Décrocher du sken et de la pompe après plus de quarante années de conso

Bon courage !

Moi ça fait 4 mois que j’ai commencé ma cure ( méthadone)
Et je commence à peine à apprécier la vie sans la came.
Une chose est sure , par contre , c’est que je vais beaucoup mieux physiquement et psychologiquement (a part quand j’etais complètement defoncé ou là il n’y avait plus de soucis physiques/psychologiques)
J’ai repris au max 6g durant ces 4 mois, étalées en 2/3 sessions de 3j la derniere datant facile de 2mois, donc 2mois d’abstinence.
Après je fais un as vraiment ça pour moi mais pour mon entourage et ma famille , sinon j’aurais gérer ça différemment, j’ai bcp de tristesse de me séparer complètement d’Hélène et honnêtement malgré toutes les galères elle m’a sauvé la mise et redressée la barre au moment de ma vie ou j’étais le plus mal et vrmt pas loin d’y passer .

Comme toi je suis plutôt dans une optique «moins de metha mieux ça va » même si nos dosages et tolérances sont bien différents
C’est à dire que je suis induis à 30mg de méthadone chlorhydrate mais j’ai baissé depuis l’induction aujourd’hui je prends 12mg sois presque 3 fois moins que me donne le csapa, je ne leur en ai pas trop parlé parce qu’ils disent que plus c’est rapide moins les chances de réussite à long terme sont faibles , et même s’ils ont raison et qu’ils doivent dire ça par rapport au public qu’ils accueillent chaque personne est différente et qui ne connaîtrait mieux ma personne que moi même finalement ? (Bon d’accord eux ils connaissent mieux le sevrage et les soins de leurs métiers mieux que moi)

Ce qui est étrange , et je me posais questions là dessus justement

Si une dose confortable est à 40mg et que l’on baisse à 20mg d’un coup
On risque d’être mal plusieurs jours , carrément en manque , au bout de 10 jours ça va un peu mieux mais au bout de 2 mois cet état persiste si ça n’a pas été en progressif ? Ou 2 mois après le corps s’est habitué et on est comme l’on était à 40?

Bref petits questionnements .

Bon courage à toi en tout cas , tu n’es pas toute seule et il semble, que la misère, soit plus belle à vivre sans produits (et au soleil)