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- Fladrif
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- Inscrit le 26 Dec 2018
- 1 message
Bonjour à tous,
Je souffre de nombreuses douleurs limitant mon activité. J'ai à peu près éliminé toute activité sportive pour les diminuer. Travailleur indépendant, j'ai aussi diminué mon activité professionnelle (et par conséquent mes revenus) pour souffrir moins.
Mon médecin traitant m'a prescrit du Tramadol LP 100. J'en prends depuis environ 2 ans un comprimé par jour, occasionnellement deux. Au début mes douleurs étaient plus intenses et je prenais aussi de l'Ibuprofène. Je l'ai arrêté depuis. J'ai pour habitude de limiter moi-même ma consommation de médicaments, par méfiance à l'égard des effets indésirables ou par oubli. Je ne prends donc pas suffisamment d'antalgiques pour ne plus ressentir de douleurs et encore moins pour pouvoir reprendre mes activités.
N'ayant pas exposé mes problèmes rhumatologiques à un spécialiste depuis 15 ou 20 ans, j'ai décidé d'en consulter à nouveau un il y a quelques temps. Peut-être des progrès de la médecine ont-ils eu lieu dans le laps de temps, permettant de diagnostiquer et soigner/atténuer les diverses douleurs dont je souffre. De ce côté-là ce fut un nouvel échec. La rhumatologue m'a exprimé qu'elle ne pouvait rien faire pour moi et que je devrai composer avec mes douleurs. Elle m'a aussi montré sa grande inquiétude vis-à-vis du Tramadol. Elle m'a dit que j'étais dépendant et que je devrais me faire aider pour arrêter. Son inquiétude n'est toutefois visiblement pas partagée par mon médecin traitant.
J'ai voulu en avoir le coeur net. J'ai arrêté de prendre du Tramadol depuis une semaine pour voir si j'étais victime de symptômes de sevrage. A part l'augmentation de mes douleurs, et peut-être un peu de fatigue les 2 premiers jours, je n'ai rien perçu. Que dois-je en conclure ? Quelle attitude dois-je adopter ? Plusieurs possibilités :
1. J'ai échappé à la difficulté du sevrage. Ouf. J'en profite pour ne plus en prendre du tout. Ce n'est pas parce que j'ai pu passer l'étape du sevrage facilement aujourd'hui que j'y parviendrai aussi facilement plus tard. Mais, je dois alors composer avec des douleurs plus importantes pour lesquelles toutes les autres méthodes se sont montrées inefficaces.
2. Je reprends le Tramadol LP 100 en sachant que je n'ai pas de raison de m'inquiéter d'un éventuel sevrage.
3. Je peux me permettre de prendre plus souvent 2 comprimés par jour puisque le sevrage n'a pas posé de problème avec un comprimé. Peut-être pourrais-je alors envisager de reprendre le sport et augmenter mon activité professionnelle. Je ne suis toutefois pas convaincu de l'efficacité de la chose. Et la probabilité d'être exposé à un syndrome de sevrage difficile à affronter sera plus élevée avec cette dose. Etant plutôt frileux vis-vis de l'usage des médicaments, et ayant lu ce que j'ai lu depuis sur ce site à propos du Tramadol, je ne me vois pas aller au-delà de 2 comprimes de LP 100 par jour.
Qu'en pensez-vous ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Je souffre de nombreuses douleurs limitant mon activité. J'ai à peu près éliminé toute activité sportive pour les diminuer. Travailleur indépendant, j'ai aussi diminué mon activité professionnelle (et par conséquent mes revenus) pour souffrir moins.
Mon médecin traitant m'a prescrit du Tramadol LP 100. J'en prends depuis environ 2 ans un comprimé par jour, occasionnellement deux. Au début mes douleurs étaient plus intenses et je prenais aussi de l'Ibuprofène. Je l'ai arrêté depuis. J'ai pour habitude de limiter moi-même ma consommation de médicaments, par méfiance à l'égard des effets indésirables ou par oubli. Je ne prends donc pas suffisamment d'antalgiques pour ne plus ressentir de douleurs et encore moins pour pouvoir reprendre mes activités.
