Argumentations entre sevrage hospitalier et ambulatoire

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Bonsoir mido, big',

D'après les témoignages que j'ai eus et ce à  quoi j'ai été invité et confronté, je pense que le sevrage en centre hospitalier est différent par rapport à  celui d'un centre psychiatrique. Pour celui-ci perso, je dirai que la disparité des personnes hospitalisées peut être un atout : cela permet de relativiser.

L'aide pharmaco peut être aussi différente. L'un et l'autre des "traitements d'appoint" qui m'ont été proposés avaient chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais il s'agissait d'un sevrage différent de celui de la métha que j'ai fait en ambulatoire (ou que j'aurai pu faire en hospitalier normal). L'environnement itou.

Mais il me semble clair qu'il faut y aller quelque soit l'endroit avec une motivation certaine et l'envie de réussir. Si c'est pour entrer en état d'échec, c'est pas la peine. De plus ça peut être une expérience laissant des séquelles psychologiques qui ne favoriseront pas à  mon avis une nouvelle tentative. Mais si je connais des personnes qui ont remis ça plusieurs fois malgré des échecs consécutifs.

Il faut "beaucoup" de volonté et être prêt. Quand je dis beaucoup, non seulement c'est très subjectif, mais il y a aussi la notion de se reposer sur les soignants. Quand la volonté fait défaut, ça peut être très utile. C'est ce pourquoi je parlais de la confiance à  avoir dans le personnel médical. Et je pense qu'il vaut mieux suivre le traitement qui est donné plutôt que de tricher. De toute manière, ça se voit tôt ou tard... Dans les réactions physiques, psychiques ou comportementales.

Mido, tu as une bonne raison (médicale) pour le faire ; et tu dis avoir galéré pour obtenir cette place et ce sevrage. Ce sont des atouts dans ta poche. Preuve de ta volonté et nécessité apparente de le faire. Essaies d'y penser...  Et si tu le peux, prends ton temps...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Salut mido, comme je l'avais déjà  dit, perso je suis contre le sevrage en psychiatrie, car bien, souvent, leurs "clients" ressortent avec une autre dépendance souvent plus dure qu'avant de rentrer.
Sans parler du fait, que souvent le personnel n'es pas former au sevrage.

N'oublions pas que "certains" centre psy servent de prison car il n'y as plus de place dans ces dernières (rempli à  environ 400%) mais je m'égare.

Mais il y'as aussi une net différence entre les personnes qui entre en psy "forcé" et celles et ceux qui y vont "volontairement".
Avec tes problèmes de santé en plus, le sevrage ambulatoire s'avère difficile, mais méfies toi de certaines "prédiction" de médecin, car j'ai l'impression que pour certains c'est un jeux d'effrayer les toxs, sans compter l'hypocondrie que l'on développe dans ces moments là .

Si tu peux te le permettre, je te conseillerai d'essayer, au pire, de "voyager" pour aller ailleurs voir si il n'y aurai pas un centre ou tu te sente mieux, car le plus important n'es pas trop ce que nous pouvons te dire, mais ton ressentie.

Si tu es vraiment motivée et que tu te sente à  l'aise là -bas, fonce.

J'espère que tu y arrivera, bon courage

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mido
Nouveau membre
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12 messages
salut, et un grand merçi a vous, pour vos réponses, ça y est, demain je rentre en hp, finie la liberté pour un mois, en ce moment je suis a 65 mg, bien q'hier soir j'ai craqué, trop de pressions de la part de mon entourage, j'ai repris 20 mg + 2 atharax 100 mg cette nuit, ce matin j'ai pris 60 mg, faut voir, de toute façon il compte me diminuer de 15 mg par semaine moi j'aurai préféré en chier une bonne fois pour tout et en finir
, passer directo a 0 mg, mais parait'il qu'un sevrage brut c'est trop violent, personne dans le corps médical me l'a recommandé, il y a du avoir des grosses galeres avec ce genre de sevrage, qui sont passéés sous silence!...mes douleurs dorsales se réveillent, j'aurai bien aimer savoir s'il y a une personne dans notre cas qui a arreté la metha direct avec un dosage au dessus de 50 mg et qui en prenais depuis de longues années, au dessus de 10 ans si il y a a parmi vous n'hesitez pas a me contacter, ça rassure, a bientot tout le monde, je vous raconterai tout ça en rentrant, je serai enfin libre!.....

