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ancienweeder a écrit
Je pense qu’il est sincère dans ses propos. Du moins ce qu’il décrit me paraît «normal »
Je pense également que sa consommation a pu deglingué temporairement sa libido sans prod et qu’il lui faut en effet du temps pour retrouver un état comme avant.
Cordialement
Bonjour,
Merci pour ta réponse.
Il m'a dit un truc aussi qui m'a perturbé.
Je n'avais jamais pris de drogue avant lui et au final j'ai fini par prendre tous les produits decrits dans le premier poste, je l'ai suivi mais j'en prenais beaucoup moins car uniquement en sa présence.
Il a toujours refusé de me données les coordonnées de ses fournisseurs et quand il me laissait seul chez lui il cachait ses prods car il ne veut pas qie j'en prenne seul.
J'ai toujours pensé que je maîtrisais ma conso car je suis capable de stocker un sachet pour un événement particulier contrairement à lui qui ne peut pas s'empêcher d'en prendre tant qu'il y en a et je suis également capable de le regarder en prendre sans y toucher moi même.
Seulement il m'a dit après notre dispute de l'autre soir qu'il commençait à se demander si je n'étais pas moi même en manque et donc en sevrage et il m'a énuméré différents indices:
- depuis ma dernière prise je suis particulièrement tendu, stressé, à fleurs de peau, la larme facile et pétage de plomb pour pas grand chose (enfin pas grand chose de son point de vue en tout cas....)
- l'état de nerfs dans lequel je me mets pour cette histoire Dr sexe (je pleurais et tournais en rond dans l'appartement avec une très grosse envie de tout cassé)
- le fait que lors d'une journée de rtt que j'avais posé pour prendre soin de moi je me sois sentie désœuvré à ne pas savoir quoi faire, ni comment. Je lui avais confié que avant il y avait plein de petit trucs que je faisais et qui me procurait des petits plaisirs et que je n'arrivais plus à retrouver ces choses simples.
Tout me paraît chiant.
- cette façon que j'ai depuis quelques temps de me prendre constamment la tête sur tout et n'importe quoi.
Il m'a dit que j'allais mal que j'avais besoin d'aide qie je devais reconnaître que là j'étais en manque et que ma difficulté à trouver du plaisir fans des choses simple était sûrement dû à la drogue qu'il était important que je le reconnaisse pour m'en sortir.
Bien sûr, sur le moment, je l'ai très mal pris, je me suis dit qu'il disait ça pour retourner le truc contre moi qu'il me manipulait pour me faire croire que c'est moi qui ai un problème et non lui.... enfin vous voyez le délire.....
Mais maintenant que je me suis calmée.....
Je me dis qu'il a peut être raison au final.
Car quand j'y pense,la seule chose qui m'a motivé à sortir de mon lit durant ce genre de rtt c'est l'idée de fouiller dans ses poches dans lespoir de trouver un petit reste de truc à sniffer. (Que je n'ai pas trouvé d'ailleurs cr qui m'a fortement contrarié....)
Pensez vous qu'il a raison?
Sur le plan sexuel je n'ai pas de soucis, le désir et le plaisir son bien présent, mais c'est vrai qu'au quotidien la notion de plaisir n'est plus vraiment là.
Comment faire pour que cela revienne?
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Et apres a écrit
ancienweeder a écrit
Je pense qu’il est sincère dans ses propos. Du moins ce qu’il décrit me paraît «normal »
Je pense également que sa consommation a pu deglingué temporairement sa libido sans prod et qu’il lui faut en effet du temps pour retrouver un état comme avant.
CordialementBonjour,
Merci pour ta réponse.
Il m'a dit un truc aussi qui m'a perturbé.
Je n'avais jamais pris de drogue avant lui et au final j'ai fini par prendre tous les produits decrits dans le premier poste, je l'ai suivi mais j'en prenais beaucoup moins car uniquement en sa présence.
Il a toujours refusé de me données les coordonnées de ses fournisseurs et quand il me laissait seul chez lui il cachait ses prods car il ne veut pas qie j'en prenne seul.
J'ai toujours pensé que je maîtrisais ma conso car je suis capable de stocker un sachet pour un événement particulier contrairement à lui qui ne peut pas s'empêcher d'en prendre tant qu'il y en a et je suis également capable de le regarder en prendre sans y toucher moi même.
