Bonjour.
Je vais me présenter dabbord .
Je suis vraiment désolée pour la longueur du texte et j'espère très sincèrement qu'une bonne âme aura la patience de tout lire et de me répondre car j'ai sérieusement et réellement besoin d'aide /avis ou juste soutient ,même en une seule petite phrase.
Je m'appele Nébu (c'est juste le début de mon pseudo officielle d'artiste .et je préférais pas l'écrire en entier par sécurité.on sais jamais ).
J'ai 23 ans .
Je suis artiste peintre et poétesse sans revenue .
Contrairement à pas mal de gens .
Je ne suis jamais aller en teuf contrairement à d'autres .
Je n'ai pas eu d'entourage m'entrainant dans la la drogue et je ne fréquente pas trop le monde de la rue.
Je ne sais pas si je suis vraiment toxicomane à vraie dire .
C'est aussi pour ça que je viens demander des avis .
En tout cas j'ai un passé et des troubles psychiatriques sévères.
Pour commencer je suis diagnostiquée personnalité borderline .
C'est l'enfer au quotidien.
Vecu douloureux enfance ou adolescence
Je vais lister un peut mes traumatismes pour que vous compreniez mieux la situation.
Excusez moi pour la longueur du pavé.
J'espère juste qu'on me jugera pas ici.
Sachant que je respecte egalement énormément les personnes qui se battent contre leur addictions .
Deja je pense que dès l'enfance j'étais surdouée et on m'a toujours trouver anormale, bizarre,ovni ,agitée ,folle
Il est vraie que j'ai toujours eu des passions ,obsessions voir fantasmes très étranges depuis toute petite ,dont les couleurs et leur symbolique qui est ma première obsession. .
Dès l'âge de 6 ans j'ai vu des psys dont une qui me disait qu'il fallait que je me comporte bien car une créature m'espionnait depuis le ciel et lui rapportait tout mes comportements.
Liste des traumas enfance/adolescence ou âge adulte vers la vingtaine
Plusieurs Viols ( vers la vingtaine)
Harcèlement grave à l'école
Humiliations
Battue par mon père
Harcèlement par les autres patients et les soignants en pédopsychiatrie
Camisole chimique à 12 ans qui me faisait oublier le visage de ma propre mère
Piqure dans les fesses et infirmier qui m'a cogner violemment le crâne contre le mur quand je me plaignais de la douleur
Éducateur qui me plaquait et me violentait brusquement juste parcequ'il n'aimait pas comment je le regardais
Manipulations injustes de la part de mon frère qui à réussis à m'envoyer un soir aux urgences psychiatriques alors que je n'avais rien fait
Plus d'une dizaine de tentatives de suicide dont une ou j'ai vécu de la maltraitance par une infirmière alors que j'etait complètement dans les vapes même si je savais ce qu'il se passait
Dormir en isolement psy ,sur un sol dur ,dans la voiture de son violeur en pleine hiver glaciale sans chauffage ou sur un lit remplie de pisse .( les pires endroits où j'ai dormie)
Moqueries
Vu un ancien ami cocaïnomane ensanglanté après s'être jetté du 5 ème étage ( il est vivant et s'en ai incroyablement bien sortie )
Entendu des paroles horribles de la part de mon père " grosse pute " " grosse salope " " sale handicapée " " sale malade " " tu est la cause de tout mon mal-être " "j'aurais préférer ne pas t'avoir. tu n'est pas ma fille "
Adressée à moi
Puis il me disait également qu'il voulait poignarder mon grand-père et tuer un bébé.
(Il tenait ce genre de propos complètement alcoolisé et parfois pire encore. Il est à moitier alcoolique ).
Bref .
Arrivée à l'adolescence.
J'ai complètement décrocher l'école
Les gens ont continuer à me rejeter et à se foutre ouvertement de ma gueule et même m'harceler
Car ayant eu une éducation totalement incohérente ,bizarre ,incomplète et maltraitante de la part de mes parents je ne savais pas du tout comment me comporter rationnellement avec les autres ados.
Partout où j'allais
( on a même écris une chanson sur moi en me traitant de pute car j'avais eu une relation avec un garçon en internat médical et me comportait parfois mal avec les autres sans m'en rendre profondément compte ).