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asum
Nouveau Psycho
Inscrit le 18 Oct 2008
143 messages
salut mido!
jsuis ancien substituer qui ai passer par l'hp pour sevrage metha voila 5 ans!
aujourd'hui jsuis artisan et mariè ya 3 ans!
micky dit    "Salut mido, comme je l'avais déjà  dit, perso je suis contre le sevrage en psychiatrie, car bien, souvent, leurs "clients" ressortent avec une autre dépendance souvent plus dure qu'avant de rentrer"
ben pour moi qui a passer 1 ans et demi pour sevrage en hp jen suis ressorti avec 5 neuroleptiques differend(qui mon bien aider) et jmen suis debarasser a la sortie en 1 mois environ sans problemes.
j'en aurais a raconter sur l'hp!
ils font defois n'importe quoi et a nous d'etre aussi vigilant!
pour ma part jsuis parti directement de l'hp a un centre therapeutique a toulouse "en boulou" , 8 mois,ceux qui a ètè tres important pour moi  ,et sans ce centre j'en serai pas la!
moi je pense que ta bien fait, car sais tout ce qui existe pour faire un bon sevrage ,malheuresement en hp!!
je voulais juste aussi te dire que le sevrage ne sauras qu'une etape,la sortie faut que tu la prepare car ca sera aussi important que ton sevrage!!!
bon courage a toi mido
amitier asum

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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Ben je suis content de voir que ça marche. Ma grosse angoisse sur l'HP est, le manque de savoir du personnel, pas trop adapté à  un sevrage, je pense.
Je pense quand même que ça doit être plus dur que dans un centre de substitution avec du personnel qualifié en la matière....

Mido, pour ton sevrage, suis ton médecin, lors de mon séjour en centre, j'ai tout arrêter du jour au lendemain et je ne voulais pas de leurs traitement de substitution, conclusion, j'ai frapper une infirmière le 1er jour, tentative de fugue le 2eme. Au début de la 3eme semaine, je leurs es demander des cachets, car je commençais à   en avoir ras-le-cul de m'énerver sur tout le monde. Combien de patient me fuyaient....
J'étais super mal, je vivais a la rue quelques jours auparavant, et là , d'un coup, plus de drogues, plus de liberté. Au début, j'ai frôler l'internement psychiatrique, car sans traitement, ce fut très dur. Je m'étais teint ma grande crête en rouge, et me faisait des peintures de guerres sur le visage.

Sans compter les risques très élevé de faire des crises d'épilepsie la première semaine d'arrêt.

Dernière modification par mikykeupon (23 avril 2009 à  11:17)

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bighorsse femme
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j'étais entrée en psychiatrie pour arréter la substitution au temgésic, que je shootais comme on le fait avec le subutex....j'en suis sortie blindée de neuroleptiques, benzo, antipsychotique (or je n'ai jamais délirer, ni rien qui aurait pu justifier de tels traitements) , antidépresseur...jamais je n'aurai du accepter ces traitements; jamais!!!! ma confiance a totalement été trahi par ces gens, sur tous les plans!! boulot: on a supprimé le sous X et envoyé un relevé à  mon employeur; conclusion : perte de mon travail; mise en invalidité (il vous faut avoir un peu d'argent que m'a dit le psychiatre) j'étais un tel légume que je n'ai pas pu me défendre, partir, sauver ma vie!!!!! depuis je galère; oh un an après j'ai tout jeté, comme ça d'un coup...faut dire avec leur vacherie j'allais crevée..épilepsies à  répétition!!! qui subitement ont arrêtées de se produire quand j'ai tout jeté.......
allez ensuite vous présenter à  un autre employeur........................ils se connaissent tous dans le milieu où je travaille!
du courage j'en ai : intérim; usines; ménages etc........................avec un diplôme d'enfer, une expérience professionnelle, un savoir faire, et bien le passé reste tjs le présent dans ce monde!!! sauf bien sur si j'accepte de continuer à  survivre avec des "petits boulots"!!!
alors l'HP........................ mais je sais que pour d'autres , ça peut aider..bien que je n'ai vu personne d'aider là  bas quand j'y ai été!!!!