N'ayant pas exposé mes problèmes rhumatologiques à un spécialiste depuis 15 ou 20 ans, j'ai décidé d'en consulter à nouveau un il y a quelques temps. Peut-être des progrès de la médecine ont-ils eu lieu dans le laps de temps, permettant de diagnostiquer et soigner/atténuer les diverses douleurs dont je souffre. De ce côté-là ce fut un nouvel échec. La rhumatologue m'a exprimé qu'elle ne pouvait rien faire pour moi et que je devrai composer avec mes douleurs. Elle m'a aussi montré sa grande inquiétude vis-à-vis du Tramadol. Elle m'a dit que j'étais dépendant et que je devrais me faire aider pour arrêter. Son inquiétude n'est toutefois visiblement pas partagée par mon médecin traitant.
J'ai voulu en avoir le coeur net. J'ai arrêté de prendre du Tramadol depuis une semaine pour voir si j'étais victime de symptômes de sevrage. A part l'augmentation de mes douleurs, et peut-être un peu de fatigue les 2 premiers jours, je n'ai rien perçu. Que dois-je en conclure ? Quelle attitude dois-je adopter ? Plusieurs possibilités :
1. J'ai échappé à la difficulté du sevrage. Ouf. J'en profite pour ne plus en prendre du tout. Ce n'est pas parce que j'ai pu passer l'étape du sevrage facilement aujourd'hui que j'y parviendrai aussi facilement plus tard. Mais, je dois alors composer avec des douleurs plus importantes pour lesquelles toutes les autres méthodes se sont montrées inefficaces.
2. Je reprends le Tramadol LP 100 en sachant que je n'ai pas de raison de m'inquiéter d'un éventuel sevrage.
3. Je peux me permettre de prendre plus souvent 2 comprimés par jour puisque le sevrage n'a pas posé de problème avec un comprimé. Peut-être pourrais-je alors envisager de reprendre le sport et augmenter mon activité professionnelle. Je ne suis toutefois pas convaincu de l'efficacité de la chose. Et la probabilité d'être exposé à un syndrome de sevrage difficile à affronter sera plus élevée avec cette dose. Etant plutôt frileux vis-vis de l'usage des médicaments, et ayant lu ce que j'ai lu depuis sur ce site à propos du Tramadol, je ne me vois pas aller au-delà de 2 comprimes de LP 100 par jour.
Qu'en pensez-vous ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Hors ligne
- Sufenta
- Adhérent PsychoACTIF
- 000
- Inscrit le 11 Apr 2015
- 6278 messages
Salut
Je pense que tu n’etais pas assez imprégné pour vraiment avoir un sevrage ..
Perso je garderais le tram pour des usages ponctuels en cas de douleurs invalidantes..
Peu être demander du 50mg en LI et prendre du paracetamol avec.
Parle en a ton médecin car mieux vaut un suivit médical.
Amicalement
Je pense que tu n’etais pas assez imprégné pour vraiment avoir un sevrage ..
Perso je garderais le tram pour des usages ponctuels en cas de douleurs invalidantes..
Peu être demander du 50mg en LI et prendre du paracetamol avec.
Parle en a ton médecin car mieux vaut un suivit médical.
Amicalement
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- ontheverge
- Wiser
- 000
- Inscrit le 30 May 2014
- 157 messages
- Blogs
Pour être accrochée au Tramadol depuis plus de 4 ans, et essayer de m'en défaire depuis des mois, vraiment, si tu as pu arrêter facilement, ne retente pas le diable.
Je ne peux pas te dire à quel point c'est un handicap d'être addict, surtout que je le prends pour un problème qui pourrait redevenir très handicapant à l'arrêt du Tramadol, et pourtant, toujours préférable au mal que la prise de tramadol au long cours me fait.
Ce n'est pas qu'un problème d'addiction, c'est aussi que j'ai remarqué qu'en dehors de m'aider avec mes problèmes intestinaux, ca me donne des douleurs musculaires et j'ai la peau beaucoup plus sensible, donc je souffre beaucoup plus qu'une personne normale.
Les tensions musculaires se traduisent par des maux de tête violents, des meux de muscles, des difficultés à dormir.
L'hypersensibilité de la peau aussi est un gros problème: rien qu'un exemple; avec mon ami, on a fait de l*épilation au laser.