Et j'ai finis par me dire que c'était moi le
problème et que je ne méritait pas de vivre
Très tard .
Vers 17 ans
J'ai commencer à fumer des pétards.
Ne connaissant rien à la drogue et comment s'en procurer vu que je n'avais ni d'ami.es ni de " bande "
Je taxais à tout les inconnus dans la rue qui fumait des pétards et cela me mettait fortement en danger.
Je me suis mise à faire ça pratiquement tout les jours .
Un jour j'ai rencontrer un type qui fréquentait les scènes artistique ..
( moi aussi ).
Et j'ai coucher avec lui et suit aller le voir juste pour du
shit .
Mais c'était une situation compliquée.
Car il à jouer avec moi,m'a violemment intimidé et m'a violée.
J'ai continuer à fumer pendant des années.
Comme je ne savais pas rouler et que je n'y arrivais vraiment pas ( dyspraxique life ) je devais taxer tout le temps.
Au final j'ai arrêter de fumer ou le faisait très rarement car je me suis rendue compte que cela me rendait complètement barge ,psychotique et que j'ai déjà faillie me jetter par la fenêtre en crise ou je me voyais me démultiplier dans mon corps en deux personnalité :un monstre qui voulait se tuer et une enfant qui voulait l'en empêcher.
En arrêtant de fumer.
Je ressentait un besoin grandiloquent et immense de me défoncer.
J'ai alors commencer les médocs en achetant le codoliprane en vente libre tout d'abord pusi en volant chez des gens ,en mentant et jouant des grosses crises de douleur dans les pharmacies,en mentant au psychiatre,en frappant et menaçant le personnel de mon ancien hôpital de jour qui était assez démuni et qui craquais devant ma violence puis en volant de l'argent à mes parents,en cassant du matériel et les intimidant avec la force pour aller voir les dealer ( car mes parents forcent pour ne pas me laisser sortir dans ces crises et me prennent le porte-monnaie par la force).
Xanax au début.
Valium ensuite .
Lexomil...
Codeine à la phamarcie .
Trramadol
Zolpidem Lamaline J'ai même pris de la
methadone en crise d'angoisse alors que je n'ai jamais toucher à l'
héroïne et ne me suis jamais piquer à quoique ce soit
Par contre j'ai pas mal sniffer.
Bref , je suis vite passée au
lyricaJe suis passer de même 75 mg à plus d'un gramme en quelques semaines .
Au début prescrit par mon psychiatre .
J'en prenais tout les jours et si un jour je n'avais pas ma dose je pouvait devenir violente .
Puis le marché au black..
Je me tapais des gros délires dans la rue ,dans un bar aux scènes poétiques ou j'ai d'ailleurs tout casser pour une autre raison ,mais les gens m'avaient quand même soutenu quand j'arrivai sous
lyrica .
Dans mes addictions .
Je fonctionne par phases.
Phases ou je consomme des plantes medicinales type mulungu ,damiana ,aubepine ,passiflore ,lotus bleu ,valeriane et dans lesquelles je me satisfait très bien et suis même apaisée, très relaxée .
( en plus c'est une de mes passions l'herboristerie ) .
Franchement ce qui marche le mieux sur moi c'est l'aubepine et le mulungu.
(La valeriane aussi ,c'est génial.
Mais je trouve que cela alourdit mon corps parfois un tout petit trop et le goût/texture est compliqué...lol )
Les gens se disent déçu de ce genre de plante.
Mais malgré mon habitude pour les calmants à forte dose et parfois ultra puissant ,je trouve ça géniale,pas de grosse défonces non plus mais un effet relaxant vraiment présent même si un peut subtil .
Bref.
Dans ces phases .
Je suis à fond sur les plantes.
Surtout l'aubépine et quelques autres .
Je fume l'aubépine et les autres plantes.
J'aime tellement le goût en tisane ou en
joint .
Les autres phases qui sont ..... ultra difficiles
J'ai bien moins d'attirance pour les plantes et je retourne dans mes comportements addictifs et pulsions envers les médicaments.
Sans savoir pourquoi même parfois ...alors que ces plantes d'habitude me font réellement du bien..
Je replonge dans les consos de medocs..
Et dans des crises pulsionnelles je peut avaler des plaquettes entières voir des boites entières parfois ,sans du tout me contrôler.