Seulement il m'a dit après notre dispute de l'autre soir qu'il commençait à se demander si je n'étais pas moi même en manque et donc en sevrage et il m'a énuméré différents indices:
- depuis ma dernière prise je suis particulièrement tendu, stressé, à fleurs de peau, la larme facile et pétage de plomb pour pas grand chose (enfin pas grand chose de son point de vue en tout cas....)
- l'état de nerfs dans lequel je me mets pour cette histoire Dr sexe (je pleurais et tournais en rond dans l'appartement avec une très grosse envie de tout cassé)
- le fait que lors d'une journée de rtt que j'avais posé pour prendre soin de moi je me sois sentie désœuvré à ne pas savoir quoi faire, ni comment. Je lui avais confié que avant il y avait plein de petit trucs que je faisais et qui me procurait des petits plaisirs et que je n'arrivais plus à retrouver ces choses simples.
Tout me paraît chiant.
- cette façon que j'ai depuis quelques temps de me prendre constamment la tête sur tout et n'importe quoi.
Il m'a dit que j'allais mal que j'avais besoin d'aide qie je devais reconnaître que là j'étais en manque et que ma difficulté à trouver du plaisir fans des choses simple était sûrement dû à la drogue qu'il était important que je le reconnaisse pour m'en sortir.
Bien sûr, sur le moment, je l'ai très mal pris, je me suis dit qu'il disait ça pour retourner le truc contre moi qu'il me manipulait pour me faire croire que c'est moi qui ai un problème et non lui.... enfin vous voyez le délire.....
Mais maintenant que je me suis calmée.....
Je me dis qu'il a peut être raison au final.
Car quand j'y pense,la seule chose qui m'a motivé à sortir de mon lit durant ce genre de rtt c'est l'idée de fouiller dans ses poches dans lespoir de trouver un petit reste de truc à sniffer. (Que je n'ai pas trouvé d'ailleurs cr qui m'a fortement contrarié....)
Pensez vous qu'il a raison?
Sur le plan sexuel je n'ai pas de soucis, le désir et le plaisir son bien présent, mais c'est vrai qu'au quotidien la notion de plaisir n'est plus vraiment là.
Comment faire pour que cela revienne?
Bonjour,
Alors, tout ce que je dis est à prendre avec des pincettes, je ne suis pas psy et je peux me tromper...
Les indices que tu énumères sont globalement des symptômes de malêtre, et pas nécessairement de manque de drogue. ça me semble bien plus cohérent de les attribuer à tes problèmes avec ton copain. C'est normal d'être désœuvrée, irritable et sensible, lorsqu'il y a des problèmes profonds avec la personne que tu aimes.
Sans doute que l'envie inassouvie de consommer de la drogue peut accroître ces effets, mais je ne pense pas qu'elle en soit la cause première, au vu de ce que tu décris.
CEPENDANT, seul un psy ou un.e de tes ami.es proche pourrait réellement trancher.
Si tu veux être un peu plus éclairée, il faudrait que tu détailles précisément les quantités consommées, et les périodes de consommation.
Par contre, je ne pense vraiment pas que tu sois en sevrage : le sevrage se manifeste en partie par des symptômes physiques, et pas uniquement psychologiques. Le sevrage, c'est après une longue période de consommation : ton corps a l'habitude de ces molécules, et réagit à leur absence. Tremblements, sueurs, frissons, pâleur. Après, bien sûr, il y a aussi des symptômes psychologiques (insomnie, irritabilité, angoisse).
Et si ce n'est pas du sevrage, c'est peut être du manque (tu aurais alors un début d'addiction). Mais ça ne semble pas coller non plus, parce que quand on est en manque, on est obsédé par le produit en question. On est pas juste désœuvré ou perdu, nos pensées vont constamment vers la drogue. ça ne semble pas être ton cas (même si tu as une fois fouillé pour trouver du produit, en vain, et ressenti de la frustration : ça c'est parfaitement normal et ça le fait à toute personne qui attend un plaisir, ou un moyen de compenser son ennui / sa tristesse).
C'est pour ça que j'aurais tendance à attribuer ton état à tes problèmes avec ton copain, et à voir la drogue comme un facteur qui a pu, momentanément, aggraver ton état. Mais pas en être la cause.
Mais justement, si tu vas mal, la drogue peut devenir un moyen de combler ce malêtre, et là tu rentres dans un des mécanismes les plus sournois de l'addiction. En général, la règle idéale, c'est de ne pas consommer quand on va mal...
Courage, force à toi !
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