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Dernière modification par supermario64 (02 mars 2021 à 00:07)
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Dernière modification par Cobe (02 mars 2021 à 00:30)
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Salut
Pour moi il existe deux écoles et elles sont toutes les deux pertinentes.
Faire une liste factuelle , avec les effets ressentis, les effets indésirables etc. par heure avec un maximum d'information sur ce qui a été conso (masse, pureté, nature) et par qui (âge taille poids, expériences).
Ou alors un TR plus libre, moins axé sur l'aspect somatique. Et plus artistique, c'est un exercice d'écriture. On s'est rendu compte que parfois pour décrire les effets ressentis, en particulier pour les psychédéliques, décrire son cheminement spirituel est parfois bien plus efficaces qu'annoncer des concepts à la suite "18h31 : hallucinoses, sudation depuis 25mn, céphalées mineures"
En général quand on effectue le TR d'une substance méconnue, d'un NPS / "RC" , il vaut mieux commencer la première méthode. Et pour les substances psychédéliques, la première méthode ne sert que les premières fois et ensuite elle se révèle complètement incapable de transmettre le ressentis donc les effets de la substance.
Merci pour le topic, c'est intéressant comme débat.
J'éditerai ce message plus tard si je rebondis sur d'autres points de ton premier message.
cordialement
rick
Dernière modification par Rick (02 mars 2021 à 00:59)
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RealitySuck a écrit
Coucou realittsuck,
Les tr sont des témoignages de consommateurs qui sont autant succeptibles d'être positifs que négatifs.
Si tu ne souhaites pas aux gens de tester leurs envies, si tu considères les drogues comme négatives, pourquoi en comsommes tu?
Tu sembles dans une position extrêmement moralisatrice dans laquelle il serait mal de parler en bien des drogues consommées : c'est paradoxal. Quand c'est bon, autant le dire, échanger.
Par ailleurs les tr renforcent la rdr en permettant souvent de parler dosages, set ans setting, effets etc.
Plus de 250 000 citoyens ont participé à la consultation parlementaire sur l'usage récréatif légal du cannabis : plus de 80% y sont favorables.
La parole de libère et l'élargissement de l'usage des drogues aux aspects récréatifs est plébiscité. Les tr vont dans le sens de la libération de cette parole et de l'éducation à la rdr.
AMHA.
Bises
Janis
Dernière modification par Plotchiplocth (02 mars 2021 à 21:30)
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Dernière modification par Plotchiplocth (02 mars 2021 à 21:26)
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NOtre but c'est d'apprendre à vivre AVEC les drogues, pas contre et pas sans !
Pourtant certains TR sont parfois franchement totalement dissuasifs pour ceux qui n'y voient qu'une tribune pour l'apologie.
Dernière modification par Mister No (02 mars 2021 à 19:59)
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RealitySuck a écrit
Je pense sincèrement que si il n'y avait pas de TR décrivant les effets positifs ressentis de telles ou telles drogues, la curiosité des gens, et je pense en particulier aux jeunes, ne serait pas attisée et donc on éviterait a pas mal de personnes d'éviter de commencer à consommer
HUMA_NOlDS a écrit
Je vois juste le TR comme un retour d’expérience, le problème ici est la ligne fine et ambiguë qu'est celle qui sépare un avis subjectif d'une incitation ;
cela (Un tr) peut sembler devenir incitation dès lors que tu prends un point de vue extérieur à celui de l'écrivain/lecteur genre "l'écrivain dit qu'il aime ça pour que le lecteur fasse une analogie avec lui-même et se dise qu'il devrait essayer"
Le problème avec les TR, c'est que la personne raconte son vécu à un instant T, mais que celui ou celle qui lit ne sait pas toujours où se trouve l'auteur dans son parcours de conso. Il est évident que quelqu’un en pleine "lune de miel" avec le produit sera plus enclin à être apologique, ressentir des effets positifs, etc. Mais on en connaît pas la suite de son parcours...