Je vais vous donner un peut les plus fortes doses que j'ai prise de chaque médicaments que j'ai essayer plus d'une fois .
Morphine :200 mg ( deuxième fois que j'en prenais de ma vie )
Zolpidem : 50 mg (hôpital direct, très grosses hallus ,overdoses )
Valium : 20 mg
Lyrica : 1,400 grammes ( faillit me retrouver à l'hôpital)
Xanax : toute la boite ou presque du 0,50
Enfaites j'ai tester pas mal de médicaments et y en a pas mal qui sont pas listés ici car oublier le nom ,les doses etc...( ba oui quand on vole on dois se dépêcher :-(
)
Pas tant que ça comparé à certaines personnes ici selon ce que je lis .
Dans les phases ou je ressent le besoin de consommer.
C'est complètement pulsionnel.
Je peut partir en courant d'un endroit soudainement,suite à quelque chose qui à été dis ou fait ,qui m'a vexer et qui aurait rien fait à une personne sans troubles et traumatismes ou juste un petit sentiment de frustration qui passe avec les heures et le temps.
Mais chez moi ,c'est l'explosion.
Tout le temps où presque.
Je peut-être excessivement calme comme excessivement explosive
Par exemple si quelqun dis " je connais le meilleur artiste de la région.personne arrive a son niveau "
Devant moi et sans parler de moi (un ou une autre artiste)
Je vais péter un câble car je vais me sentir inférieure et humiliée
Au point d'aller consommer jusqu'à l'overdose
Ou si quelqun ne me dis pas bonjour.
Me regarde pas ou me regarde de tel manière.
Me demande si par hasard je suis au régime si il ou elle sert des gâteaux (j'ai un léger surpoids).
Me fait une remarque sur ma coiffure que je devrais plus arranger
Me dis qu'on me trouve plus jolie de tel couleur et pas dans celle que je porte aujourdui
Je suis en perpétuelle état de sur interprétation de la réaction des autres et de susceptibilité extrême et pathologique qui me pousse à consommer tellement je me sent mal et en explosion à la moindre critique/ chose ou même parfois détail.
Je vis également une peur atroce du vide qui me pousse à consommer et dans ces périodes " médocs " et non "plantes " ,je peut me mettre à taper très soudainement des grosses crises dans lesquelles tout mon dos est tendue ,je tremble un peut des mains ,suis dans un état d'angoisse absolue,d'agitation totale,n'arrive plus a respirer normalement ,me sent horriblement oppressé,impression de mourir .
Même si je n'ai pas consommer depuis un moment
Et si je ne consomme pas je peut complètement péter les plombs.
Comme je suis chez mes parents ( père toujours très con mais plutot repenti) et que ma mère que j'aime énormément mais à qui je mène la vie très difficile à tout fait pour que je ne tombe pas dans l'addiction ,quand je tape ces crises ,elle me donne du
tercian a forte dose et refuse de m'entraîner dans la boulimie alimentaire du
xanax et son addiction .
La crise va passer mais les jours d'après durant cette phase " médicaments " je vais continuer à être obsédée par le fait de trouver de la
came médicamenteuse à tout prix .
Contacter des gens .
Des ami.es
Perdre des contacts
Me retrouver seule
Car la plupart n'ont pas de medocs à me dépanner ou connaisse mon addiction si ce sont des gens de plus longues dates .
Puis aller voir les dealer en tant que femme souvent draguée bien trop lourdement ET à subis des viols même si ce n'était pas du tout dans ce contexte de marché noir ,ça me fait peur et je le fait rarement.
Alors la plupart du temps je tente un tas de techniques qui marchent 1 fois sur 3 parfois 1 fois sur 2 parfois même 1 fois sur 10 .
Alors je finis par les insulter très copieusement et violemment ( mes ami.es ) sans arriver du tout à me contrôler tellement je me sent mal et enragée
Après je regrette mais pleins de personnes n'ont plus rien voulu savoir de moi malgré plusieurs excuses sincères et explications
Péter des grosses crises d'angoisses
finir en larmes ,en crise de violence
Ou aux urgences pour idées suicidaires
En consommant du
lyrica ,j'ai également eu des problèmes judiciaires car j'ai violemment frapper un contrôleur de la ratp sous forte dose de
lyrica car il m'avait vraiment vraiment emmerder et mis une amende assez injuste alors que j'etait normalement en règle (j'avais mon pass de transport mais pas pu le passer car trop de monde et complètement oublié ).
