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Dernière modification par Todash (19 avril 2021 à 23:22)
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prescripteur a écrit
Bonjour, oui sur le systeme limbique etc.. mais justement (et j'ai rajouté dans mon texte) il y a une différence de fonction entre le coeur et la coquille (shell) du noyau accumbens.
http://europepmc.org/article/PMC/3145462
Amicalement
Mais en quoi c'est différent du coup ? Le coeur et les cellules du shell, ce sont des noyaux dopaminergiques non ?
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Est-ce que ce champ de recherche pourrait expliquer le craving relatif aux addictions sans produits ?
Oui, bien sûr ! Amicalement
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anonyme 710 a écrit
Je reviens sur ce sujet :)
Autre fait intéressant : dans la dépendance, la demi-vie de la molécule compte énormément.
Regardons : la méthamphétamine est le plus fort stimulant découvert à l'heure actuel supérieur à la cocaïne. Pour rappel, la méthamphétamine libère de la dopamine en agissant sur le TAAR1 produisant une inhibition compétitive et incompétitive de la recapture de la dopamine et une libération par inhibition des transporteurs de stockage vésiculaire VMAT2 ; la cocaïne n'agit que sur la recapture de la dopamine de façon compétitive. Les effets de la méthamphétamine dépasse 12 à 15h et jusqu'a 48h, et ceux de la cocaïne dépassent rarement 1h.
Et pourtant, lequel est le plus addictif et susceptible de provoquer des Craving ? La cocaïne.
Cela pourrait donc inclure la mémoire, le souvenir d'une expérience terriblement intense mais trop court. Pour la méthamphétamine, peut être que l'expérience est suffisement longue pour satisfaire le consommateur.
Et on peut faire le même rapprochement avec la nicotine, alors qu'elle est infiniment moins puissante que la méthamphétamine.
La médecine est fascinante...
Je ne suis pas consommateur de Meth, mais beaucoup de consommateurs disent que le cravig instantané est effectivement assez faible, en revanche le goût de reviens-y est très présent les jours suivants, sûrement dû à la demi vie comme tu l'indiques. (Tu valides si tu es consommateur ?)
Dernière modification par splinK (23 avril 2021 à 11:02)
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splinK a écrit
anonyme 710 a écrit
Je reviens sur ce sujet :)
Autre fait intéressant : dans la dépendance, la demi-vie de la molécule compte énormément.
Regardons : la méthamphétamine est le plus fort stimulant découvert à l'heure actuel supérieur à la cocaïne. Pour rappel, la méthamphétamine libère de la dopamine en agissant sur le TAAR1 produisant une inhibition compétitive et incompétitive de la recapture de la dopamine et une libération par inhibition des transporteurs de stockage vésiculaire VMAT2 ; la cocaïne n'agit que sur la recapture de la dopamine de façon compétitive. Les effets de la méthamphétamine dépasse 12 à 15h et jusqu'a 48h, et ceux de la cocaïne dépassent rarement 1h.
Et pourtant, lequel est le plus addictif et susceptible de provoquer des Craving ? La cocaïne.
Cela pourrait donc inclure la mémoire, le souvenir d'une expérience terriblement intense mais trop court. Pour la méthamphétamine, peut être que l'expérience est suffisement longue pour satisfaire le consommateur.
Et on peut faire le même rapprochement avec la nicotine, alors qu'elle est infiniment moins puissante que la méthamphétamine.
La médecine est fascinante...Je ne suis pas consommateur de Meth, mais beaucoup de consommateurs disent que le cravig instantané est effectivement assez faible, en revanche le goût de reviens-y est très présent les jours suivants, sûrement dû à la demi vie comme tu l'indiques. (Tu valides si tu es consommateur ?)
salut !
Je te confirme la meth est vraiment très prenante. D'après l'addictologue c'est le manque qui s'installe de plus en plus rapidement, le corps développant une bonne tolérance. Une fois le flash passé et le Cmax lui aussi passé, le corps qui attaque la pente vers le bas nous redemande une dose. Au fur et à mesure ça s'accélère. Si on arrive à passer ce craving, s'installe alors une sorte de plateau interminable où la sensation de fatigue est inconnue, pareil pour la faim et soif. Mais la meth est infernale car la fourchette pour retrouver la sensation va de 3 à 5 jours si elle est de qualité, et la stimulation résiduelle est vraiment longue.
C'est la théorie de l'addictologue avec qui j'avais discuté du sujet et qui voyait dans l'accentuation des tremblements et effets psy un manque exprimé par l'organisme.
Je n'en sais pas plus.
Bien à hoi
Ak'
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Akaion a écrit
splinK a écrit
Je ne suis pas consommateur de Meth, mais beaucoup de consommateurs disent que le cravig instantané est effectivement assez faible, en revanche le goût de reviens-y est très présent les jours suivants, sûrement dû à la demi vie comme tu l'indiques. (Tu valides si tu es consommateur ?)salut !
Je te confirme la meth est vraiment très prenante. D'après l'addictologue c'est le manque qui s'installe de plus en plus rapidement, le corps développant une bonne tolérance. Une fois le flash passé et le Cmax lui aussi passé, le corps qui attaque la pente vers le bas nous redemande une dose. Au fur et à mesure ça s'accélère. Si on arrive à passer ce craving, s'installe alors une sorte de plateau interminable où la sensation de fatigue est inconnue, pareil pour la faim et soif. Mais la meth est infernale car la fourchette pour retrouver la sensation va de 3 à 5 jours si elle est de qualité, et la stimulation résiduelle est vraiment longue.
C'est la théorie de l'addictologue avec qui j'avais discuté du sujet et qui voyait dans l'accentuation des tremblements et effets psy un manque exprimé par l'organisme.
Je n'en sais pas plus.
Bien à hoi
Ak'
Ca donne pas vraiment envie, cette fameuse stimulation résiduelle super longue m'a toujours fait peur, pour ca que j'ai jamais testé la Meth.
Merci de ces informations en tout cas :)
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Des personnes fortement dépendante à l'héroïne pourrait tuer pour consommer. C'est une question de vie ou de mort.
Tu es sur de ça? C'est peut-être vrai hein, mais je questionne quand même...
Et on peut faire le même rapprochement avec la nicotine, alors qu'elle est infiniment moins puissante que la méthamphétamine.
Cocaine et nictonie vs meth: tu l'as dit toi-même: les deux premières sont nettement moins puissantes mais aussi beaucoup plus courtes. Cela implique donc d'en reprendre plus souvent. Et donc d'entrainer le cerveau beaucoup plus fréquemment et régulièrement à l'association stimulus-récompense. Voilà en grande partie à mon avis, pourquoi ces deux molécules sont si addicitives.
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