Quitter une HL, changer de psy, quel bêta-bloquant ?
Publié par Akaion,
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Bonjour,
J'ai rapidement compris lors de mon dernier séjour en service d'addictologie que les médecins étaient limités pour ce qui est de guérir l'addiction aux cathinones. Dès ma prise en charge ils ont modifié l'ordonnance du psychiatre addicto qui me suit ... du Valium, et pas de Lormétazépam mais un Atarax 25. J'ai trouvé ça risible d'autant que mon insomnie chronique a besoin de bien plus qu'un Valium et un Atarax pour espérer que je dorme. Beaucoup d'ennui la journée rythmée par les heures de repas et la prise de tension habituelle du matin ... bref déprimant et certainement pas l'endroit qu'il me fallait pour un sevrage. Alors samedi j'ai fait mon sac et je suis rentré à domicile ... sans prévenir le personnel. J'étais certain qu'ils me diraient d'attendre le lundi, de voir le médecin (en réalité l'interne) pour voir les modalités de sortie ensemble. Deux coups de fil de l'infirmière qui m'a laissé un message "il n'y a plus d'affaires dans votre chambre et on aimerait savoir où vous êtes et si vous comptez revenir ou non".
Trop anxieux je n'ai pas répondu ce qui est tout sauf correct j'en ai bien conscience. Je suis parti un peu comme un voleur. Je me demande comment vont réagir le psychologue et l'addictologue quand ils sauront que je suis resté seulement deux jours dans le service. Cette hospitalisation était prévue depuis longtemps.
Dans la foulée j'ai décidé de changer de psychiatre car l'actuel est un prescripteur qui prend seulement cinq minutes pour te demander comment ça va avant de te sortir une ordonnance. J'ai toujours le droit au fameux 'vous allez mourir si vous continuez". Un ami m'a recommandé une neuropsychiatre, je pense que changer de praticien pour avoir un regard différent sur la question du trouble de la personnalité (schizo dysthimique avec trouble anxieux généralisé et commorbité toxicomanique) peut-être intéressant.
Je fais un refus, hormis quand je veux m'assommer, de l'olanzapine matin et soir, trop d'effets secondaires négatifs par contre le Lormétazépam me réussit plutôt bien. Je vais tout de même voir avec mon généraliste si je ne peux pas avoir du zolpidem, non pas pour me percher, mais pour me mettre un coup de massue si besoin, en cas de grosse insomnie.
Le médecin du CAARUD m'a recommandé de demander à mon médecin des bêta-bloquants pour les tremblements.
J'ai trois questions :
1) Est-ce qu'il y a un risque de quitter une hospitalisation libre de cette façon ?
2) Hormis le propranolol je ne connais pas de beta bloquant, lesquels peuvent s'avérer efficaces ? Y a-t-il de mauvaises interactions possibles avec des neuroleptiques ou benzodiazépines ?
3) La reprise du zolpidem en "si besoin" est-elle une bonne idée ? (A la base je voulais suivre 1 cp par soir pdt 14j puis un demi cp pdt 14 jours afin d'éviter tout rebond et reprendre le Lormétazépam ou Havlane à l'issue).
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
J'ai rapidement compris lors de mon dernier séjour en service d'addictologie que les médecins étaient limités pour ce qui est de guérir l'addiction aux cathinones. Dès ma prise en charge ils ont modifié l'ordonnance du psychiatre addicto qui me suit ... du Valium, et pas de Lormétazépam mais un Atarax 25. J'ai trouvé ça risible d'autant que mon insomnie chronique a besoin de bien plus qu'un Valium et un Atarax pour espérer que je dorme. Beaucoup d'ennui la journée rythmée par les heures de repas et la prise de tension habituelle du matin ... bref déprimant et certainement pas l'endroit qu'il me fallait pour un sevrage. Alors samedi j'ai fait mon sac et je suis rentré à domicile ... sans prévenir le personnel. J'étais certain qu'ils me diraient d'attendre le lundi, de voir le médecin (en réalité l'interne) pour voir les modalités de sortie ensemble. Deux coups de fil de l'infirmière qui m'a laissé un message "il n'y a plus d'affaires dans votre chambre et on aimerait savoir où vous êtes et si vous comptez revenir ou non".
Trop anxieux je n'ai pas répondu ce qui est tout sauf correct j'en ai bien conscience. Je suis parti un peu comme un voleur. Je me demande comment vont réagir le psychologue et l'addictologue quand ils sauront que je suis resté seulement deux jours dans le service. Cette hospitalisation était prévue depuis longtemps.
Dans la foulée j'ai décidé de changer de psychiatre car l'actuel est un prescripteur qui prend seulement cinq minutes pour te demander comment ça va avant de te sortir une ordonnance. J'ai toujours le droit au fameux 'vous allez mourir si vous continuez". Un ami m'a recommandé une neuropsychiatre, je pense que changer de praticien pour avoir un regard différent sur la question du trouble de la personnalité (schizo dysthimique avec trouble anxieux généralisé et commorbité toxicomanique) peut-être intéressant.