Dernière modification par bighorsse (23 avril 2009 à  18:14)


l angoisse est le vertige de la liberté

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Bonsoir ou bonjour à  tous,

Un p'tit mot pour vous dire que je vais... nettement... euh... pareil qu'avant :)

Ca va faire un mois sans métha si je ne me trompe pas. J'ai revu mon addicto ili y a 10 jours avant mes "wacances" ; prescription d'Adartrel® en progressif sans dépasser 2x25mg mais au bout de deux semaines je n'ai pas d'amélioration. J'ai toujours des douleurs dans les jambes et un bras qui surviennent la nuit avant l'endormissement ou même pendant hmm Donc je vais le contacter pour savoir si je continue ou pas. Ca ne sert visiblement à  rien mais parfois il faut du temps pour que le médoc fasse effet chez certaines personnes selon la notice...

Bref, ça va plutôt bien malgré tout ; j'ai cassé mes habitudes (ça c'est important) ; je fais pas n'importe quoi mais je n'hésite plus à  vivre "comme je veux", ou comme je peux...

Et puis les vacances m'ont fait du bien. Evidemment wink

Sinon question délai de "sevrage", plus le temps passe et plus la métha fait partie du passé. Plus question en tout cas pour moi d'en reprendre (à  moins d'y être contraint). Je sens une différence sur mon état général (même s'il n'est pas au top pour d'autres raisons). Les différences ce serait trop long à  expliquer (abstrait), c'est un tout. Aussi bien au niveau psychique (perso, social, etc...) que physique.

Au jour d'aujourd'hui, et au risque de me planter, (je reste les pieds sur terre), je dirai que je suis sevré de la métha :)

Et la question-réponse(s) à  1000 € : qu'est-ce que je prends pour les douleurs-impatiences dans les jambes ?

- Rien

- je me lève et ça passe en 20 mn environ

- 1g de paracétamol

- 1 codoliprane les jours de fête (= quand rien n'y fait et que c'est insupportable à  vouloir se tronçonner une jambe ou le bras ) avec la bénédiction "amère" de mon addicto... on doit se revoir !

Pour remédier à  la quatrième réponse qui s'avère exceptionnelle (1 la semaine dernière), mon pharmacien m'a concocté aujourd'hui un cocktail d'aromatothérapie à  base d'huiles essentielles. Plus "cartésien" que moi, on ne trouve pas, mais pourtant je vais essayer. Il m'a dit que certains patients du coin avaient pu baisser leurs traitements morphiniques grâce à  ça... Ca va me coûter dans les 50 € mais au moins j'aurai essayé...

De toute manière, je sais que si ça reste sans effet, ce sera une raison de plus pour reprendre la trithérapie qui s'annonce à  l'horizon... Les douleurs pouvant être dûes au VIH... selon mon autre doc'... Y'a toujours une raison. En tout cas, une chose est sûre, pour la première fois, je peux affirmer qu'elles n'ont rien de psychosomatique.

Il y a plus malheureux que moi, je vais pas me plaindre wink

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loulou reed
Psycho sénior
Inscrit le 01 Nov 2008
916 messages

Pour remédier à  la quatrième réponse qui s'avère exceptionnelle (1 la semaine dernière), mon pharmacien m'a concocté aujourd'hui un cocktail d'aromatothérapie à  base d'huiles essentielles. Plus "cartésien" que moi, on ne trouve pas, mais pourtant je vais essayer. Il m'a dit que certains patients du coin avaient pu baisser leurs traitements morphiniques grâce à  ça... Ca va me coûter dans les 50 € mais au moins j'aurai essayé...

