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Dernière modification par bloodi (16 décembre 2009 à 13:19)
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synchro a écrit
...Depuis l avenement des tests salivaires, ils choppent quelqu'un 1 fois sur 3, ce chiffre il vous fait quoi a vous?
Il me laisse... "songeur"...
D'abord il y a l'aspect concret de la société, comme tu l'écris, et à quel point est "banalisé le cannabis". Ou plutôt à quel point il fait partie de la société actuelle, passée et sans doute future. Il faut arrêter l'hypocrisie qui règne dans certains discours. Un conducteur sur trois si les chiffres sont exacts. Combien de conducteurs en France ? Quelques millions me semble t-il ? Donc quelques millions d'usagers de cannabis sans parler de ceux qui ne conduisent pas. Peut-être même en nombre supérieur.
Je reste néanmoins, *personnellement*, contre la conduite sous l'emprise d'un stupéfiant. C'est mon droit de pensée :)
Le problème qui se pose à mes yeux, c'est l'usager qui se fait coincer et dont l'état et les performances ne sont en rien modifiés par une consommation passée et consumée de cannabis. A quand des tests permettant de montrer qu'un conducteur n'est plus sous l'emprise d'un stupéfiant, y compris le cannabis et dont les réactions ne sont nullement altérées par une consommation passée ? D'autre part, le métabolisme du cannabis par l'organisme est tel que pour le moment, quel que soit le test pratiqué, il n'est pas possible de dire exactement à quand remonte la consommation. C'est "gênant". De toute manière comme l'avait dit "prescripteur" la loi parle et sanctionne la "consommation" et pas "le taux d'imprégnation".
En clair, il faut dépénaliser (*) le cannabis si l'on veut être cohérent avec la société actuelle. Ou alors il faut considérer que des millions de français, d'européens sont des délinquants. Dont acte pour la minorité (?) qui n'ont jamais fumé un joint de leur vie...
(*) ou modifier la loi. Un usager sous TSO avec 100 mg de méthadone, avec la bénédiction de son médecin, et son ordonnance dans la poche n'est pas supposé être inquiété en conduisant. Celui qui consomme quotidiennement un stick de cannabis (et dont à mon avis les facultés ne sont pas plus altérées que l'autre personne sous métha), va se retrouver avec les pinces aux poignets (et quelques euros et points en moins...) Pas logique. Perso, si je fume un joint, je peux causer un accident. Quand j'étais sous métha, je n'ai jamais eu la moindre faiblesse au volant. Ca fait réfléchir aussi.
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Alain Will a écrit
Je reste néanmoins, *personnellement*, contre la conduite sous l'emprise d'un stupéfiant.
...Quand j'étais sous métha, je n'ai jamais eu la moindre faiblesse au volant. Ca fait réfléchir aussi.
Pour que ça ne soit pas mal compris : je suis contre le fait de prendre le volant en sachant pertinemment que ses facultés et réactions sont modifiées par la consommation. Je n'ai jamais pris le volant si je sentais que je n'étais pas apte à conduire normalement. Ce qui reste très subjectif j'en conviens. Je reste effrayé par certains jeunes complètement foncedés souvent avec un mélange cannabis-alcool qui, eux, n'hésitent pas une seconde à conduire. C'est cette attitude avec laquelle je ne suis pas d'accord.
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