testing à Paris

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Analyse qualitative (Chromatographie en couche mince) tous les jeudi de 18h00 à 21h00 au 9 rue de Beaurepaire CAARUD République;  metro République.

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En haut la cocaine. Juste dessous le levamisole. Tout en bas le paracetamol. A gauche la coke pure de reference. Au milieu mon produit ; a droite le levamisole pur de reference et le paracetamol de reference.
Je sais donc qu'il y a de la cocaïne, du levamisole et du paracétamol. Aucune idée des %.
Le levamisole est introduit dans les pays de production, il y en a dans la plupart des échantillons.
Le paracétamol est introduit comme coupe  ensuite. C'est plus rare.
Je sais qu'il n'y a pas de toxique notoire comme strychnine etc.
Je n'exclue donc pas cet échantillon pour une injection. A moi de tester le bon dosage....


et:
Un article d'Inrocks sur le sujet.
https://abonnes.lesinrocks.com/2019/10/ … s-en-club/
Le voici:

Depuis la fermeture administrative du club parisien Dehors Brut, suite à une mort par overdose le 1er septembre, le débat sur la prévention a repris. Méconnue et trop peu répandue, l'analyse de drogues pourrait bien faire ses preuves.

Le drame de trop pour la préfecture ? Dimanche 1er septembre, un jeune homme décédait suite à une overdose d'ecstasy lors d'une soirée à Dehors Brut (le nouveau lieu du mythique club Concrete, dans le 12e arrondissement de Paris). Et a provoqué la fermeture administrative du club pour une durée de 30 jours, prononcée par la Préfecture de Police de Paris. Une sanction particulièrement sévère pour Concrete qui, travaillant depuis 8 ans avec le dispositif de prévention Fêtez Clairs, est aussi l'un des seuls établissements à avoir mis en place, à ses frais, un stand permanent de prévention. Le 20 septembre, c'était au tour du club NF-34 (Paris 13e) de subir le même sort, suite à un incident remontant au début du mois de juillet.



Des fermetures qui ont relancé un vif débat en matière de prévention dans les milieux de la nuit. “Est-ce une solution ? Je ne pense pas. La fermeture d'un club ne va pas empêcher la consommation des produits”, explique quant à lui Thomas Néfau, spécialiste de la réduction des risques, passé par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et président de l'association SAFE.

Pour lutter contre les overdoses et les consommations excessives de drogues, ce docteur en pharmacie et biologie - en plus de mesures simples telles que l'accès gratuit à de l'eau fraîche - défend la présence de stands de prévention et de distribution de matériel pour l'analyse des produits - “une méthode excellente pour approcher les gens”.

Du testing à l'analyse de drogues

Retour à la fin des années 90. A l'époque, Médecins du Monde et Techno + pratiquent le "testing", principalement en free party (une soirée organisée sans autorisation). Par réaction dite colorimétrique, les tests changent de couleur au contact d'un produit (de la MDMA surtout) afin d'en présumer la présence.

Mais la technique, qui ne permet pas de détecter d'éventuels produits de coupe, sera interdite aux associations de prévention par décret du 25 avril 2005. Médecins du Monde développe alors une autre méthode plus poussée basée sur la chromatographie sur couche mince (CCM) qui, en séparant les différents composants d'un produit, peut détecter des substances telles que le fentanyl - un produit de coupe extrêmement dangereux - dès 1 % de présence.

L'analyse de drogues est ensuite encadrée par la loi santé du 26 janvier 2016, qui autorise les organismes de réductions des risques à “participer à l'analyse, à la veille et à l'information, à destination des pouvoirs publics et des usagers, sur la composition, sur les usages en matière de transformation et de consommation et sur la dangerosité des substances consommées”.

Régulièrement, les opposants à la généralisation du testing dans les clubs élèvent leur voix pour dénoncer un risque d'incitation à la prise de drogue. Pourtant, dans une étude publiée en 2000, l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) affirmait qu'“à l'heure actuelle, rien ne permet d'affirmer que ces tests encouragent la consommation de drogue ou qu'ils soient utilisés par les trafiquants à des fins de marketing”.

Bien que méconnus du grand public, les dispositifs d'analyse se sont multipliés depuis 2016, et Médecins du Monde coordonne aujourd'hui un réseau national de 50 partenaires pour mettre à disposition son protocole. A Paris, près de République, le B4 (prononcé “Before”) de l'association Charonne-Oppelia propose tous les jeudis soir un service d'analyse de drogues anonyme et gratuit.

En partenariat avec l'association Sida Paroles, des points de collectes de produits sont disponibles dans toute l'Île-de-France, et un dispositif mobile est déployé dans l'espace public mais aussi en soirées, dans des festivals tels que Solidays ou Peacock Society et lors de la Techno Parade.

Dernière modification par Bootspoppers (21 novembre 2019 à  22:15)

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