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Dernière modification par meumeuh (17 octobre 2024 à 13:03)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Bonjour,
Ça fait déjà quelques jours qu'à eu lieu mon 1er RDV au CSAPA.
Je l'ai eu avec un infirmier.
Très à l'écoute. Je me suis sentie assez à l'aise. Plus d'une heure pour apprendre à se connaître.
Son but étant de comprendre ce qui m'amène là. C'est une sorte de RDV d'évaluation. Il a une réunion ce lundi en équipe pluridisciplinaire pour expliquer mon cas et à l'issu de ce RDV, il me rappellera lundi soir pour me proposer une prise en charge qui pourrait m'être adaptée.
Selon lui, il y aurait 3 prises en charges pour stopper l'addiction au tramadol:
1) un sevrage sec avec des anxiolytiques (sans que ce soient benzodiazépines) pour palier aux signes de manque, juste le temps que le tramadol soit éliminé.
=> Ça je ne veux pas !
2) un sevrage sec en hospitalisation, soutenu par une équipe de soin, avec des anxiolytiques. Sans que ce soit des benzodiazépines.
=> Celui-ci non plus !
3)TSO
=> A voir
Il ne m'a pas parlé de tramadol LP comme solution de sevrage (et pourtant j'aurais aimé).
Il a tout de même sous entendu que le LP aurait été plus intéressant dans une diminution de dosage progressive. Ma foi, il se s'est pas arrêté sur cette solution.
Peut être parce que mon premier essai par la décroissance des doses n'a pas été concluant ?
Selon lui j'aurais probablement un RDV avec un médecin addictologue. Et que le TSO en tant que prise en charge ne serait "pas déconnant" (pour reprendre un peu ces termes).
Aah pas facile tout ça!
Apparemment j'aurais le choix parmi ces solutions (j'espère bien !).
Mais c'est vrai j'aurais bien aimé que le tramadol LP soit parmi les options de sevrage.
En tous cas, je lui ai bien fait comprendre que j'aimerais aller mieux et me stabiliser avant tout sans yoyo, de manque au réveil... Juste bien quoi.
Coucou miss!
Je suis heureuse de te lire, d'avoir des nouvelles de ce 1er rdv.
Concernant les trois possibilités qui t'ont été exposées, comme toi, j'aurais refusé NET les deux premières possibilités.
Pour moi, elles sont violentes, elles vont te permettre de sevrer ton corps, mais certainement pas ton addiction psychologique (très puissante avec le Tramadol).
OK, tu rentres chez toi sevrée physiquement, mais en vue, bien d'autres difficultés, et pas des moindres, à affronter, avec (je te relate ce que j'ai pu lire et relire de nombreuses fois, ici et ailleurs), un sentiment/état dépressif qui peut durer un bon moment, voire, dans le pire des cas, un PAWS (je pense que tu sais ce dont il s'agit...)
Une diminution, pour commencer, avec du LP aurait évidemment été plus judicieux (par rapport à ce que ta chère médecin, désolée, mais depuis que je te lis, je ne peux pas la voir en peinture celle-là, même si je ne l'ai jamais vue lol, de la piler sur place), mais il s'agit tout de même d'un sevrage dégressif. Pourquoi pas.
Tu connais mon opinion concernant la Méthadone (j'ai même posté récemment sur un topic ce que je ressens au niveau de la Méthadone), alors oui, c'est peut-être troquer une addiction pour une autre, mais dans mon cas, je ne pouvais pas faire autrement.
Dans ton cas, c'est différent.
Peut-être qu'une diminution progressive serait possible avec du LP?
J'espère bien que tu vas avoir rdv avec un addictologue! C'est bien le minimum, tu n'as pas de rdv programmé encore?
Comment se passe la suite?
Grosse pensée!
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Mynight a écrit
Dans ton cas, c'est différent.
Peut-être qu'une diminution progressive serait possible avec du LP?
J'espère bien que tu vas avoir rdv avec un addictologue! C'est bien le minimum, tu n'as pas de rdv programmé encore?
Comment se passe la suite?
Grosse pensée!
Concernant la suite pour moi:
Il y a une réunion en équipe pluridisciplinaire qui a lieu ce lundi. Cette équipe va évaluer mon cas pour savoir si j'aurais besoin d'un second entretien avec un médecin addictologue. Selon l'infirmier que j'ai eu, il est probable que je rencontre le médecin addictologue (en espérant quand même ! ).
En tous cas, l'infirmier me rappelle lundi soir pour me donner une réponse quant à l'issu de la réunion.