Moi aussi je suis cartésien mais tendance mystique. En tout cas je pense que l'aromathérapie a toute sa place dans le panel des traitements "sérieux". Les odeurs jouent un rôle très important dans la phyché humaine wink


A la recherche de l'euphorie perdue

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
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J'aurais bien voulu tester ça l'aromathotérapie, on verra ça dans quelques temps si mon odorat reviens. Il n'as pas totalement disparu, mais mis à  part des odeurs extrême, je ne fait aucune différence.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Euh... L'aromatothérapie dont je parle, c'est une préparation d'huiles essentielles vendues en petits flacons qui peuvent effectivement être utilisés avec un diffuseur (dont le prix de la marque commercialisée par mon pharmacien est exorbitant).

Perso, il s'agit d'utiliser ce cocktail d'huiles en friction sur les membres. Quelques gouttes de concentré  suffisent. Ca marche à  priori en l'utilisant de cette manière aussi. Les huiles passent très bien la barrière cutanée et pénètrent bien dans les tissus.

Pour ce qui est de l'odorat, ce n'est pas parce que les sens olfactifs sont atténués par l'usage du tabac ou autre que l'organisme ne récupère pas les principes actifs de ces huiles je pense... Il doit bien y avoir passage au niveau des alvéoles pulmonaires même si elles sont déteriorées. A la pharmacie, perso même si je n'ai plus beaucoup d'odorat, le diffuseur, je sens ce qu'il dispense quand il fonctionne...

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bighorsse femme
Banni
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la perte de l'odorat n'est pas toujours due au tabac! dans ce cas là  il n'y a pas de perte véritable, mais juste une atténuation du sens qui va jusqu'à  l'impression de ne rien sentir
dans la vraie perte du sens de l'odorat, dont les causes ne semblent d'ailleurs pas bien établies (à  part quand il y a lésions cérébrales), on ne sent plus aucune odeur, au risque d'ailleurs d'avoir de sacré accident!!! le gaz par ex n'est plus détecté, ni aucune odeur de feu; par contre les fausses odeurs peuvent apparaitre, en général de mauvais gout...
cela doit etre bien dommage de faire de l'aromathérapie sans avoir le sens de l'odorat! il y a quand meme là  une perte de la qualité dans ce soin là  non?
je pense que cette thérapie est une des plus vieille du monde, précédent la médecine, ou en en faisant partie ...mais elle doit etre faite par des gens qui soient vraiment spécialisés, ce dont je doute vu les pinpins qui usent et abusent de certains termes, pour s'enrichir à  bon compte! la santé rapportera tjs!!!

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Salut big,

Je n'ai jamais dit que la perte d'odorat était dûe exclusivement au tabac ; j'ai dit "entre autre"... Et surtout en ce qui me concerne par la même occasion...

Sinon tu dévies un peu là ... Et l'aromatothérapie ne consiste pas exclusivement à  "renifler des odeurs"... J'ai récupéré mon cocktail d'huiles (5 en tout) aujourd'hui. Je vous tiendrai au courant...

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Salut à  tous wink

A force de me dire que je posterai plus tard sur ma situation perso, je vais finir par ne plus poster tôt ou tard parce que j'aurai oublié tongue Donc ayant un peu de temps ce soir, voilà  une "tartine" :

J'en suis où ? Je me le demande... En cours de sevrage, c'est indéniable.

Topo médoc : ça va faire deux mois que j'ai arrêté la métha. Cool. J'ai aussi arrêté l'effexor du matin (comme ça je n'ai plus rien à  prendre au p'tit déj, c'est plus simple ; je suis tranquille, c'est "venu tout seul").

