Peur de rechute vis-à-vis des benzos.

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Para-sanpai homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 May 2019
116 messages
Salut,

je suis nouveau sur le forum, j'ai 19 ans il y'a 6 mois j'ai totalement arrêter les benzos que j'avais commencé suite a une dépression, cela fessait environs un ans que j'en consommais à des doses plutôt costaud, j'avais fais explosé ma tolérance, ce qui me poussait a prendre des doses dangereuses, j'ai plusieurs fois finit a l'hôpital. Les doses les plus costauds que je prenait pouvoir être de l'ordre de 7-8 Stilnox, 200mg de tramadol et 4 comprimé sécable de 100mg de lexomil en une prise d'un coup ( exemple d'une de mes prises il y'a 9 mois ). Les benzo/Opia que j'ai le plus consommer sont : Stilnox, Xanax, Tramadol, Codeine, Opium(parcétamol), lexomil, Seresta, Noctamide, Valium..

J'était dans un état lamentable, je devenais bizarre, j'ai fais énormément de choses que je regrettes et qui ne s'effaceront jamais de ma mémoire, des choses qui me font me détester profondément a cause du mal et du tord que j'ai causé a mon entourage.
Enfin bref, j'ai tout stoppé sans aide extérieur en décembre, sans diminué, du jours au lendemain, le sevrage fût vraiment difficile mais j'ai pu compter sur des proches pour m'aidez. Les mois suivant l'arrêt étais les plus horribles, je prenais conscience des conneries que j'avais fait, des amis que j'avais perdu, je me retrouvais seul.
Impossible pour moi de communiquer avec les autres, je reprenais mes esprits mais je n'arrivais plus à parler librement, j'avais peur de commettre des erreurs en parlant, j'osé plus rire, ni parlé d'ailleurs.
Aujourd'hui il y'a une nette amélioration je reprend confiance en moi, je me dit que tout ça et derrière moi du moins j'essaie de mon convaincre.

Voila, une petite présentation de la pire année de ma vie, sans entré dans les détails dans le but de dire aux personnes pas encore entré dans ça "C'est pas la vie, t'enferme pas dans ça"

Maintenant le vif du sujet, je me sent seul, j'ai besoin d'en parler, mais j'ai personne malgrés les nouveaux amis que je me suis fais, les nombreuses conquêtes ça ne change rien à ma solitude, ma vie est rythmer par beaucoup de sport (22 heures semaines environs ), je cherche a reprendre les études ce qui m'apporte beaucoup de stresse.

Depuis quelques jours je ressent l'envie, non, le besoin de reprendre des benzos, je réussie a résister mais cela devient de plus en plus compliquer, que pourriez vous me conseiller ? Comment pourrai-je faire passé ce besoin ? La consommations de cannabis, d'alcool et de toute autre substance qui altérerait ma pensé sont proscrite..

Merci d'avance,

PARA-SANPAI

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Chêne homme
Banni
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Nov 2018
598 messages
Salut,

Bon, déjà c'est des comprimés de 6mg (ou 12mg dans certains pays) de Lexomil, et non 100mg. Je me serais bien éclaté avec un tel dosage, dans tous les sens du terme.

Depuis quelques jours je ressent l'envie, non, le besoin de reprendre des benzos, je réussie a résister mais cela devient de plus en plus compliquer, que pourriez vous me conseiller ? Comment pourrai-je faire passé ce besoin ? La consommations de cannabis, d'alcool et de toute autre substance qui altérerait ma pensé sont proscrite..

Ben là t'as le choix. La plus "sage" c'est d'aller chercher les causes profondes de cette envie avec une psychothérapie, du chamanisme bref un truc qui te permette de mettre le doigt sur le "pourquoi" de ce comportement. Est-ce à cause du stress ? Mais on peut le gérer différemment. Est-ce à cause d'une envie de défonce ? Dans ce cas t'as l'embarras du choix sans forcément retomber dans les mêmes travers qu'auparavant (et les autres substances qui altéreraient ta pensée... hmhm tu dois toi-même quelques paragraphes plus haut que t'es tombé de haut en voyant le mal que t'as fait sous benzos/opiacés, donc c'est que ces substances doivent altérer un peu l'esprit).

Méditation, sophrologie, yoga... peuvent t'ouvrir à d'autres choses et peut-être réussir à calmer ce craving.