Après, il faut aussi prendre en compte que le forum mélange différents aspects : il y a des TR comme sur Erowid, mais également une dimension sociale et d'interaction (avec tout ce que ça comporte : besoin de reconnaissance, etc.). De plus, c'est une communauté d'usagers de drogues, et la question qu'on peut se poser, c'est quelle est l'influence des pairs entre eux ?
Dans les facteurs de vulnérabilité aux addictions, il y a les facteurs liés à l'environnement. On se comporte et on consomme comme son groupe social, et souvent l'initiation est liée aux pairs.
Un psychiatre et addictologue disait qu'on a une perception de la norme qui est vraiment liée au milieu dans lequel on évolue. Un autre psychiatre disait que le sentiment d’appartenance au groupe peut constituer un facteur de maintien dans la toxicomanie. Être rassurée par des gens qui consomment plus que soi ou banaliser l'usage de certaines substances (je pense aux RC), est-ce une bonne chose au final ?
Je pense qu'on a tous vu ici (ou sur d'autres forums similaires) des petits nouveaux qui débarquent avec pour expérience un peu d'herbe voir de la MD, puis découvrent les RC et leurs accessibilité enfantine et en quelques clics se foutent dans la m*rde.
Je l'ai vu très souvent avec la 3-MMC notamment. Certains avec une belle plume et du charisme peuvent sublimer une expérience et la rendre plus désirable aux yeux des autres. Voici quelques exemples :
chers tous, je viens de découvrir le site . Je bois peu, je fume un cigare par an, je suis très naïf pour le reste. Sauf pour les poppers ou je suis depuis un an adepte de la défonce.
vous ne pouvez pas imaginer comment vos histoires de défonce m'ont excité...
Ce soir ce sera probablement au DXM et voilà le processus construit en vous lisant les uns et les autres.
https://www.psychoactif.org/blogs/DXM-p … html#b2222
Sur ce même blog, un commentaire un peu plus bas :
Si les TR peuvent clairement permettre d'éviter des pièges ou aider à réduire les risques, ils peuvent aussi influencer, dédramatiser ses propres consommations ou transformer des pulsions en passage à l'acte. A mon avis, c'est à double tranchant...
Dernière modification par Anonyme2021 (03 mars 2021 à 03:20)
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Mister No a écrit
NOtre but c'est d'apprendre à vivre AVEC les drogues, pas contre et pas sans !
Pourtant certains TR sont parfois franchement totalement dissuasifs pour ceux qui n'y voient qu'une tribune pour l'apologie.
Hello No,
Toutafé, je partage entièrement cette observation.
Comme quoi la prévention peut se cacher où on ne l'attend pas.
Bye'
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Anonyme2021 a écrit
Salut, j'approuve ton point de vue je crois fin je suis pas trop sûr je m'en souviens pas mdrrrr nn je sais c'est a propos des tr ou jsp bon il est l'heure de s'en rouler un autre veut pas etre hs
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janis a écrit
Les tr sont des témoignages de consommateurs qui sont autant succeptibles d'être positifs que négatifs.
Si tu ne souhaites pas aux gens de tester leurs envies, si tu considères les drogues comme négatives, pourquoi en comsommes tu?
Tu sembles dans une position extrêmement moralisatrice dans laquelle il serait mal de parler en bien des drogues consommées : c'est paradoxal. Quand c'est bon, autant le dire, échanger.
Par ailleurs les tr renforcent la rdr en permettant souvent de parler dosages, set ans setting, effets etc.
Les TR positifs incitent tout autant que les négatifs peuvent rebuter, c'est évident. Et je reconnais le côté RdR des TR je le dis même sur mon premier post, c'est d'ailleurs le seul intérêt que je leur accorde. Cependant vous, êtes vous capable de reconnaître le risque lié aux TR apologies ou incitatifs ? Il ne me semble pas être inexistants.