J'ai arrêté les 2,5 mg de Valium que je prenais plus que de temps en temps. Mais, je m'en avale un de temps à  autre quand j'ai une montée d'angoisse le soir et que je suis seul chez moi...

Les douleurs et les insomnnies : les huiles essentielles n'ont pas donné l'effet escompté (à  deux ou trois nuits près) hmm J'ai "perdu" 70 € (si, si... c'était plus cher que prévu) mais j'ai essayé.
C'est pas que ça sent mauvais, mais c'est tenace, je m'en suis pris plein les naseaux, la nuit, pendant presque deux semaines. Depuis j'ai capitulé... Mais je garde en réserve, on sait jamais (et puis vu le prix)...

Je n'ai pas revu de toubib depuis... un bon mois... mais on s'est parlé au téléphone : résultat, j'ai repris mon traitement à  l'Adartrel (pour les jambes) et je l'ai légèrement augmenté (3x0,25mg le soir ; j'avais écrit une boulette plus haut en parlant de 2x25mg) ; ça a l'air de marcher... Je dis ça car depuis quelques jours, j'ai de moins en moins ces raideurs dans les jambes le soir à  partir d'une certaine heure (voir même dans la journée) et la nuit les impatiences, elles ont disparu car je dors à  nouveau presque bien.

Mes nuits sont plus courtes qu'avant même si je fais une sieste de temps en temps. Le fait de "beaucoup" marcher (plus qu'avant) semble arranger les choses aussi...

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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... La suite wink

Topo moral-psycho : si je n'ai pas revu de doc' depuis un moment, on s'est parlé et il a prononcé la phrase que j'attendais et "qui tue" (je résume) :

- Vous avez arrêté la métha depuis quand déjà  ?

- Bah environ un mois et demi...

- Bon, reprenez l'Adartrel et augmentez... On se voit... fin du mois ok ?

J'ai compris ; faut être patient, c'est pô fini... j'en ai encore pour un moment à  en "chier"... Du moins je l'ai senti comme ça.

Bon mis à  part ça, le ressenti... ça dépend des jours... Ca va beaucoup mieux (ouf...) mais c'est pas toujours ça... Je sais, je fais ma chochotte... Nan, nan, c'est pas si simple. J'ai du temps pour réfléchir (enfin je le prends). Et franchement en cinq ans de substitution, à  raison de 30 mn minimum de dialogue tous les 15 jrs (faites le calcul), je n'ai retenu "que" la dernière phrase (plus haut) et celle-ci que mon doc m'avait sorti en octobre dernier :

- Si j'ai bien compris, vous voulez ne plus rien prendre pour l'été prochain ?

- Vi, vi...

Je pense que je n'ai pas forcément mal choisi ma saison. Au moins je sors... Mais l'hiver prochain reste un mystère...

Plus simplement, quand je travaille, occupé, dehors, en compagnie, j'oublie et vis très bien. Mais autant je peux être bien, autant parfois je me sens pas forcément cool... je ne peux pas effacer 5 ans de métha comme ça, d'un revers de pensée(s). Les souvenirs remontent et je les "affronte" mieux qu'avant. Les souvenirs des produits aussi ; mais là  en revanche, je n'ai pas du tout envie de consommer. Je ne cherche pas ça en ce moment.

C'est clair que participer au forum m'apporte beaucoup mais je pense forcément à  la substitution et aux produits en lisant les posts et en répondant tongue C'est donc pas une situation facile, facile... (d'où d'ailleurs les petites vacances que j'avais pris il y a peu...)

En gros, je pense que je traverse une petite déprime, habituelle des sevrages quels qu'ils soient. J'en fais pas une montagne. Globalement, ça va bien. Et puis j'apprends à  construire sur le passé ; ça aide... Je vais pas me renier maintenant. Je m'active, je m'occupe, je fais bosser mon dernier neurone le plus possible et c'est ce qui m'importe le plus ; trouver un nouvel équilibre alliant mon vécu, mon présent et mon futur...

