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Dernière modification par Manuel (09 juin 2019 à 08:39)
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@RLSP82 "et ce jour viendra hélas, crois moi." , comment te dire ...NON et va te faire foutre...
Wow, du calme, je pense que ce que RLSP82 voulait dire, c'est qu'un jour tu allais te retrouver en difficulté quelconque (boulot, famille...) et qu'à ce moment faut faire gaffe à pas replonger ; et non qu'un jour viendra où tu replongeras forcément. Y a sans doute eu mauvaise interprétation, inutile de monter direct dans les tours et d'insulter.
Alors le Temgesic c'est possible de le découper, il y a un "L" gravé sur le cachet alors en pressant à cet endroit, il se coupe en deux parts égales,
Merci pour cette info, elle me sera utile... un jour
et pour mon bilan hépatique rien du tout je suis même en super forme étonnant ! après pour les efferalgans codéinés je faisait le séparation codeine/paracetamol par cold water...
Alors les médecins doivent flipper direct quand on monte au-delà du gramme de codéine/jour parce que celui qui m'a mis sous buprénorphine m'a demandé de faire urgemment un bilan hépatique (qui s'est révélé nickel aussi). Peut-être qu'ils imaginent qu'on ingère systématiquement le paracétamol avec (alors que je prenais du Tussipax et autres spécialités sans paracétamol) ; ou qu'ils ont peur parce qu'ils ont lu que le foie avait un "maximum de codéine à métaboliser en morphine en 24h" et se demandent si le reste ne va pas surcharger et pourrir l'organe.
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Gné ?! Obligé de passer à 16mg de subutex à cause d'une hyperémèse due au cannabis ? Non, tu dois te tromper, le subutex c'est un traitement de substitution aux opiacés, donc il devait tourner à l'héro, codéine, morphine etc etc et pas à petites doses parce que 16mg c'était jusqu'à il y a peu la posologie maximale en prescription initiale.
Charlie1603 a écrit
La première fois qu'il a essayé d'arrêter le sub, (à savoir qu'il ne veut pas arrêter progressivement mais à la dure) je lui ai dit qu'il resterait chez moi, qu'il serait tranquille et que je m'assurerai qu'il ne manque de rien. Au bout de plus d'une semaine, nous en étions toujours au même point mais je ne dormais plus non plus. Ça je savais que ça allait arriver. Mais en dehors de ces désagréments, ce que je ne savais pas c'est qu'il allait être extrêmement méchant avec moi. Il ne m'a pas fait de mal physiquement, mais moralement, avec les mots. Je l'ai très mal vécu bien que pas aussi mal que lui. Au final, ça n'a pas marché, les effets du manque ont duré trop longtemps et il a repris.
La seconde fois, il a voulu faire ça tout seul mais il n'y est pas arrivé non plus et je n'étais pas la.
Aujourd'hui, il est parti vadrouiller quelques temps et il me dit qu'il veut arrêt de nouveau. A la dure bien sur. Il m'a alors demandé de chercher pour lui, qui n'a pas internet, de l'aide pour savoir quoi prendre en cas d'insomnie, diarrhée, vomissement etc ? Qu'est ce qui peut le plus aider pour vivre le manque un peu mieux ?
Il veut arrêter le sub, parfait, mais pour commencer il est à combien de mg actuellement ?
Arrêter à la dure est vraiment la pire des choses à faire avec les traitements de substitution : les effets du manque physique sont très longs (souvent plus de 15 jours, voire un mois), le manque psychologique est souvent considéré comme terrible à vivre et est cause de rechute...
Il a voulu arrêter avec toi à ses côtés, ça a foiré et tu en a pris plein la gueule (parce qu'une personne en sevrage, même de tabac, est souvent irritable) ; puis sans toi et ç'a à nouveau foiré, et là il veut retenter le truc ? On dirait qu'il ne tire pas de leçons de ses précédentes expériences...
Au sujet des médicaments pour pallier au manque, on dit souvent :
- diarrhée -> imodium
- vomissements -> vogaléne
- sommeil -> tranquillisants ou hypnotiques puissants, souvent de la famille des benzodiazépines, qui peuvent rendre accro et vu le passif de ton homme y a moyen qu'il se mette dedans facilement...
Après on conseille également souvent de prendre beaucoup de douches, ça aide (pour le chaud/froid) et d'aller marcher ou faire du sport, c'est compliqué mais paraît que ça détend, permet de penser à autre chose et d'avoir moins mal.
Mais voilà, repartir sur un arrêt sec alors qu'il se traîne déjà ces échecs, qu'on sait statistiquement que le sevrage sec d'opiacés entraîne des rechutes chez une très grosse majorité des sujets, que ton mec est passé par d'autres drogues (donc risque de grosse compensation avec un autre produit pour remplacer le sub), ça me paraît pas être l'idée du siècle.
Autant qu'il discute avec son médecin (généraliste ou en CSAPA) d'une baisse, d'un switch vers une autre molécule si le sub ne lui convient pas, ou d'une hospitalisation pour arrêter les opiacés/opioïdes (protocole catapressan par exemple).
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Manuel a écrit
Alors prenez ce post comme un remerciement et un espoir pour celles et ceux qui veulent décrocher courage vous allez y arrivez !!
Bravo pour ce début réussi d'un sevrage des opiacés .
Si je viens te remercier, je tiens aussi à te mettre en garde. Si tu as réussi une étape qui est le sevrage physique, l'histoire ne s'arr^te pas à ce point là.
Si tu as une chance de cocu, tu peux voir naître par exemple une histoire d'amour qui pourrait éventuellement te faire passer à côté de ce qui s'appelle le PAWS (syndrome post sevrage).
Mon but n'est absolument pas de rabaisser ta joie mais de te mettre en garde. En mai 1989, j'ai fait un sevrage à l'hôpital de la codéine (6 ans de conso quotidienne). Je suis ressorti très faible, mais physiquement sevré, sans manque opiacé. Je suis parti faire une convalescence de 3 mois dans la maison de famille magnifique en Lozère. Au bout de six semaines, je me suis réveillé un matin avec un niveau d'angoisse encore jamais atteint dans ma vie. Une angoisse à l'état pur qui ne cédait qu'avec un grand verre de pastis pur ou une bouteille de vin cul sec.
Je suis sorti de ce trou sans fond deux ans après, en passant assez près de ma propre mort et par un alcoolisme ravageur.
En te lisant, j'ai bien ressenti l'euphorie qui t'habite. Profites de cette euphorie pour prévenir cette dépression du système nerveux qui touche quand même pas mal de personnes ayant vécu un sevrage opiacé à l'aide d'un TSO. Pour ma part, je suis sous méthadone depuis 18 ans et à un dosage bien calé.
Je ne sais pas ce que tu peux mettre en place dans le choix entre les thérapies comportementales, la méditation, les arts martiaux, l'amour, le cannabis thérapeutique qui s'avère être une aide précieuse dans les suites de sevrage (qu'il soit opiacé, alcool ou autre) ou tout autre pratique permettant de faire face au rééquilibrage de tes neurotransmeteurs sans y laisser trop de plumes.
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (20 juin 2019 à 09:00)
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Dernière modification par Charlie1603 (22 juin 2019 à 14:57)
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Dernière modification par RLSP82 (22 juin 2019 à 17:25)
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