Les vertus du bad sous THC...
Publié par Cub3000,
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Pour commencer je tiens à dire que les observations qui vont suivre ne s'appuient sur aucune étude scientifique, simplement sur une expérience personnelle. Elles ne s'appliquent donc probablement pas à tout le monde, et ne doivent pas être prises pour autre chose que ce qu'elles sont : un retour d'expérience, avec une interrogation.
Il m'arrive, comme je pense à beaucoup d'usagers de cannabis, d'avoir des expériences négatives, durant lesquelles je ne me sens pas bien, je me sens entraîné vers des pensées angoissantes, des boucles paranoïdes, etc...Ça n'arrive heureusement pas à chaque consommation, et c'est plutôt lorsque je suis déjà pas très en forme avant de consommer, quand quelque chose me préoccupe, quand je rumine du pas très positif, bref plutôt lorsque je déprime.
En revanche j'ai remarqué un fait intéressant : lorsque je "bade" sous cannabis, une fois que l'effet s'estompe et les jours qui suivent, c'est comme si la substance avait emmené avec elle les productions sombres et tristes de mon cerveau déprimé. Pour être plus clair, le cannabis agit sur moi comme un antidépresseur et un anxiolytique, sauf que, contrairement à ce qui se passe avec les antidépresseurs médicalement prescrits ou les benzodiazépines, qui recouvrent ou oblitèrent artificiellement les humeurs négatives, avec le THC je dois d'abord passer par une confrontation avec mes sentiments dépressifs et autres angoisses, avant d'en être débarrassé. J'ai donc, même si ce n'est pas agréable, une part active dans le processus.
C'est un concept qui me semble particulièrement intéressant, et assez proche de ce qui peut se passer avec les lysergamides ou les tryptamines où deux manières de gérer les bad trips existent : soit tenter de les fuir, si besoin à l'aide d'un trip killer quelconque, soit leur faire face et tenter d'entendre ce que notre cerveau sous influence est en train de nous dire...Ce qui à mon avis est une des grandes différences entre une approche purement récréative et une approche plus introspective, voire thérapeutique.
J'aimerais savoir si d'autres personnes ont également fait l'expérience des "bénéfices" d'un bad trip sous THC...Et si elles le souhaitent, échanger sur ce sujet...
Peace.
Il m'arrive, comme je pense à beaucoup d'usagers de cannabis, d'avoir des expériences négatives, durant lesquelles je ne me sens pas bien, je me sens entraîné vers des pensées angoissantes, des boucles paranoïdes, etc...Ça n'arrive heureusement pas à chaque consommation, et c'est plutôt lorsque je suis déjà pas très en forme avant de consommer, quand quelque chose me préoccupe, quand je rumine du pas très positif, bref plutôt lorsque je déprime.
En revanche j'ai remarqué un fait intéressant : lorsque je "bade" sous cannabis, une fois que l'effet s'estompe et les jours qui suivent, c'est comme si la substance avait emmené avec elle les productions sombres et tristes de mon cerveau déprimé. Pour être plus clair, le cannabis agit sur moi comme un antidépresseur et un anxiolytique, sauf que, contrairement à ce qui se passe avec les antidépresseurs médicalement prescrits ou les benzodiazépines, qui recouvrent ou oblitèrent artificiellement les humeurs négatives, avec le THC je dois d'abord passer par une confrontation avec mes sentiments dépressifs et autres angoisses, avant d'en être débarrassé. J'ai donc, même si ce n'est pas agréable, une part active dans le processus.
C'est un concept qui me semble particulièrement intéressant, et assez proche de ce qui peut se passer avec les lysergamides ou les tryptamines où deux manières de gérer les bad trips existent : soit tenter de les fuir, si besoin à l'aide d'un trip killer quelconque, soit leur faire face et tenter d'entendre ce que notre cerveau sous influence est en train de nous dire...Ce qui à mon avis est une des grandes différences entre une approche purement récréative et une approche plus introspective, voire thérapeutique.
J'aimerais savoir si d'autres personnes ont également fait l'expérience des "bénéfices" d'un bad trip sous THC...Et si elles le souhaitent, échanger sur ce sujet...
Peace.
...and we got to get ourselves back to the garden.
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Salut, alors moi c'est pas forcément suite à un bad. Mais juste quand je fume de manière régulière ça m’amoindris et quand j’arrête je suis vraiment bien. Et du coup quand je fume tout les deux trois jours je ça me met bien les autres jours, une fois passé l'effet gazeux du lendemain.
Après l'effet antidépresseur oui mais justement à l'arrêt comme si le cannabis saturait mes recepteurs et qu'ensuite j'avais des stocks bien chargé qui me mettent super bien. Aujourd'hui j'arrive mieux a gérer mais la première fois que j'ai arrêté j'en était rendu à une crise maniaque vraiment intense.