Je fais un refus, hormis quand je veux m'assommer, de l'olanzapine matin et soir, trop d'effets secondaires négatifs par contre le Lormétazépam me réussit plutôt bien. Je vais tout de même voir avec mon généraliste si je ne peux pas avoir du zolpidem, non pas pour me percher, mais pour me mettre un coup de massue si besoin, en cas de grosse insomnie.
Le médecin du CAARUD m'a recommandé de demander à mon médecin des bêta-bloquants pour les tremblements.
J'ai trois questions :
1) Est-ce qu'il y a un risque de quitter une hospitalisation libre de cette façon ?
2) Hormis le propranolol je ne connais pas de beta bloquant, lesquels peuvent s'avérer efficaces ? Y a-t-il de mauvaises interactions possibles avec des neuroleptiques ou benzodiazépines ?
3) La reprise du zolpidem en "si besoin" est-elle une bonne idée ? (A la base je voulais suivre 1 cp par soir pdt 14j puis un demi cp pdt 14 jours afin d'éviter tout rebond et reprendre le Lormétazépam ou Havlane à l'issue).
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Dernière modification par Akaion (02 février 2021 à 20:02)
"Tout est poison et rien n'est poison, seule la dose fait le poison" (Paracelse)
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- Biscuit
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- Inscrit le 22 Jun 2020
- 857 messages
Juste sur le point de quitter une hospitalisation comme ça sans prevenir et faire ce qu'il faut pose des problèmes oui.
L'hôpital étant responsable de toi, dès lors qu'il est constaté qu'un patient est partie, qu'il a fugué donc il y a une déclaration de fugue qui est faite auprès de la police normalement... Même si c'est lors d'une hospitalisation libre, l'hôpital en déclarant la fugue au moins ne peut plus être tenue responsable si il t'arrive quelque chose. En tout cas c'est la procédure qui est utilisé dans le service d'addicto où j'e suis allé (c'est un infirmier qui m'avait dit la procédure qui s'applique). Le mieux ça reste toujours de signer une attestation de refus de soin et de sortir en règle...
Ce qu'il risque de se passer c'est surtout qu'il ne veuille plus te voir ensuite. Tu peux aussi recevoir un courrier pour te dire les risques encourus par ce type de comportement.
Tu peux toujours passer un petit coup de téléphone pour t'expliquer, même si ça peut ne pas être super agréable comme moment à passer.
L'hôpital étant responsable de toi, dès lors qu'il est constaté qu'un patient est partie, qu'il a fugué donc il y a une déclaration de fugue qui est faite auprès de la police normalement... Même si c'est lors d'une hospitalisation libre, l'hôpital en déclarant la fugue au moins ne peut plus être tenue responsable si il t'arrive quelque chose. En tout cas c'est la procédure qui est utilisé dans le service d'addicto où j'e suis allé (c'est un infirmier qui m'avait dit la procédure qui s'applique). Le mieux ça reste toujours de signer une attestation de refus de soin et de sortir en règle...
Ce qu'il risque de se passer c'est surtout qu'il ne veuille plus te voir ensuite. Tu peux aussi recevoir un courrier pour te dire les risques encourus par ce type de comportement.
Tu peux toujours passer un petit coup de téléphone pour t'expliquer, même si ça peut ne pas être super agréable comme moment à passer.
Dernière modification par Biscuit (02 février 2021 à 23:47)
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Merci pour ta réponse. En fait sur le moment je me suis senti vraiment oppressé avec rien de spécial à faire et l'ennuie me pèse quand je regarde l'heure passer avec BFM TV en chambre qui tourne l'actualité en boucle sur le coronavirus. J'ai craqué, pas question d'attendre le lundi pour les sorties conventionnelles. Je vais demander à la personne de confiance d'appeler pour leur expliquer. L'addictologue ne voudra peut-être plus me voir mais j'en suis arrivé au point où elle ne me sert plus à grand chose. Le vrai travail que j'ai à faire aujourd'hui c'est sur la psychothérapie avec le psychologue et peut-être garder un traitement psy de côté. J'ai rdv aujourd'hui avec le généraliste et demain avec le psychologue, je ne sais pas si ça sert à grand chose d'aller le voir, il voulait que je fasse ce sevrage pour être stable et enfin commencer le travail de fond. J'en suis arrivé au point où je suis toujours addict à la 3mmc mais les sensations ne sont plus les mêmes, j'ai l'impression que ça ne me fait plus rien même en augmentant les doses. Je m'en lasse. Je vais aussi changer de psychiatre, celui-là malheureusement cherche surtout à se faire du fric, il dit à tous ses patients de venir à la même heure, du coup je te raconte pas les retards jusqu'à 1h facilement. Il demande comment ça va puis ajuste le traitement et donne rdv dans deux semaines, il s'intéresse pas du tout au reste. Elle commence bien cette année 2021.
Dernière modification par Akaion (03 février 2021 à 00:45)
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