[ Alprazolam ]

Effet non stopper le lendemain

anonyme 710 a écrit

3,5... quand sur psychonaut la dose "heavy" est de 2mg...

Bon soit. Ta tolérance te l'autorise, mais cela reste très dangereux.

C'est possible, la clairance hépatique est plus longue que prévu donc ça dure plus longtemps.

Par contre, je vais te demander d'aller aux urgences la. Prendre du méthylphénidate en ayant une dépendance aux gabaergiques c'est une crise d'épilepsie à coup sur.

Extrêmement dangereux.

Ne recommence plus, jamais vraiment.

Attend... Sérieusement ? Mon docteur ne l'en à jamais parler c'est terrible !

Puis-jr avoir des explications sur le fonctionnement de la provocation d'une possible crise d'épilepsie ?

Je n'ai plus vraiment de dépendance au benzo, j'en prend de temps à autre pour dormir, stopper une crise d'angoisse ou stopper une défonce anxiogène, mais pas quotidiennement. Cependant, pour moi, les effets des benzo et du methilphenidate s'opposait, cela ne me serais jamais venu à l'esprit qu'il puissent interagir. Je n'ai pas fait d'excès a ce niveau ma, 40mg de ritaline est la dose thérapeutique de mon traitement. Finalement, cela a bel et bien marcher, la prise de la ritaline n'a eu comme seul effet de pouvoir me permettre de retravailler sans être éclaté le matin.

J'aimerais vraiment que tu developpes l'épilepsie car je prend régulièrement des benzo en descente de stim (et dans ce cas du coup, l'inverse) et n'ai jamais su qu'il y avait danger.

Amicalement,

Psychotropeur

anonyme 710 a écrit

Rassures toi, si cela ne t'ai pas arriver avec le méthylphénidate le lendemain, c'est que cela vas.

Mais...

En fait, les benzodiazépines sont des modulateurs allostériques positifs des récepteurs à l'acide GABA, notamment les GABAa. Dis comme ça, ça paraît complexe ne t'en fait pas.

L'acide GABA c'est un neurotransmetteur qui fonctionne comme un frein (analogie à une voiture c'est le même principe) notamment en ouvrant un canal, le canal chlorure dans lequel transitent des ions Cl-. Ces ions on pour effet de diminuer la conductance calcique et potassique en hyperpolarisant la membrane.

Lorsque tu prends une benzodiazépine, elle diminue les potentiels d'actions excitateurs et comme l'activité électrique au sein du système nerveux permet la synthèse de neurotransmetteurs, l'atténuée revient à diminuer la neurotransmission.

Ton cerveau est dans un état calme, "éteint" en quelques sortes et cela permet la diminution de l'anxiété et facilite l'endormissement.

Sur le papier, ça paraît merveilleux...si seulement

Plus tu en prends, plus le cerveau s'habitue à ses effets et donc augmente le nombre de récepteurs GABAa ; une même dose n'aura pas les mêmes effets qu'a la première prise : c'est l'accoutumance.

Le système nerveux doit compenser l'absence de courant électrique et l'hyperpolarisation des membranes, c'est dangereux pour les neurones. De fait, il diminue la synthèse endogène d'acide GABA et tu es en manque : c'est la dépendance.

Si le sevrage aux opioïdes est sans risques (mécanismes différents), le sevrage aux gabaergiques (éthanol, benzodiazépines, barbituriques, etc.) est extrêmement dangereux et il y existe un risque de mort.

Le manque aux gabaergiques provoque une activité nerveux extrêmement intense avec comme symptômes :

- Système nerveux : anxiété, attaque de panique, bouffées délirantes aigües, hallucinations parfois même le Délirium Tremens, et surtout crise convulsives aigües.

- Système cardiovasculaires : hypertension artérielle, tachycardie donc : risque de fibrillation ventriculaire (mort subite), infarctus du myocarde, AVC, etc...

- Corps en général : hyperthermie, parfois jusqu'à 42°C et autre symptômes différents

En te sevrant brutalement aux benzodiazépines, tu risques la mort par convulsions, arrêt cardio-ventilatoire, fibrillation ventriculaire, hyperthermie, etc...

Et si en plus tu consommes du méthylphénidate, connu pour diminuer le seuil épileptique, tu augmentes drastiquement tes chances te faire une crise d'épilepsie et une attaque cardiaque.