Sinon t'as la solution "pragmatique mais casse-gueule", que j'emploie à l'occasion. Tu vas voir un médecin random, tu te plains de terribles angoisses et si t'es pas entré par erreur dans le cabinet du naturopathe d'à côté, tu devrais ressortir avec ton ordo pour du Lexomil ou autre molécule. Voilà c'est fait, mais à ne faire que très occasionnellement. Perso j'habite dans un coin où les médecins sont pas légion, donc quand j'emploie cette méthode et qu'au bout d'un moment y en a un qui me dit "eh mais jvous reconnais" c'est le signal que j'ai abusé de la technique.

En tout cas je comprends tout à fait cette envie de reprendre des benzos, d'un seul coup. À une époque j'étais pas mécontent d'avoir un coloc qui pouvait me lâcher un lexo de temps en temps (parce que si j'avais la boîte en deux jours c'était plié, plus de lexo, plus de souvenirs).

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Para-sanpai homme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 May 2019
116 messages

Chêne a écrit

Salut,

Bon, déjà c'est des comprimés de 6mg (ou 12mg dans certains pays) de Lexomil, et non 100mg. Je me serais bien éclaté avec un tel dosage, dans tous les sens du terme.

Depuis quelques jours je ressent l'envie, non, le besoin de reprendre des benzos, je réussie a résister mais cela devient de plus en plus compliquer, que pourriez vous me conseiller ? Comment pourrai-je faire passé ce besoin ? La consommations de cannabis, d'alcool et de toute autre substance qui altérerait ma pensé sont proscrite..

Ben là t'as le choix. La plus "sage" c'est d'aller chercher les causes profondes de cette envie avec une psychothérapie, du chamanisme bref un truc qui te permette de mettre le doigt sur le "pourquoi" de ce comportement. Est-ce à cause du stress ? Mais on peut le gérer différemment. Est-ce à cause d'une envie de défonce ? Dans ce cas t'as l'embarras du choix sans forcément retomber dans les mêmes travers qu'auparavant (et les autres substances qui altéreraient ta pensée... hmhm tu dois toi-même quelques paragraphes plus haut que t'es tombé de haut en voyant le mal que t'as fait sous benzos/opiacés, donc c'est que ces substances doivent altérer un peu l'esprit).

Méditation, sophrologie, yoga... peuvent t'ouvrir à d'autres choses et peut-être réussir à calmer ce craving.

Sinon t'as la solution "pragmatique mais casse-gueule", que j'emploie à l'occasion. Tu vas voir un médecin random, tu te plains de terribles angoisses et si t'es pas entré par erreur dans le cabinet du naturopathe d'à côté, tu devrais ressortir avec ton ordo pour du Lexomil ou autre molécule. Voilà c'est fait, mais à ne faire que très occasionnellement. Perso j'habite dans un coin où les médecins sont pas légion, donc quand j'emploie cette méthode et qu'au bout d'un moment y en a un qui me dit "eh mais jvous reconnais" c'est le signal que j'ai abusé de la technique.

En tout cas je comprends tout à fait cette envie de reprendre des benzos, d'un seul coup. À une époque j'étais pas mécontent d'avoir un coloc qui pouvait me lâcher un lexo de temps en temps (parce que si j'avais la boîte en deux jours c'était plié, plus de lexo, plus de souvenirs).

Merci d'avoir pris le temps de répondre je pense que je vais entamer une psychothérapie comme tu me la conseiller

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Chêne homme
Banni
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Nov 2018
598 messages
Tu peux consulter en CMP (Centre Médico-Psychologique), y en a dans pas mal de villes, suffit de se renseigner sur le net. L'avantage, c'est que c'est gratuit. L'inconvénient, c'est que les psys qui y bossent sont pas forcément super renseignés sur les problématiques liées aux drogues.

Tu peux également voir en CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie si ma mémoire est bonne). L'avantage, c'est que c'est également gratuit, et que la drogue c'est un peu leur boulot quoi. L'inconvénient - en tout cas tel que je l'ai vécu, c'est qu'il faut du temps pour avoir un rdv avec un psy.

Après CMP et CSAPA sont fréquemment en contact, donc tu peux tâter le terrain en CMP en demandant s'il y a pas un psy sensibilisé à ce genre de problématique, et éventuellement voir ensuite avec le CSAPA.

Enfin, rassure toi (ou pas en fait), mais le craving de benzos il peut durer longtemps. T'es pas le seul dans cette situation. J'ai passé pas loin d'une année clean et en quelques mois j'ai replongé méchamment - et là j'en sors. Raison pour laquelle j'insiste sur le fait de savoir et comprendre pourquoi tu/on ressens/t ce besoin d'y revenir périodiquement.

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