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Maglev_infinite a écrit
Sans parler de la musique qui devient 100x plus profonde avec l'effet sur la sérorotine.
A mon humble avis : Vu le mince effet agoniste sérotoninergique 5HT2A, et le fait que les effets soient surtout des effets antagonistes de l'histamine*, de la sérotonine, de la dopamine, de l'adrénaline, bref des effets pharmacologiques typiques des délirants/neuroleptiques.
*Car oui, la mirtazapine est un des neuroleptiques, si ce n'est LE neroleptique, qui possèderait le moins d'effets anticholinergiques, et que son action serait majoritairement liée à son action antihistaminique H1, qui elle en revanche serait globalement la plus forte tout antihistaminiques confondus ! :
(Capture d'écran du wiki anglophone de la mirtazapine, lien : https://en.wikipedia.org/wiki/Mirtazapine
Et bien je pense que les effets sur la musique ont beaucoup plus de chances de venir de l'effet antihistaminique et délirant/délirogène en général du produit que de l'effet agoniste sérotoninergique 5HT2A (Qui est vraiment mince et doit aussi faire face à pas mal d'effets antagonistes de ces mêmes récepteurs/des récepteurs sérotos en général.)
Perso, quand j'étais sous déliros à dosages hallucinogènes (Même à des doses pas si énormes d'ailleurs : où le visuel n'était que très peu affecté et que ça se "limitait" surtout à des distortions sonores) ça m'arrivait fréquemment de kiffer la musique x1000, autant voir souvent d'une manière carrément + intense que sous LSD, champis, DMT, AMT 5-MEO-DIPT/MIPT, 4-ACO-DET, cactus à mescaline, 2C-B, 2C-E, DOC, 25-E-NBOH, Ayahuasca, et le reste des 23 psychés que j'ai pu prendre.
Car autant sous psychés/amphétamines sérotoninergiques vraiment psychés type MDMA/MDA/5-MAPB, pas trop les empathos + "coke like" type 3-MMC/3-FEA/3-MMA/4-CEC/eutylone... : J'appréciais + la musique, mais en fait je la voyais surtout différemment et c'est elle qui me faisait + tripper que mon trip qui me faisait + l'apprécier pour faire simple.
Mais du coup c'était le trip que j'aimais, pas tant la musique que je kiffais + que d'habitude, elle était juste "appropriée" à me faire tripper++ quoi.
Alors qu'avec le phenergan, la doxylamine, la DPH, le mercalm, le DXM quand on est dans une phase où les effets déliros prédominent ou simplement le mix DXM/déliros, etc... Bah là je kiffais la musique au point où j'avais l'impression qu'elle raisonnait dans ma tête, que le chanteur du clip que je regardais était en live devant moi tant le son était "limpide", "clair", "de bonne qualité", comme si sous déliros j'avais mis les meilleures réglages audios possibles ou des enceintes meilleures, alors qu'avant (sans déliros) j'avais des réglages et/ou du matos audio tout pourris, ou que j'avais l'impression que le son sortait à la fois des enceintes et de l'intérieur de ma tête.
Aussi que les sensations euphoriques liées à l'écoute de la musique étaient démultipliées, au point que j'étais temporairement dans un état d'euphorie genre maniaque, avec sourire, agitation, impression d'être en transe grâce à la musique : qu'elle était tellement meilleure qu'elle me rendait fou et limite hystérique à son écoute, mais "hystérique" comme quelqu'un qui vient d'apprendre une super bonne nouvelle, pas "hystérique" en mode colère / gros pétage de câble.
Ca ressemblait même (un peu paradoxalement*) plutôt au genre d'effets sur la musique que peuvent avoir les amphet dites "fonctionnelles" (qui tapent de manière significative que sur la dopa/adrénaline) ou du moins les empathos pas trop MDMA-like mais plus orientés coke-like comme ceux cités + haut (3-MMC etc...), mais déjà moins aux sensations d'appréciations boostées de la musique que provoquent les psychés, que ça soit des tryptamines (Dérivés de DMT/psilocybine), des phenylethylamines (Dérivés de la mescaline), ou des lysergamides (LSD/LSA, etc..)
*(Pharmacologiquement parlant, les amphet étant des agonistes des récepteurs dopa/adré et les neuroleptiques/déliros surtout des antagonistes, même si des actions mineures en tant qu'agonistes peuvent aussi cohabiter avec celles qui antagonisent une même famille de récepteurs, comme la mirtazapine qui est à la fois agoniste 5HT2A et antagoniste de ces mêmes récepteurs : "Mirtazapine has antihistamine, α2-blocker, and antiserotonergic activity." (source : wiki en anglais de la mirtazapine)
Desolé c'est long mais c'est là en partie pour que les gens qui sont en rade de leurs produits habituels, ou qui galèrent à se procurer des trucs tout en ayant de la mirtazapine sous la main ne croient pas que ça soit un psyché/sérotoninergique si fort que ça en comparaison avec ses activités antagonistes de divers neurotransmetteurs donnant plutôt un effet délirant/délirogène (c'est le même mot juste le 1er existe et l'autre es un néologisme.)