Ne prends pas le sevrage aux benzodiazépines à la légère, ceux qui s'essayent à ce genre de pratique finissent en réanimation, parfois six pieds sous terre…

Fait attention à toi l'ami

anonyme 710 a écrit

Rassures toi, si cela ne t'ai pas arriver avec le méthylphénidate le lendemain, c'est que cela vas.

Mais...

En fait, les benzodiazépines sont des modulateurs allostériques positifs des récepteurs à l'acide GABA, notamment les GABAa. Dis comme ça, ça paraît complexe ne t'en fait pas.

L'acide GABA c'est un neurotransmetteur qui fonctionne comme un frein (analogie à une voiture c'est le même principe) notamment en ouvrant un canal, le canal chlorure dans lequel transitent des ions Cl-. Ces ions on pour effet de diminuer la conductance calcique et potassique en hyperpolarisant la membrane.

Lorsque tu prends une benzodiazépine, elle diminue les potentiels d'actions excitateurs et comme l'activité électrique au sein du système nerveux permet la synthèse de neurotransmetteurs, l'atténuée revient à diminuer la neurotransmission.

Ton cerveau est dans un état calme, "éteint" en quelques sortes et cela permet la diminution de l'anxiété et facilite l'endormissement.

Sur le papier, ça paraît merveilleux...si seulement

Plus tu en prends, plus le cerveau s'habitue à ses effets et donc augmente le nombre de récepteurs GABAa ; une même dose n'aura pas les mêmes effets qu'a la première prise : c'est l'accoutumance.

Le système nerveux doit compenser l'absence de courant électrique et l'hyperpolarisation des membranes, c'est dangereux pour les neurones. De fait, il diminue la synthèse endogène d'acide GABA et tu es en manque : c'est la dépendance.

Si le sevrage aux opioïdes est sans risques (mécanismes différents), le sevrage aux gabaergiques (éthanol, benzodiazépines, barbituriques, etc.) est extrêmement dangereux et il y existe un risque de mort.

Le manque aux gabaergiques provoque une activité nerveux extrêmement intense avec comme symptômes :

- Système nerveux : anxiété, attaque de panique, bouffées délirantes aigües, hallucinations parfois même le Délirium Tremens, et surtout crise convulsives aigües.

- Système cardiovasculaires : hypertension artérielle, tachycardie donc : risque de fibrillation ventriculaire (mort subite), infarctus du myocarde, AVC, etc...

- Corps en général : hyperthermie, parfois jusqu'à 42°C et autre symptômes différents

En te sevrant brutalement aux benzodiazépines, tu risques la mort par convulsions, arrêt cardio-ventilatoire, fibrillation ventriculaire, hyperthermie, etc...

Et si en plus tu consommes du méthylphénidate, connu pour diminuer le seuil épileptique, tu augmentes drastiquement tes chances te faire une crise d'épilepsie et une attaque cardiaque.

Ne prends pas le sevrage aux benzodiazépines à la légère, ceux qui s'essayent à ce genre de pratique finissent en réanimation, parfois six pieds sous terre…

Fait attention à toi l'ami

Merci pour les informations ! J'etais au courant de pas mal de chose mais étrangement je n'avais pas fait le lien entre manque de benzo et methilphenidate, intéressant !

Cependant, je ne ressens aucun manque physique aux benzo car j'évite d'en prendre quotidiennement, justement pour éviter la dépendance physique, déjà expérimenté de manière très légère après 3 mois de consos quotidienne (ca a duré 3/4 nuits et ca m'a calmer).

Par contre je vais faire plus attention à ce que j'appelerais un cercle vicieux. Maintenant qu'on m'as mis sous ritaline LP, j'éprouve souvent l'envie le soir de prendre du xanax afin de stopper l'effet. Revisant l'après midi, je prend en général ma ritaline vers 13h afin d'être efficace jusqu'a 18/19h, mais les after effect durent souvent plus longtemps. Le xanax me permet de diminuer l'effet coupe faim (le pire truc je pense), mais aussi de stopper/diminuer l'effet de la ritaline, qui m'est plutôt désagréable (mais tellement utile pour enfin réussir à étudier convenablement).

Ducoup, j'vais surtout aller me renseigner pour savoir comment gérer les effets residuelles des stims quand pris de manière thérapeutique. Ou simplement faire avec...

J'ai pas envie de risquer ma vie à cause de traitements dans des sens opposé, désormais, plus de benzo sauf en cas de crise d'angoisse