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mikykeupon homme
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Ben bon courage Alain, et pour tes souvenirs avec ton medecin, j'ai eu une longue conversation ce week-end sur la mémoire séléctive, comment le cerveau selectionne les souvenirs à  enfouir, ceux a effacer et ceux à  "guarder".

MON début de réponse est que le cerveau humain "guarde" les mauvais souvenir.
Quel est ton premier souvenir ? Le miens, j'avais 2-3 ans, j'ai voulu aller brancher la guirlande de noel, et j'ai reçu un coup de jus. Sensation désagréable.

Ce qui peut ammener une autre question sur "le plaisir de souffrir". Ce qui dément ma "théorie" et relance le débat....

Déolé pour le H.S., mais cette discussion m'avais beaucoup plu et je n'ai pu m'en empecher.

Sinon, je voudrais prendre des cours de tai-chi pour apprendre a vraiment bien meconnaitre, maitriser mes emotion, et avoir une forme physique convenable, ce quimepermettrais d'avoir une réelle paix du corps et de l'esprit. Le truc c'est que je voudrais prendre ces cours avec un vrai maître, je ne veux pas un cours de soffrologie camouflé, c'est avant tout un art-martial.
Si quelqu'un connais un vrai maître sur la région parisienne ce serais sympa.

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bighorsse femme
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alain
on peut en gros dire que tu vas assez bien dans l'ensemble? en tout cas en te lisant je te trouve assez bien quoi...et en effet la déprime qui suit l'arret de tout prod existe et apparemment tu parviens à  la maitriser (d'ailleurs tu dis "déprime" pas autre chose) , ce qui n'est pas tjs facile!!! en tout cas courage tu es sur ta bonne voie!

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bighorsse femme
Banni
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micky
ah! le sujet de la mémoire est passionnant  non? j'ai appris que les souvenirs étaient tous conservés, les bons comme les mauvais..de plus on peut remonter très loin dans le temps, par ex avec la psychanalyse on peut remonter à  la toute petite enfance...les souvenirs créent des traces mnésiques dans le cerveau, traces qui peuvent etre "reveillées" des années plus tard si des évenements particuliers arrivent...c'est pour cela qu"une meme situation ne crée pas les memes réactions chez les gens!! pour certains une catastrophe naturelle vécue peut  conduire à  un traumatisme grave, pour d'autres non;
le LSD par ex va ainsi etre jugé "dangereux" pour certains, parce que cela éveille en eux trop d'angoisse, pour d'autres cela peut etre une super experience de voyage dans un univers à  la fois connu et inconnu...
ceci pour dire que notre histoire fait aussi notre histoire avec les produits, et que si on les utilisent ce n'est vraiment pas "pour rien"!

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Merci Miky et Big pour vos messages ; ça fait toujours plaisir et ça aide...

Je ne sais pas si je suis sur la bonne voie, mais je trace... ma route wink

Les souvenirs et la mémoire, je ne voulais pas aborder un truc aussi complexe que le fonctionnement du cerveau et la mémoire sélective, etc... Non, c'était beaucoup plus terre à  terre comme réflexion. Je pensais juste à  ces heures de discussion pour une histoire si petite même si elle a duré pendant 5 ans (je parle de la substitution, pas de la consommation).

Je me dis que mon doc' a eu bien de la patience à  entendre sans doute les mêmes questions, débilités et gérémiades pendant tout ce temps ; pour qu'au final, ne se dégagent que deux ou trois choses "d'importance"...

Mais je vais pas faire de la "psycho" ici non plus, c'est pas mon truc wink

Bref, comme vous le dites, ça va pas trop mal, plutôt bien devrais-je dire, même s'il m'a fallu un peu de courage de temps en temps. Mais je ne me plains pas et je suis satisfait de la situation pour le moment. Le principal à  mes yeux étant d'être bien avec moi-même (et tant qu'à  faire avec les autres wink )

ps : mon premier souvenir : je me souviens pas lol Faudrait que je réfléchisse...

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