Parce que quand on lit le psychonautwiki dessus c'est vrai que ça peut donner envie, mais les gens des témoignages que j'ai lu sont quand même souvent déçus, ou alors c'est juste un trip déliro et la personne l'apprécie comme tel mais pas comme un psyché (et ça peut en surprendre certains mais les 2 peuvent se confondre aisément, par exemple les hallus qu'on a en fin de trip psyché, après que le plateau soit bien bien fini, c'est + le genre d'hallus qu'on peut avoir en prenant des déliros et qui découlent d'un dépletion de sérotonine/dopamine/adrénaline dans le cerveau que les illusions de la montée du psyché, qui elles sont bel et bien liées à un effet agoniste des récepteurs 5HT2A, enfin surtout eux quoi.
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L'Apoticaire a écrit
Hey,
Ca fait plaisir d'entendre parler de mirtazapine récréative en Français, on a pas trop trop de témoignage en comparaison avec ceux anglophones surtout, et j'aime lire sur l'usage de délirants à des doses qui perturbent sérieusement les perceptions.
J'ai déjà lu quelques un de vos posts ici, vous êtes celui qui touche sa bille concernant les délirogènes de ce que j'ai pu constater.
Personnellement c'est la mirtazapine qui m'a fait prendre goût aux effets délirants, également les effets lors des descentes de cristal qui peuvent provoquer des hallucinations très troublantes, ça vous ferais croire au monde de l'après vie, un peu comme le monde sombre des films Insidious ce fut là que j'ai voulu tester le fameux dph(benadryl), et pour une première prise de 800 mg, j'ai été tout sauf déçu, les toiles géantes envahies par ces araignées qui m'ont fait pensé aux fameuses acromentules de l'univers de J K Rowling, autant dire que j'ai extrêmement impressionné par le réalisme des hallucinations, c'est fou les tours que le cerveau peut vous jouer parfois, comme inventer une personne fictive avec qui converser. J'en prend rarement cela-dit, la cognition et la mémoire en prend un coup, mais je pense avoir un faible pour les déliro, après les amphet et dissociatifs.
Alors je n'ai jamais essayé de me défoncer avec des dosages suprathérapeutiques de mirtazapine donc je n'ai malencontreusement pas de témoignage direct à apporter, mais juste un détail :Maglev_infinite a écrit
Sans parler de la musique qui devient 100x plus profonde avec l'effet sur la sérorotine.
A mon humble avis : Vu le mince effet agoniste sérotoninergique 5HT2A, et le fait que les effets soient surtout des effets antagonistes de l'histamine*, de la sérotonine, de la dopamine, de l'adrénaline, bref des effets pharmacologiques typiques des délirants/neuroleptiques.
*Car oui, la mirtazapine est un des neuroleptiques, si ce n'est LE neroleptique, qui possèderait le moins d'effets anticholinergiques, et que son action serait majoritairement liée à son action antihistaminique H1, qui elle en revanche serait globalement la plus forte tout antihistaminiques confondus ! :
Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 12711.webp
(Capture d'écran du wiki anglophone de la mirtazapine, lien : https://en.wikipedia.org/wiki/Mirtazapine
Et bien je pense que les effets sur la musique ont beaucoup plus de chances de venir de l'effet antihistaminique et délirant/délirogène en général du produit que de l'effet agoniste sérotoninergique 5HT2A (Qui est vraiment mince et doit aussi faire face à pas mal d'effets antagonistes de ces mêmes récepteurs/des récepteurs sérotos en général.)
J'ai pu remarquer que la profondeur de la musique sur dph étaient similaire à celle sous mirta, cette théorie est tout à fait plausible.
Perso, quand j'étais sous déliros à dosages hallucinogènes (Même à des doses pas si énormes d'ailleurs : où le visuel n'était que très peu affecté et que ça se "limitait" surtout à des distortions sonores) ça m'arrivait fréquemment de kiffer la musique x1000, autant voir souvent d'une manière carrément + intense que sous LSD, champis, DMT, AMT 5-MEO-DIPT/MIPT, 4-ACO-DET, cactus à mescaline, 2C-B, 2C-E, DOC, 25-E-NBOH, Ayahuasca, et le reste des 23 psychés que j'ai pu prendre.