En entendant, j'ai rdv avec ma médecin ce même lundi pour le renouvellement. Peut être que je lui parlerais de ce 1er entretien au CSAPA...
D'ailleurs, l'infirmier a dit qu'il serait bien que ma médecin me prescrive un scanner du dos afin d'être sûre qu'il n'ait rien à ce niveau...
Je retente une énième fois de lui demander un scanner ?
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (21 septembre 2024 à 20:15)
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Mynight a écrit
Tu as eu ton entretien avec le médecin addictologue dès ton premier RDV à ton CSAPA ?
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (21 septembre 2024 à 21:23)
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Dernière modification par SiC (24 septembre 2024 à 09:30)
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Dernière modification par Mlle*Ordinaire (24 septembre 2024 à 22:57)
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Dernière modification par Beloc29 (27 septembre 2024 à 02:13)
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Beloc29 a écrit
Je te conseil vivement de parler des solutions plausibles lors de ton prochain rdv avec un addictologue qui s'y connait mieux.
En espérant pouvoir trouver l'écoute que ma médecin traitant peine à me donner...
Beloc29 a écrit
J'ai vu que tu te poses des questions sur le tramadol LP.
Pour en avoir fais les frais pendant un certain temps, j'aurai tendance à te dire que ce n'est pas la meilleure solution bien que celle ci puisse être viable si tu as le mental adéquat. Comme tu le sais le tramadol allie effet opioïdes + anti dépresseurs.
Le sevrage par diminution de doses devient long et lourd et prend du temps. Le fait de devoir gérer l'effet opioïdes et antidépresseurs font que plusieurs usagers finissent parfois par se perdre. Il en résulte parfois une évolution en dent de scie ou un patient va diminuer, diminuer, ré -augmenter, diminuer etc..
Depuis que je suis à dose unique de tramadol L.I, j'ai de plus en plus mal à la partie droite de mon dos (intercostale droite) et qui s'étale vers mon épaule et mon bras: ça me lance tellement que cette nuit fut bien courte.
Je savais que j'avais des douleurs dorsales mais avec le tramadol L.I je ne me rendais pas vraiment compte de l'intensité de la douleur (et je ne suis pas douillette "pour 2 sous").
Évidement, j'en ai parlé à ma médecin qui n'a rien trouvé d'autre que de me dire que c'était probablement dû aux manques (que j'ai crû qu'à moitié puisque je sais quand même reconnaître des douleurs diffuses liées au manque et une douleur bien localisée).
Jusqu'à cette semaine où l'infirmier m'a demandé un scanner (car radio négative) pour écarter toute suspicion de confusion d'origine de la douleur.
Je me rappelle que quand j'ai dis à un ma médecin que l'infirmier voulait un scanner du dos, elle m'a répondu:
" bah si il veux", en ajoutant:
"oui mais où, au dos ? je ne peux pas demander un scanner du dos, il me faut un endroit précis !"
Je suis restée interloquée : ça fait 8 mois que je lui répète que j'ai mal à la partie droite de mon dos (INTERCOSTALE DROITE ! BON SANG!)
Bref, elle me dis de lui montrer précisément l'endroit sur mon dos pour prescrire ce fameux scanner: chose faite!
Et j'ai pu avoir un scanner!
Je le passe le 26 octobre.
Par contre, j'ai quand même une question qui me taraude:
Concernant les douleurs, les TSO sont ils efficaces ?
Je n'aimerais pas trop cumuler les conséquences liées au changement de traitement avec la douleur dorsale.
Peut être, est-ce aussi pour cette dernière raison que je me suis tournée vers le tramadol L.P ...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (27 septembre 2024 à 08:36)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Je te conseil vivement de parler des solutions plausibles lors de ton prochain rdv avec un addictologue qui s'y connait mieux.
En espérant pouvoir trouver l'écoute que ma médecin traitant peine à me donner...
Beloc29 a écrit
J'ai vu que tu te poses des questions sur le tramadol LP.
Pour en avoir fais les frais pendant un certain temps, j'aurai tendance à te dire que ce n'est pas la meilleure solution bien que celle ci puisse être viable si tu as le mental adéquat. Comme tu le sais le tramadol allie effet opioïdes + anti dépresseurs.
Le sevrage par diminution de doses devient long et lourd et prend du temps. Le fait de devoir gérer l'effet opioïdes et antidépresseurs font que plusieurs usagers finissent parfois par se perdre. Il en résulte parfois une évolution en dent de scie ou un patient va diminuer, diminuer, ré -augmenter, diminuer etc..Depuis que je suis à dose unique de tramadol L.I, j'ai de plus en plus mal à la partie droite de mon dos (intercostale droite) et qui s'étale vers mon épaule et mon bras: ça me lance tellement que cette nuit fut bien courte.
