se sentir. C'est la raison pour laquelle ils en boivent", dit Marilyn Cornelis.
J'en suis à me gaver de décaféiné expresso tellement j'aime le goût et peux facilement rejeter un café filtre (a fortiori lyophilisé...) si j'ai obtenu ma dose de caféine.
Idem pour l'alcool, j'ai stocké plus de 15 ans des bouteilles d'alcool forts souvent exotiques, devenues toutes poussiéreuses, et ai finalement jeté le contenu de certaines dans l'évier pour faire de la place...
Là à l'instant c'est certain qu'une petite bière blonde bien fraîche ne me laisserait pas indifférente alors que tout autre alcool ne me dirait rien... La bière si on la sirote lentement, c'est presque de l'alcool LP, avec un petit truc en plus...
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