Car autant sous psychés/amphétamines sérotoninergiques vraiment psychés type MDMA/MDA/5-MAPB, pas trop les empathos + "coke like" type 3-MMC/3-FEA/3-MMA/4-CEC/eutylone... : J'appréciais + la musique, mais en fait je la voyais surtout différemment et c'est elle qui me faisait + tripper que mon trip qui me faisait + l'apprécier pour faire simple.
Mais du coup c'était le trip que j'aimais, pas tant la musique que je kiffais + que d'habitude, elle était juste "appropriée" à me faire tripper++ quoi.
Alors qu'avec le phenergan, la doxylamine, la DPH, le mercalm, le DXM quand on est dans une phase où les effets déliros prédominent ou simplement le mix DXM/déliros, etc... Bah là je kiffais la musique au point où j'avais l'impression qu'elle raisonnait dans ma tête, que le chanteur du clip que je regardais était en live devant moi tant le son était "limpide", "clair", "de bonne qualité", comme si sous déliros j'avais mis les meilleures réglages audios possibles ou des enceintes meilleures, alors qu'avant (sans déliros) j'avais des réglages et/ou du matos audio tout pourris, ou que j'avais l'impression que le son sortait à la fois des enceintes et de l'intérieur de ma tête.
Aussi que les sensations euphoriques liées à l'écoute de la musique étaient démultipliées, au point que j'étais temporairement dans un état d'euphorie genre maniaque, avec sourire, agitation, impression d'être en transe grâce à la musique : qu'elle était tellement meilleure qu'elle me rendait fou et limite hystérique à son écoute, mais "hystérique" comme quelqu'un qui vient d'apprendre une super bonne nouvelle, pas "hystérique" en mode colère / gros pétage de câble.
Ca ressemblait même (un peu paradoxalement*) plutôt au genre d'effets sur la musique que peuvent avoir les amphet dites "fonctionnelles" (qui tapent de manière significative que sur la dopa/adrénaline) ou du moins les empathos pas trop MDMA-like mais plus orientés coke-like comme ceux cités + haut (3-MMC etc...), mais déjà moins aux sensations d'appréciations boostées de la musique que provoquent les psychés, que ça soit des tryptamines (Dérivés de DMT/psilocybine), des phenylethylamines (Dérivés de la mescaline), ou des lysergamides (LSD/LSA, etc..)
*(Pharmacologiquement parlant, les amphet étant des agonistes des récepteurs dopa/adré et les neuroleptiques/déliros surtout des antagonistes, même si des actions mineures en tant qu'agonistes peuvent aussi cohabiter avec celles qui antagonisent une même famille de récepteurs, comme la mirtazapine qui est à la fois agoniste 5HT2A et antagoniste de ces mêmes récepteurs : "Mirtazapine has antihistamine, α2-blocker, and antiserotonergic activity." (source : wiki en anglais de la mirtazapine)
Desolé c'est long mais c'est là en partie pour que les gens qui sont en rade de leurs produits habituels, ou qui galèrent à se procurer des trucs tout en ayant de la mirtazapine sous la main ne croient pas que ça soit un psyché/sérotoninergique si fort que ça en comparaison avec ses activités antagonistes de divers neurotransmetteurs donnant plutôt un effet délirant/délirogène (c'est le même mot juste le 1er existe et l'autre es un néologisme.)
Parce que quand on lit le psychonautwiki dessus c'est vrai que ça peut donner envie, mais les gens des témoignages que j'ai lu sont quand même souvent déçus, ou alors c'est juste un trip déliro et la personne l'apprécie comme tel mais pas comme un psyché (et ça peut en surprendre certains mais les 2 peuvent se confondre aisément, par exemple les hallus qu'on a en fin de trip psyché, après que le plateau soit bien bien fini, c'est + le genre d'hallus qu'on peut avoir en prenant des déliros et qui découlent d'un dépletion de sérotonine/dopamine/adrénaline dans le cerveau que les illusions de la montée du psyché, qui elles sont bel et bien liées à un effet agoniste des récepteurs 5HT2A, enfin surtout eux quoi.
Je n'ai jamais testé le dxm personnellement, j'aimerais beaucoup essayer un jour mais que voulez vous, tout est sur ordonnance de nos jours. Mais il m'est arrivé d'avoir des trip particulièrement intenses, notamment le combo meth et keta, et pourtant j'avais déjà testé des cocktails de psychédéliques. J'ai tendance à toujours repousser les limites bien que cela paraissent fou pour la plupart.
Je me souviens avoir eu des tonnes de paralysies du sommeil durant l'enfance, EMI quelques fois, ou rêves/cauchemars semi lucides, enfin des expériences psychiques bizarres que je n'ai jamais réellement pu expliquer, elles sont peut-être la raison de mon attraits pour les déliros/dissociatifs, hallucinations ultra réalistes.
Bien à vous mon ami.
Dernière modification par Maglev_infinite (15 décembre 2024 à 23:39)
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