Je savais que j'avais des douleurs dorsales mais avec le tramadol L.I je ne me rendais pas vraiment compte de l'intensité de la douleur (et je ne suis pas douillette "pour 2 sous").
Évidement, j'en ai parlé à ma médecin qui n'a rien trouvé d'autre que de me dire que c'était probablement dû aux manques (que j'ai crû qu'à moitié puisque je sais quand même reconnaître des douleurs diffuses liées au manque et une douleur bien localisée).
Jusqu'à cette semaine où l'infirmier m'a demandé un scanner (car radio négative) pour écarter toute suspicion de confusion d'origine de la douleur.
Je me rappelle que quand j'ai dis à un ma médecin que l'infirmier voulait un scanner du dos, elle m'a répondu:
" bah si il veux", en ajoutant:
"oui mais où, au dos ? je ne peux pas demander un scanner du dos, il me faut un endroit précis !"
Je suis restée interloquée : ça fait 8 mois que je lui répète que j'ai mal à la partie droite de mon dos (INTERCOSTALE DROITE ! BON SANG!)
Bref, elle me dis de lui montrer précisément l'endroit sur mon dos pour prescrire ce fameux scanner: chose faite!
Et j'ai pu avoir un scanner!
Je le passe le 26 octobre.
Par contre, j'ai quand même une question qui me taraude:
Concernant les douleurs, les TSO sont ils efficaces ?
Je n'aimerais pas trop cumuler les conséquences liées au changement de traitement avec la douleur dorsale.
Peut être, est-ce aussi pour cette dernière raison que je me suis tournée vers le tramadol L.P ...
Alors pour répondre à cette question, cela m'étonnerait beaucoup que le passage de tramadol LI à LP fasse disparaître les douleurs. Le tramadol LI agissant de manière rapide, le pic plasmatique est atteint rapidement. Et donc la douleur soulagé plus rapidement.
Le tramadol LP lui agit de manière plus diffuse. La douleur est soulagé mais plus lentement. Par contre les effets dure plus longtemps. Dans tous les cas si le LI ne te soulage pas. Le LP normalement non plus. À moins d'augmenter les doses.
Concernant les effets analgésique des TSO. ALors oui ce sont de très bon anti douleurs.
La buprenorphine est même considéré comme un antalgiques de palier 3 (là où la tramadol est seulement de palier 2).
Un médicament anti douleurs uniquement constitué de buprenorphine est parfois prescrit bien que très rarement (temgesic). Il est utilisé après échecs des antalgiques des palier 2 (codéine, tramadol, poudre d'opium). En outre la buprenorphine est entre 25 à 40 fois plus forte que la morphine. (En général, le nombre 30 fait consensus.). Donc en tant que TSO oui la buprenorphine est un antalgiques viable MAIS ATTENTION, ce n'est pas sa fonction première bien entendu.
De plus c'est un agoniste partiel, de ce fait, la buprenorphine peut être moins efficace que la morphine sur certaines douleurs (mais restera toujours plus efficace que le tramadol sur les douleurs physiques). Pour finir le buprenorphine présente un effet plafond. Ainsi, si tu as des douleurs, augmenter la dose ne permettra pas toujours d'obtenir un meilleur effet analgésique.
Concernant la méthadone, encore une fois même si la prise en charge de la douleur n'est pas sa fonction première, la méthadone reste un excellent anti douleurs. Cela peut meme être contre productif : Quand tu commence la methadone tu la prends sous forme de sirop très sucré. Certains patients développe des caries mais ne sentent pas la douleurs durant les premiers stades à cause de l'effet analgésique de la methadone.
Selon la NCBI (national library of medecine) 5mg de méthadone = 7.5mg de morphine.
On considère donc que la methadone est 50% plus puissante que la morphine à "petite dose".
Plus on augmente les doses plus ce taux baisse.
La méthadone, de par son côté agoniste complet, peut s'avérer plus efficace que la buprenorphine dans la gestion de la douleurs puisque cette dernière va se fixer pleinement sur les 3 types de récepteurs opiacés : Mu, kappa, delta.
Alors que la buprenorphine se fixera uniquement sur le récepteur Mu et très légèrement sur delta. D'où son côté "partiel"
En conclusion,
Dans les deux cas le prise d'un TSO pour remplacer le tramadol sera plus efficace dans la gestion de la douleurs. Sauf pour les douleurs neuropathiques mais ça c'est autre choses.
