Salut salut,
en 2003 j'ai passé un séjour de fou à l'île Maurice!!!
Deux semaines en voyage de noces grand Luxe vous voyez le truc....
Bien sûr rien à foutre de la piscine de l'hôtel on a préféré aller boire un rhum-cola devant l'océan avec un pêcheur qui t'explique comment passer la barrière de corail, me faire tailler la barbe par le frère de la copine de l'animateur de l'hôtel puis sortir avec elle et sa grand mère en boite de nuit avec des bouteilles de rhum cola dans la voiture pour ne pas payer sur place,
nous faire rouler en voulant acheter de l'herbe, louer un voiture au black
donc plaque d'immat local, pour crapahuter sur l'île à l'instinct... etc ect ect....
Nous avons beaucoup écouter la musique et entendue parler de l'histoire du martyr mauricien "Kaya", chanteur qui a créé avec d'autre chanteur le seggae mélange entre le saga (musique culturel mauricienne) et le reggae.
Engagé et amoureux de son "tizil" il est mort en prison pour avoir fumé un join sur scène lors d'un concert pour la
dépénalisation du
cannabis.
Extrait d'un article que je viens de lire :
Nouvelle étouffée. Tout a commencé le mardi 16 février, avec un concert pour la
dépénalisation de la
marijuana à Rose Hill, ville du centre de l'île. Organisé par un jeune parti d'opposition, le Mouvement républicain, il avait rassemblé six milliers de personnes autour de quelques groupes, dont celui du chanteur Kaya, Racinetatane (lire aussi page suivante). Comme il est d'usage dans ce genre de manifestation, Kaya et quelques autres avaient allumé un pétard sur scène. Deux jours plus tard, à l'aube, la police venait cueillir à leur domicile les chanteurs identifiés; mais en l'absence de preuves elle fut obligée de les relâcher, à l'exception de Kaya, qui admettait avoir fumé du gandia, comme on dit là-bas. Dès le samedi, la famille et les amis du chanteur réunissaient la caution de 10 000 roupies (2 500F). Mais, sa libération remise au lundi pour une raison obscure, Kaya ne reverra jamais la liberté. Dimanche à l'aube, il est retrouvé mort, baignant dans son sang, le crâne ouvert, au fond de sa cellule d'«Alcatraz» comme on surnomme les terribles quartiers de haute sécurité pour prévenus dangereux des Casernes Centrales, le QG de la police.
https://next.liberation.fr/culture/1999 … pil_265916Biz// pps