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- Femmedetresse
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Bonjour,
Toute nouvelle sur ce forum, je m’inscris dans le but d’aider mon conjoint.
Il consomme des morphiniques depuis une fracture assez moche il y a 10 ans. Cela fait 4 ou 5 ans qu’il est sous Oxycodone. De temps en temps, il fait un sevrage pour faire redescendre son accoutumance et avoir de nouveau un effet sur sa douleurs avec des petites prises.
Dernièrement, les choses se sont compliquées. Il est tombé en dépression. Il cumule donc antidépresseurs, anxiolytiques et oxy.
Il prend l’oxy pour la douleur liée à sa fracture mais aussi pour « aller mieux » dans sa dépression.
Depuis quelques mois, les doses d’oxy ont considérablement augmenté. Il me semble que sa prescription actuelle est autour des 180 mg quotidiens mais il a toujours tout consommé avant la fin des 28 jours. Il écrase les comprimés et les dilue pour les prendre en sublingual.
Depuis 2 jours, plus d’ordonnance. Il souhaite faire un nouveau sevrage mais refuse de se faire accompagner par un médecin. Aujourd’hui il est au plus bas : vomissements, nausées, maux de ventre, de tête, de dos...
Je m’inquiète d’autant plus que c’est le premier sevrage depuis le début de sa dépression...
Son médecin traitant n’est pas au courant pour l’an depression pour laquelle il est suivi par un psychiatre.
Comment puis-je faire pour l’aider ?
Vers quels professionnels me tourner ?
Dois-je l’emmener aux urgences ?
Toute nouvelle sur ce forum, je m’inscris dans le but d’aider mon conjoint.
Il consomme des morphiniques depuis une fracture assez moche il y a 10 ans. Cela fait 4 ou 5 ans qu’il est sous Oxycodone. De temps en temps, il fait un sevrage pour faire redescendre son accoutumance et avoir de nouveau un effet sur sa douleurs avec des petites prises.
Dernièrement, les choses se sont compliquées. Il est tombé en dépression. Il cumule donc antidépresseurs, anxiolytiques et oxy.
Il prend l’oxy pour la douleur liée à sa fracture mais aussi pour « aller mieux » dans sa dépression.
Depuis quelques mois, les doses d’oxy ont considérablement augmenté. Il me semble que sa prescription actuelle est autour des 180 mg quotidiens mais il a toujours tout consommé avant la fin des 28 jours. Il écrase les comprimés et les dilue pour les prendre en sublingual.
Depuis 2 jours, plus d’ordonnance. Il souhaite faire un nouveau sevrage mais refuse de se faire accompagner par un médecin. Aujourd’hui il est au plus bas : vomissements, nausées, maux de ventre, de tête, de dos...
Je m’inquiète d’autant plus que c’est le premier sevrage depuis le début de sa dépression...
Son médecin traitant n’est pas au courant pour l’an depression pour laquelle il est suivi par un psychiatre.
Comment puis-je faire pour l’aider ?
Vers quels professionnels me tourner ?
Dois-je l’emmener aux urgences ?
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Avec sa douleur et sa depression il semble bien avoir perdu le contrôle sur ses consommations. ce qui évidemment n'arrangera ni l'un ni l'autre (le contrôle de la douleur sera peut etre amélioré un moment mais il va droit vers une inefficacité du traitement assez rapidement).
Il faut donc une aide médicale prenant en compte évidemment toutes les composantes du problème. A défaut de prise en charge globale, l'aide médicale sera inefficace voire dangereuse.
Le médecin généraliste est évidemment le premier recours. Une consultation de la douleur est presque indispensable mais les délais de Rendez Vous sont parfois longs. Mais le médecin traitant peut téléphoner pour un avis immédiat et accélérer le RV.
Mais, évidemment, le problème principal est qu'il refuse ce genre de prise en charge.
S'il a un contentieux avec le médecin, trouver un médecin traitant plus à l'écoute peut changer sa vision.
Comment amener les patients qui ne veulent pas à chercher ou accepter de se soigner ?
En général l'abord direct (injonctions, reproches) ne marche pas.
Je rappelle ici l'importance de parler en JE. Pas TU dois te soigner etc (ce qui entraine une résistance).. mais JE supporte mal que tu dérapes avec ton traitement et pour ME protéger je ne t'en parles plus. C'est TON problème.(mais si TU te décides à t'aider toi même JE serais là pour t'assister).
Bref, c'est un travail difficile qui demande une approche indirecte voire parfois paradoxale ("C'est toi qui sais tout, alors fais comme tu veux. Après tout je ne suis pas toi je ne suis "QUE" ta femme) et surtout de la patience, en assurant tout de même la sécurité si c'est possible, mais dans l'ombre.
http://www.redpsy.com/outils/communicat … unication1
https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et … -a-dire-je
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que … le-couple/
Par ailleurs il me semble qu'il fait un PAWS qui ne survient pas seulement après un sevrage total mais qui peut survenir après un sevrage partiel. Donc le traitement n'est pas à mon avis le sevrage mais la stabilisation du Tt.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage
Amicalement
Il faut donc une aide médicale prenant en compte évidemment toutes les composantes du problème. A défaut de prise en charge globale, l'aide médicale sera inefficace voire dangereuse.
Le médecin généraliste est évidemment le premier recours. Une consultation de la douleur est presque indispensable mais les délais de Rendez Vous sont parfois longs. Mais le médecin traitant peut téléphoner pour un avis immédiat et accélérer le RV.
Mais, évidemment, le problème principal est qu'il refuse ce genre de prise en charge.
S'il a un contentieux avec le médecin, trouver un médecin traitant plus à l'écoute peut changer sa vision.
Comment amener les patients qui ne veulent pas à chercher ou accepter de se soigner ?
En général l'abord direct (injonctions, reproches) ne marche pas.
Je rappelle ici l'importance de parler en JE. Pas TU dois te soigner etc (ce qui entraine une résistance).. mais JE supporte mal que tu dérapes avec ton traitement et pour ME protéger je ne t'en parles plus. C'est TON problème.(mais si TU te décides à t'aider toi même JE serais là pour t'assister).
Bref, c'est un travail difficile qui demande une approche indirecte voire parfois paradoxale ("C'est toi qui sais tout, alors fais comme tu veux. Après tout je ne suis pas toi je ne suis "QUE" ta femme) et surtout de la patience, en assurant tout de même la sécurité si c'est possible, mais dans l'ombre.
http://www.redpsy.com/outils/communicat … unication1
https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et … -a-dire-je
https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que … le-couple/
Par ailleurs il me semble qu'il fait un PAWS qui ne survient pas seulement après un sevrage total mais qui peut survenir après un sevrage partiel. Donc le traitement n'est pas à mon avis le sevrage mais la stabilisation du Tt.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (02 janvier 2020 à 18:41)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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