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Et le sirop n'existe pas sans sucre ?
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Mlle *Ordinaire a écrit
Enfin elle m'a prescrit un scanner ! Je lui ait dit que l'infirmier du CSAPA m'avait dit de demander un scanner. Chose faite!
Hello !
Très heureux pour toi qu'enfin tu puisses faire un scanner ! Il en aura fallu du temps !
Je suis sincèrement content pour toi que ton rendez-vous avec l'addictologue soit aussi proche, c'est une bonne chose. J'espère que tu tomberas sur une bonne personne.
Je te sens moins angoissée par la suite, corrige-moi si je me trompe, dans tes derniers post'.
Bises, tiens nous au courant.
SiC
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Mlle*Ordinaire a écrit
Merci pour toutes ces informations: ça m'évite de m'aventurer dans la recherche d'informations
Et le sirop n'existe pas sans sucre ?
Nop... Généralement les sirop sont composés de sacharrose sous forme très concentrée et épais. La méthadone en elle possède un PH( entre 5-6 pour la forme sirop) légèrement acide. Elle peut également provoquer une sécheresse buccale.
C'est pour éviter aux patients/usagers étant addict a l'héroïne de se l'injecter, ou sniffer le produit.
Après un an sous sirop tu peux avoir la forme gélule cependant.
Mais point d'inquiétude, les usagers développant des caries sont généralement ceux négligent leurs santés dentaires ou ayant déjà une mauvaise santé dentaire.
Lors d'une initiation à la méthadone une infirmière t'explique toutes les précautions à prendre.
Généralement un grand verre d'eau après la prise de méthadone sirop est proposée par les infirmières pendant l'initiation. Ce procédé permet déjà d'éliminer le sucre accroché aux dents.
A termes quand tu iras chercher ta méthadone en pharmacie, un lavage de dent complets (après prise de métha) reste tout de même la meilleure solution.
Lorsque je suis parti assisté à une conférence en lien avec mes études en pharmacie (vive les 9h de trains) un simple rinçage + utilisation de bain de bouche sont également suffisant pour contrer les effets de la methadone. Pour l'hygiène dentaire ça c'est autre chose.
J'espère que tu trouveras le traitement qui te corresponds.
Amicalement.
Dernière modification par Beloc29 (28 septembre 2024 à 06:59)
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SiC a écrit
Je te sens moins angoissée par la suite, corrige-moi si je me trompe, dans tes derniers post'.
J'aimerais bien te dire que je me sens plus sereine mais ça serait te mentir. Je me sens encore tiraillée: je n'ai pas trop envie qu'on décide à ma place. J'ai déjà donné et voilà où ça m'a mené ? A être encore plus perdue.
D'ailleurs, je ne sais même plus vraiment ce qui pourrait m'être adaptée pour être juste bien.
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SiC a écrit
Aie je suis désolé de l'entendre. J'espère que l'addictologue pourra te conseiller au mieux. Normalement, il devrait te laisser le choix.
Mon addicto, pour les benzos, m'a laissé le choix entre continuer les molécules illégales, en switchant progressivement sur du légal tout en réduisant les doses, ou de switcher direct sur du légal.
J'ai choisi la première option et comme elle a vu que je me tenais à mon plan de réduction, que j'avais le droit de modifier si les baisses étaient trop brusques, pour la deuxième benzo illégale elle me laisse gérer.
Pour l'alcool elle m'a proposé plusieurs choix de procédure, j'espère que ton addicto fera pareil pour toi.
Courage à toi et garde confiance, surtout en toi !
Bises
SiC
Merci SIC.
C'est le saut vers l'inconnu qui fait que je ne me sens pas tranquille.
J'ai un peu l'impression de perdre le contrôle ou que je vais perdre le contrôle en m'orientant vers le CSAPA.
Je culpabilise souvent en me disant que "je ne suis pas si mal que ça" et il se peut que tout dégénère juste parce que j'ai fais un choix...
Ah pas facile d'être moi
Mais d'un autre côté, je comprends aussi que je n'ai pas vraiment d'autres options pour m'en sortir.
Et je sais que j'aurais encore d'autres décisions à prendre, alors je m'informe le plus possible pour pouvoir bien choisir ("en mon âme et conscience").
Une manière de faire passer l'anxiété et pouvoir être plus la sereine...
Mais pas si facile en faite, car on ne ressens pas ce qu'on veut (malgré mes précautions)...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (29 septembre 2024 à 00:30)
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