Pour moi, on a mis de l'Emla pendant 2h avant, sachant que je n'ai plus aucune résistance à la douleur externe depuis que je prends du Tramadol.
Pour les gens normalement, l'épilation au laser fait mal sur le coup, puis c'est plus ou moins terminé ou supportable.
Pour moi, malgré la pose de crème anesthésiante, déjà on n'a pas pu faire toute la zone que je voulais, et surtout après, j'ai ressenti la plus intense douleur de ma vie pendant 45 mn, mais de la douleur à vomir, jusqu'à ce que je prenne de l'ibuprofène.
Jamais les gens n'avaient vu une réaction pareil après le laser, pourtant, la fille avait mis le laser à très faible intensité.
Alors voilà, en gros, à part pour mes douleurs intestinales, le Tramadol accroît mes autres douleurs, et je pense que si tu as moyen de rester loin de ca, et en prendre très occasionnellement si tu ne peux pas faire autrement, c'est une chance.
Après, je ne suis pas dans ton corps et tu ressens peut-être la chose différemment, mais rien que pour le risque d'addiction, à ta place je ne recommencerais pas.
Je ne peux pas te dire à quel point c'est un handicap d'être addict, surtout que je le prends pour un problème qui pourrait redevenir très handicapant à l'arrêt du Tramadol, et pourtant, toujours préférable au mal que la prise de tramadol au long cours me fait.
Ce n'est pas qu'un problème d'addiction, c'est aussi que j'ai remarqué qu'en dehors de m'aider avec mes problèmes intestinaux, ca me donne des douleurs musculaires et j'ai la peau beaucoup plus sensible, donc je souffre beaucoup plus qu'une personne normale.
Les tensions musculaires se traduisent par des maux de tête violents, des meux de muscles, des difficultés à dormir.
L'hypersensibilité de la peau aussi est un gros problème: rien qu'un exemple; avec mon ami, on a fait de l*épilation au laser.
Pour moi, on a mis de l'Emla pendant 2h avant, sachant que je n'ai plus aucune résistance à la douleur externe depuis que je prends du Tramadol.
Pour les gens normalement, l'épilation au laser fait mal sur le coup, puis c'est plus ou moins terminé ou supportable.
Pour moi, malgré la pose de crème anesthésiante, déjà on n'a pas pu faire toute la zone que je voulais, et surtout après, j'ai ressenti la plus intense douleur de ma vie pendant 45 mn, mais de la douleur à vomir, jusqu'à ce que je prenne de l'ibuprofène.
Jamais les gens n'avaient vu une réaction pareil après le laser, pourtant, la fille avait mis le laser à très faible intensité.
Alors voilà, en gros, à part pour mes douleurs intestinales, le Tramadol accroît mes autres douleurs, et je pense que si tu as moyen de rester loin de ca, et en prendre très occasionnellement si tu ne peux pas faire autrement, c'est une chance.
Après, je ne suis pas dans ton corps et tu ressens peut-être la chose différemment, mais rien que pour le risque d'addiction, à ta place je ne recommencerais pas.
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- BUPREZZ
- Banni
- 000
- Inscrit le 04 Jan 2019
- 7 messages
Le tramadol est un opioïde, comme les autres, dit 'faible' mais en réalité, cet aspect est variable et dépend de la dose.
Un opioïde fort comme la morphine, mais à faible dose (30 mg) est plus faible que du tramadol à 200 mg et plus par jour. C'est une idée qui progresse de plus en plus dans le milieu des professionnels de la douleur, même si de nombreux médecins pensent que codéine et tramadol sont plus anodins que morphine ou oxycodne, ce qui est faux, bien sûr.
Le fait que codéine et tramadol, tout comme les médicaments à base d'opium (comme Izalgi et Lamaline), ne soient pas classés comme des stupéfiants participe au sentiment d'innocuité de ces molécules.