Je ne souhaite pas aux gens de ne pas assouvir leurs envies, comme disait Oscar Wilde le seul moyen de s'en débarrasser est d'y céder. Non moi ce que je souhaite c'est que cette envie ne soit tout simplement pas présente à la base, pas transmise d'un usager à un néophyte. Honnêtement même si le fait de consommer est un choix personnel on en vient souvent à le faire à cause d'influences extérieures souvent l'entourage (mimétisme, mécanisme d'adaptation à un groupe social etc...). C'est cette influence là que je souhaite combattre car il n'y a aucun intérêt véritable à consommer de la drogue pour le plaisir qu'elle procure. Si le simple plaisir est un intérêt à vos yeux, vous êtes hédoniste. Et l'hédonisme n'est clairement pas une philosophie de vie saine étant donné les abus qu'elle engendre.
La notion de drogue étant bien trop large et vague je ne peut pas laisser penser que je considère la drogue comme négative car la drogue sauve également des vies. Ce que je juge négatif étant simplement la consommation récréative et abusive de substances psychotropes dangereuses, et je ne comprend pas comment on peut juger cela comme étant quelque chose de positif et rester honnête. On peut personnellement tirer du positif d'une consommation, je pourrai personnellement en parler, même si je ne le ferai jamais, cependant tout cela ne change rien à la dangerosité de cette consommation ni à la toxicité des produits consommés, choses qui passent souvent à la trappe quand on est encore en lune de miel avec sa substance ou peut être tout simplement par honte des conséquences subies par une consommation problématiques.
Si parler de positif et de négatif, de bien et de mal en gros, c'est être moralisateur il est urgent de revoir votre définition de ce mot. Il y a des choses objectivement positive et objectivement négative, et sans verser dans le manichéisme, il faut être complètement amoral pour ne pas admettre cela. Et même si la morale est un curseur très variable en fonction des gens, de leur culture, cela reste une chose positive de définir personnellement ce qui est jugé bon et jugé mauvais ne serait ce que pour avoir des barrières contenant les pulsions animales de l'être humain. Si vous ne comprenez pas l'intérêt de la morale je vous invite à imaginer une société 100% amorale.
Faire l'apologie d'un produit dangereux peu importe le plaisir procuré est effectivement quelque chose de mauvais à mes yeux. Quand c'est bon autant le dire ? Je vais prendre un exemple extrême mais seriez vous prêt à accueillir avec autant de bienveillance le témoignage de violeur, de tueur ou de pédophile ? Si je suis votre logique, pour eux ça fait du bien donc autant le dire non ?
Concernant ma consommation je consomme personnellement car ma vie alterne entre passage très actif et très peu actif, les drogues étant consommés quasi exclusivement dans ces périodes peu actives ou je suis réellement contraint dans mes activités et où elles deviennent une source de stimulation qui est nécessaire pour mon bien être mental. Léonard de Vinci disait que l'homme est comme de l'eau, à stagner, il dépérit, il se corrompt. Cet adage me correspond à la perfection.
N'ayant aucun problème vis à vis de ma conso je répond à cette question, cependant elle est carrément hors sujet et très personnelle je ne comprend pas son intérêt pour vous.
pierre a écrit
Si tu n'est pas pour les TR et tu es sur Psychoactif, c'est que tu n'as rien compris à ce qu'est Psychoactif. Car les TR c'est l'essence meme de Psychoactif, (qu'il soient incitatifs ou pas.)
Les TR racontent l'expérience singulière d'un usager avec un produit à un moment donnée. Ces TR amènent de la connaissance, c'est un lisant les TR que les usagers apprenent sur une molécule, mais aussi sur eux meme, en faisant des rapprochements avec son histoire. Les TR c'est l'équivalent en réduction des risques des témoignages à Narcotique anonyme sur l'abstinence, c'est le savoir experientiel à l'état brut.
Enfin je rappelle un chose : ici notre but c'est de faire de la réduction des risques, pas d'inciter les gens à arréter. Notre but n'est ni d'encourager l'usage, ni le décourager. NOtre but c'est d'apprendre à vivre AVEC les drogues, pas contre et pas sans !
