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Dernière modification par Heashka (14 novembre 2019 à 22:38)
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Dernière modification par Abracabrantesque (14 novembre 2019 à 20:57)
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Dernière modification par Heashka (16 novembre 2019 à 04:22)
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Abracabrantesque a écrit
Hello H K !
Si j'ai bien compris, tu expliques qu'avec une molécule différente, on a des effets différents? Ou bien quel morceau de la molécule fait quoi? Ou je suis passé à côté de quelque chose?
Ca va même bien plus loin, pour une MEME molécule ! selon sa chiralité (l'un des deux reflet du miroir si tu veux), les effets seront différents (exemple en 2spee : la face D de la meth est psychoactive et la phase L de la meth est un simple décongestionnnt).
Pour le morceau de la molécule, en effet c'est bien ce que je voulais expliquer. Par exemple dans l'industrie pharmaceutique, il est reconnu que dans une grande majorité, mettre un groupe méthyl à un médicament augmente le temps d'action voir l'intensité et la puissance :)
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Quand un laboratoire découvre une drogue, celui-ci va progressivement essayer d'enlever tous les groupes chimiques jusqu'à épurer au maximum la molécule.
Puisque tu parles d'épuration.
Pourquoi le polamidon est différent de la méthadone bouchara ?
Levomethadone pour les allemands et soupe au miroir pour les autres ?
Le choix est délibéré, non ?
L'industrie pharma à pris la même option pour le THC que pour la méthadone allemande. Aba pouquoi ?
Ces choix ont forcément des conséquences mais pour le THC, l'échec semble programmé dans l'œuf.
http://www.who.int/medicines/areas/qual … Review.pdf
Ce qui est stupéfiant c'est l'axe de recherche de l'industrie pharma ici :
Chemical Name: (6aR,10aR)-6a,7,8,10a-tetrahydro-6,6,9-trimethyl-3-pentyl-6Hdibenzo[b,d]pyran-1-ol
Qu'une seule molécule soit testée sans aucun autre cannabinoïde, je peux comprendre, la démarche passe par l'étude d'un isomer, un deuxième d'une deuxième molécule à part avant de réunir les deux pour les étudier simultanément.
C'est ce modèle qui freine aussi l'accès au savoir, pour étudier les cannabinoïdes raisonnablement car le modèle actuel demanderait des moyens exponentiel si on devait aller au delà de deux molécules combinées. Ce qui a été réalisé pour THC et CBD.
Ce modèle est incontestable pour moi, mais il va falloir l'adapter. C'est une forme de rigueur fondamentale que je ne conteste pas.
Ajouté à cela qu'ils ont dev un isomer bien plus potent que le plus potent des Delta* THC pris de la manière la plus erratique possible, à l'oral, (Dronabinol) pas étonnant que patients pharmaciens et médecins préfèrent la voie de la vaporisation de différents cultivars permettant de moduler l'action en dehors du dosage. Ce que permet le full spectrum.
La voie digestive en plus va accentuer la lourdeur des métabolites dans le sang. On peut pourtant anticiper cet écueil sans s'écarter de la rigueur nécessaire.
La pilule du coup passé mal, c'est pas un mauvais jeu de mot, la plante est plus efficace qu'un seul isomer.
C'est pour cela que médecins et pharmaciens préfèrent disposer d'un panel de cultivars à vaporiser ou différentes teintures full spectrum pas pasque ce sont des hippies qui idéalisent une plante, parceque c'est nettement plus efficace.
Ce choix d'utiliser l'isomer décrit dans le pdf parait totalement aberrant.
On se croit dans les années 60 ou 70. Retour vers le passé.
Effets erratiques, dosages et absorptions erratiques, biodispo imprévisible... Métabolites différents.
Beaucoup trop de mauvais choix à mon goût.
Based on an alternate monoterpenoid numbering system, ?9-THC is also known as ?1-THC (see: chemical structure above). The pharmacological activity of ?9-THC is stereospecific; the (-)-trans isomer (dronabinol) is 6-100 times more potent than the (+)-trans isomer depending on the assay (Dewey et al., 1984). Preparations of dronabinol can be administered by mouth (oral, sublingual or buccal), as rectal suppositories, pulmonary (smoked, inhaled with a vaporizer, aerosolized or nebulized), intravenously, topically (ophthalmic application), or with transdermal delivery systems (Grotenhermen, 2004). Receptor binding: To date two cannabinoid receptors have been identified, the CB1 (cloned in 1990) (Matsuda et al., 1990), and the CB2 receptor (cloned in 1993) (Munro et al., 1993), exhibiting 48% amino acid sequence identity. Besides their difference in amino acid sequence,
Pourquoi dans ce cas démarrer avec cet isomer à l'oral ?
Merci du partage même si tu vas un peu vite pour moi.
Dernière modification par Mister No (16 novembre 2019 à 12:38)
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