J'ai finit au commissariat avec un jugement dont je n'ai plus eu de nouvelles avec le Covid et tout le bordel.
Bref en gros
J'alterne entre phases plantes ( plutôt
safe) et médocs ou ça part toujours en sucette.
Aujourdui malgres mes longues phases clean et que la plupart du temps je ne puisse enfaites plus trop reconsommer.
Je souffre de nostalgie extrême en repensant à tout ces moments où j'oubliais mon corps ,mes graves problèmes,me perdait dans la défonce,ne savait plus qui j'etait ni ce que je faisait ( oui j'adore allez jusque la dans ces moments ).
Ça devrait aller mieux.
J'ai rencontrer des belles personnes qui me soutiennent .
Des personnes absolument magnifiques humainement et incroyablement empathiques et ouvertes
On me trouve jolie avec mes cheveux très frisés,mes quelques rondeurs ,mes yeux ultra expressifs et mon look déjanté et ultra coloré en monochrome ou en Camaïeu.
Je vis dans une maison plutot confortable en banlieue même si c'est pas le luxe de dingue avec un père qui se reprend du mal qu'il m'a fait .
J'ai un chien super mignon et extrêmement sympathique .
Des passions..
J'adore à la folie le Rouge,le Orange ,les couleurs chaude et vives,le Violet aussi..
Et mon entourage trouve que mes talents artistiques sont géniaux ( si vous voulez le nom de mon blog aufaites.contactez moi en mp. Je ne donne rien en publique ).
Enfin bref.
Tout devrait aller logiquement vu que maintenant plus personne ne me maltraite.
Sauf que je ressent encore très fréquemment ces sentiments de rage dévastatrices envers moi-même ( car j'ai aussi fait beaucoup de mal dans le passé et harceler des gens ) et envers la société,les autres que j'imagine dans ma tête torturer brutalement.
Des sentiments de rage.
D'angoisse.
De vide (la plupart du temps et même avec l'art je n'arrive pas à le remplir )
D'ennuie
De peur d'être inférieure aux autres
De dégoût profond de la société,du machisme et sexisme , du capitalisme, de la méchanceté humaine ,du racisme,violences policières,guerres ,psychophobie et haine /peur des handicapés psy ( alors que nous sommes souvent plus victime que les autres contrairement aux idées reçues).
Je voudrais vraiment régler ce problème avec la drogue dure également car je suis profondément croyante ,avec des phases ou ma foi est tellement intense ,troublante et profonde que je porte même par moments un voile sur les cheveux comme Marie pour des raisons extrêmement spirituelles et de dévouement immense.
Je suis chrétienne ( je suis en remise en question du catholicisme depuis un moment donc je me dis chrétienne sans étiquette de communauté).
Je m'intéresse également au chamanisme,aux chakras, aura.
J'ai egalement ma propre et très personnelle spiritualité des Couleurs .
Je suis sans cesse dans un tiraillement entre Dieu et la drogue .
Le problème également avec la drogue est que j'ai souvent des baisses de foi sans comprendre d'où ça viens et qui me pousse à consommer ces médicaments dures tellement je suis dans le désespoir.
J'alterne entre des moments de foi intense,de passion pour les plantes medicinales et couleurs et de fascination totalement malsaine pour les médicaments ( tout ceux dont j'ai citer pendant le texte).
Je suis suivie par un
CSAPA et les deux médecins sont vraiment géniales mais peut importe le suivis ,plus je parle du problème plus j'ai envie d'aller vers le problème donc je n'ai pas vu de progression.
J'ai enfaites très peur de vivre sans drogue et même le fait de juste y penser , de bannir cette chose à tout jamais de ma vie m'angoisse rien qu'à son idée.
J'espère sincèrement que quelqun pourra m'aider et me conseiller .
Je vous remercie infiniment.
Car j'atteind des stades dans lesquel je souffre beaucoup trop même si heureusement contrairement à des gens ici je n'ai pas de séquelles physiques ( ou pas encore ...)
Très belle journée et courage à tout le monde.
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