Après l'effet antidépresseur oui mais justement à l'arrêt comme si le cannabis saturait mes recepteurs et qu'ensuite j'avais des stocks bien chargé qui me mettent super bien. Aujourd'hui j'arrive mieux a gérer mais la première fois que j'ai arrêté j'en était rendu à une crise maniaque vraiment intense.
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- baudelaire9
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- Inscrit le 20 Jul 2020
- 1 message
Salut à toi Cub300 !
En lisant ton post, je me suis carrément reconnu à travers ta description !
Selon la variété/quantité de beuh que je fume/vapote, il m'arrive aussi parfois d'avoir des épisodes de "bad" où je suis défoncé et que certains problèmes de ma vie quotidienne que j'ai m'angoissent, voir même que je me découvre des problèmes auxquels je ne pensais même pas en temps normal et qui me font ruminer pendant ma défonce.
En effet sur le moment, l'expérience n'est pas agréable, car on est défoncé, on cherche juste l'effet relaxant du cannabis et penser à autre chose le fait d'avoir ces idées sur le moment il faut se l'avouer c'est angoissant.
Pour ma part quand je suis dans cet état d'angoisse, mon cerveau va naturellement chercher à trouver des solutions pour résoudre ces pensées négatives. C'est assez bizarre comme sensation, car j'ai vraiment l'impression que mon inconscient cherche au fond de lui des solutions pour affronter et résoudre ces pensées noires, alors qu'en temps normal (c'est-à-dire sans être défoncé ahaa), j'ai plutôt tendance à éviter de penser à des choses qui m'angoissent dans mon quotidien, je fuis les questionnements angoissants ou je sais que les réponses à mes questions ne vont pas me plaire.
Par exemple, si je suis en froid avec une personne, le côté "bad" du cannabis va me forcer à réfléchir au pourquoi mes relations avec cette personne ce sont dégradés et ensuite je vais réfléchir à comment arranger la situation.
Effectivement comme tu le dis, c'est un peu comme une sorte de thérapie naturelle
qui me force à affronter mes pensées négatives. Et une fois que la défonce est redescendue, le fait de repenser à ces idées angoissantes n'est plus un problème puisque j'ai de moi même cherché des solutions à ces questionnements. Bien sûr ensuite il faut mettre en pratique ses réflexions afin de résoudre vraiment le problème à la source.
Finalement, les bad ou rumination sous cannabis ce n'est pas une mauvaise chose pour moi, je vois ça plus comme un premier pas, celui de l'acceptation de ses angoisses, ensuite c'est à nous de faire les actions ou gestes qu'il faut pour résoudre les problèmes à la racine.
Sur cette longue réflexion, je vais aller m'en fumer un ahaa
Fumez intelligemment,
La bise
En lisant ton post, je me suis carrément reconnu à travers ta description !
Selon la variété/quantité de beuh que je fume/vapote, il m'arrive aussi parfois d'avoir des épisodes de "bad" où je suis défoncé et que certains problèmes de ma vie quotidienne que j'ai m'angoissent, voir même que je me découvre des problèmes auxquels je ne pensais même pas en temps normal et qui me font ruminer pendant ma défonce.
En effet sur le moment, l'expérience n'est pas agréable, car on est défoncé, on cherche juste l'effet relaxant du cannabis et penser à autre chose le fait d'avoir ces idées sur le moment il faut se l'avouer c'est angoissant.
Pour ma part quand je suis dans cet état d'angoisse, mon cerveau va naturellement chercher à trouver des solutions pour résoudre ces pensées négatives. C'est assez bizarre comme sensation, car j'ai vraiment l'impression que mon inconscient cherche au fond de lui des solutions pour affronter et résoudre ces pensées noires, alors qu'en temps normal (c'est-à-dire sans être défoncé ahaa), j'ai plutôt tendance à éviter de penser à des choses qui m'angoissent dans mon quotidien, je fuis les questionnements angoissants ou je sais que les réponses à mes questions ne vont pas me plaire.
Par exemple, si je suis en froid avec une personne, le côté "bad" du cannabis va me forcer à réfléchir au pourquoi mes relations avec cette personne ce sont dégradés et ensuite je vais réfléchir à comment arranger la situation.
Effectivement comme tu le dis, c'est un peu comme une sorte de thérapie naturelle
qui me force à affronter mes pensées négatives. Et une fois que la défonce est redescendue, le fait de repenser à ces idées angoissantes n'est plus un problème puisque j'ai de moi même cherché des solutions à ces questionnements. Bien sûr ensuite il faut mettre en pratique ses réflexions afin de résoudre vraiment le problème à la source.
Finalement, les bad ou rumination sous cannabis ce n'est pas une mauvaise chose pour moi, je vois ça plus comme un premier pas, celui de l'acceptation de ses angoisses, ensuite c'est à nous de faire les actions ou gestes qu'il faut pour résoudre les problèmes à la racine.
Sur cette longue réflexion, je vais aller m'en fumer un ahaa
Fumez intelligemment,
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