Au-delà de ces remarques, les opioïdes ne sont pas très efficaces sur des pathologies rhumatologiques chroniques (comme les lombalgies), pas plus que les AINS et surtout moins qu'une activité physique régulière, qui reste le meilleur traitement.
http://www.doctissimo.fr/html/sante/pri … ort_02.htm
Et enfin, il faut faire le distinguo entre addiction et dépendance. La dépendance est une adaptation de l'organisme à l'exposition prolongée d'une molécule (opioïde, alcool, etc...) qui se manifeste par l'apparition de signes de sevrage en cas d'arrêt brutal.
Mais cela ne signifie pas qu'il y a une addiction au produit. L'addiction implique une perte de contrôle, du craving, et d'autres critères qui ajoutés les uns aux autres permettent d'établir un diagnostic d'addiction plus ou moins sévère.
Le tramadol est le médicament antalgique le plus meurtrier en France (près de 50 % des décès par antalgique), devant la morphine et l'oxycodone (avec bien sûr un nombre de personnes exposées plus important), mais quand même.. (pour un médicament que beaucoup [médecins et patients] imaginent sans danger)
Un opioïde fort comme la morphine, mais à faible dose (30 mg) est plus faible que du tramadol à 200 mg et plus par jour. C'est une idée qui progresse de plus en plus dans le milieu des professionnels de la douleur, même si de nombreux médecins pensent que codéine et tramadol sont plus anodins que morphine ou oxycodne, ce qui est faux, bien sûr.
Le fait que codéine et tramadol, tout comme les médicaments à base d'opium (comme Izalgi et Lamaline), ne soient pas classés comme des stupéfiants participe au sentiment d'innocuité de ces molécules.
Au-delà de ces remarques, les opioïdes ne sont pas très efficaces sur des pathologies rhumatologiques chroniques (comme les lombalgies), pas plus que les AINS et surtout moins qu'une activité physique régulière, qui reste le meilleur traitement.
http://www.doctissimo.fr/html/sante/pri … ort_02.htm
Et enfin, il faut faire le distinguo entre addiction et dépendance. La dépendance est une adaptation de l'organisme à l'exposition prolongée d'une molécule (opioïde, alcool, etc...) qui se manifeste par l'apparition de signes de sevrage en cas d'arrêt brutal.
Mais cela ne signifie pas qu'il y a une addiction au produit. L'addiction implique une perte de contrôle, du craving, et d'autres critères qui ajoutés les uns aux autres permettent d'établir un diagnostic d'addiction plus ou moins sévère.
Le tramadol est le médicament antalgique le plus meurtrier en France (près de 50 % des décès par antalgique), devant la morphine et l'oxycodone (avec bien sûr un nombre de personnes exposées plus important), mais quand même.. (pour un médicament que beaucoup [médecins et patients] imaginent sans danger)
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- ca_ira_mieux
- Nouveau Psycho
- 010
- Inscrit le 23 May 2019
- 198 messages
Salut Fladrif,
Je vois que tu n'es pas passe depuis un moment sur le forum mais j'espere que tu auras ce message.
D'apres ce que tu decris de tes problemes articulaires, je mets grandement en doute le medecin que tu as vu. C'est abherant qu'un medecin dise un truc comme "non rien a faire pour tes douleurs articulaires, bye"..
Je te recommande le service rhumato de l'hopital Ambroise Pare. Il y a de l'attente avant d'avoir un rendez-vous, donc essaie de les appeler au plus tot.
Comme ca tu seras face a une equipe medicale competente qui te fera les examens qu'il faut pour trouver un traitement qui te permettra d'ameliorer ta situation.
Ne reste surtout pas comme ca. Ils vont t'aider.
Bon courage a toi
Je vois que tu n'es pas passe depuis un moment sur le forum mais j'espere que tu auras ce message.
D'apres ce que tu decris de tes problemes articulaires, je mets grandement en doute le medecin que tu as vu. C'est abherant qu'un medecin dise un truc comme "non rien a faire pour tes douleurs articulaires, bye"..
Je te recommande le service rhumato de l'hopital Ambroise Pare. Il y a de l'attente avant d'avoir un rendez-vous, donc essaie de les appeler au plus tot.
Comme ca tu seras face a une equipe medicale competente qui te fera les examens qu'il faut pour trouver un traitement qui te permettra d'ameliorer ta situation.
Ne reste surtout pas comme ca. Ils vont t'aider.
Bon courage a toi
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