Si les TR quand ils sont incitatifs font partie de l'essence de PA je ne vois pas comment on peut honnêtement parler de démarche RdR dans ces cas-là précis, puisque l'incitation produite conduira des non-consommateurs à consommer et donc à prendre des risques, c'est paradoxal.
Si votre but est entre autre de ne pas encourager la consommation, réfléchissez un peu aux conséquences des TR à caractère incitatif. Car votre discours est très contradictoire dans ce cas là.
De plus j'estime que dans le cas où une consommation est incontrôlable et problématique (définition même du concept d'addiction) la réduction des risques ultime serait de tendre vers l'arrêt complet de la consommation de cette substance, puisque la consommation ne peut être contrôlée et qu'elle pose problème elle doit être arrêtée pour éviter les risques. Et je pense qu'aider une personne souhaitant arrêter sa consommation sera une démarche RdR bien plus efficace que lui apprendre des manières plus sûres de consommer.
Bambou91 a écrit
Comme disait une personne connue et malheureusement disparue.. "Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire"...
C'est exactement le point de vue que j'ai sur la drogue, contradictoire certes mais pas incompréhensible.
C'est de Coluche non ?
En tout cas merci à tous pour vos retours c'est très intéressant à lire et ça soulève des points auxquels je n'aurai pas pensé. Désolé de ne pas réagir à tous et à tout vos propos mais je les ai tous lus avec plaisir.
Dernière modification par RealitySuck (03 mars 2021 à 15:10)
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RealitySuck a écrit
C'est cette influence là que je souhaite combattre car il n'y a aucun intérêt véritable à consommer de la drogue pour le plaisir qu'elle procure. Si le simple plaisir est un intérêt à vos yeux, vous êtes hédoniste. Et l'hédonisme n'est clairement pas une philosophie de vie saine étant donné les abus qu'elle engendre.
Donc tu ne fais rien pour le plaisir? fun ta vie. Blague à part, la RDR nous enseigne à bien vivre avec nos consos, à ne pas les vivre comme un crime ou une honte. Le plaisir en fait partie? J'espère bien.
RealitySuck a écrit
Faire l'apologie d'un produit dangereux peu importe le plaisir procuré est effectivement quelque chose de mauvais à mes yeux. Quand c'est bon autant le dire ? Je vais prendre un exemple extrême mais seriez vous prêt à accueillir avec autant de bienveillance le témoignage de violeur, de tueur ou de pédophile ? Si je suis votre logique, pour eux ça fait du bien donc autant le dire non ?
Tueur, violeur, pédophile, que des exemples de personnes qui prennent leur plaisir en infligeant de la domination, de la souffrance. Je ne vois pas l'intérêt de tes exemples.
Consommer une substance potentiellement dangereuse à des fins récréatives nécessite un minimum de connaissance, de savoir, d'échanges. Boire de l'alcool nécessite d'en connaitre les effets, les interactions, les risques etc. Pour autant, si j'aime un alcool, je ne vais pas me censurer c'est la même chose avec toutes les substances.
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Je vais prendre un exemple extrême mais seriez vous prêt à accueillir avec autant de bienveillance le témoignage de violeur, de tueur ou de pédophile ? Si je suis votre logique, pour eux ça fait du bien donc autant le dire non ?
Bien vu aussi Janis.
C'est du déjà vu ce punch line, une tentative de manipulation en comparant les usagers à des tueurs, violeurs pédophiles. Des procédés souvent utilisés par l'extrême droite.
Avoir l'info pour décider de prendre une drogue ou non est une décision personnelle qui n'implique que mon cerveau.
Les tueurs, violeurs pédophiles n'ont rien à voir avec les usagers de drogue.
Il faudrait nous dire d'où te vient cette sordide idée de comparer les témoignages de ce forum à ceux du pire de l'humanité si ce n'est pas pour troller un peu plus en t'excusant de demander pardon.
Dernière modification par Mister No (03 mars 2021 à 21:30)
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