[ Arrêt & Sevrage ]

Eceque je risque un sevrage ?

Jhxy_91 a écrit

Salut à tous j’ai consommer pendant exactement tout les jours entre 200 et 400mg de codéine pendant exactement 15 jours.

Appart la diarrhée vous pensez que je risque d’avoir d’autre symptôme si j’arrette d’un coup (je compte faire une pause demain)

Salut, c'est la première fois que tu prenais de la codéine ?
Sincèrement c'est difficile faire des prévisions au toto-manque, mais je peux te dire que dans mon expérience personnelle, les premières fois que j'avais eu une conso comparable, je n'avais pas vraiment ressenti de symptômes en arrêtant.

Mais dès que j'ai commencé à les ressentir (et il m'a fallu pratiquement 10 ans de conso irrégulière transformé en quotidienne), j'ai préféré diminuer doucement pour amortir la session (il te reste de quoi diminuer ?).

Pour moi le symptôme plus évident c'est la fatigue. À part les bâillements incontrôlables et quelques éternuements, qui sont arrivés bien plus tard pour moi, une fatigue tendue caractérise les symptômes de manque.

Pour cela, ça m'est arrivé de recourir aux stims pour la combler. Je dois dire que ça peut marcher si j'en prend en quantités limité genre assez tôt dans la journée, sinon ça alimente l'insomnie.
Insomnie que d'ailleurs je vis assez souvent et peut être accentuée par le fait d'arrêter, dans ce cas là, j'ai mes prescriptions de diazepam et Zdrugs.

L'imodium je trouve ça marche parfaitement pour moi (mais je ne suis pas vraiment sujette à la diarrhée).

Ça m'est arrivé de me rouer un peu sur l'alcool en fin de journée en entamant une pause opis. J'y cherchait surtout le coté "réchauffant". Ça marche bien sur le moment, mais je Sais que j'ai bien intérêt à calculer comblent je bois et boire de l'eau pour ne pas me retrouver en gueule de bois le lendemain. Ça m'est déjà arrivé de vivre des journées de gueule de bois en manque : c'était juste HORRIBLE pour moi !

Par contre quelque chose que j'aime beaucoup et qui me fait " apprécier" des symptômes de manque c'est le fait de pouvoir jouir très facilement ! Je m'en prive pas donc...

Je crois qu'on a intérêt à de-diaboliser cette image du manque comme une punition charnelle de nos pêchés
Certes, c'est un phénomène physique qui arrive si le corps s'habitue à une molécule qu'on lui enlevé, mais pour moi, il y a milles symptômes et nuances.
Je n'ai jamais vécu des symptômes comme trainspotting pour dire...mais cela car j'ai pu avoir des conseils, anticiper mes pauses arrêts, veiller à ma tolérance, m'aider avec des médocs adaptes..
C'est pas tout noir tout blanc dans le sens on a consommé des opis on doit souffrir l'enfer sur terre !!
Au contraire...

Jhxy_91 a écrit

Je préfère quand même arretter d’un coup que de diminuer les doses petit à petit du temps que je le peux encor…

Salut,

Sauf que moi j'ai remarqué que la crainte du manque, au delà de contribuer à ressentir bien les symptômes, contribue aussi sur moi à repousser la pause. Sans compter aussi qu'un arrêt brut et le fait de ressentir des symptômes me donne envie aussi de continuer à en prendre. C'est pour cela que bien des fois j'ai préféré diminuer doucement (une dizaine de jours max au début était complètement suffisante). Je faisais 150mg + 125 + 100 + 75 + 75 + 50 + 40 + 35 + 30 + 20 + 20 + 15 + 10 + 5 (en sachant que les derniers palier étaient "homéopathiques").
Ça serait une baisse un peu brutale pour une personne habitué à une conso quotidienne depuis des années, mais après deux semaine, moi ça m'a permis de baisser sans symptômes.

Déjà le fait que tu le prenne une seule fois par jour, comme je le faisait aussi, pour moi ça voulait dire que mon corps était habitué à marcher sans opis pendant au moins toute la nuit voire plus. Ce qui facilitait pour moi la baisse.

Jhxy_91 a écrit

Pour l’histoire d’orgasme c’est vrai que j’ai remarquer que quand je prend de la codéine et bien la journée ou le soir bref j’ai beaucoup beaucoup de mal à atteindre l’orgasme même en aidant mon partenaire jusqu’à sortir les vibro et tout ce qui bouge pour y arriver mais même avec tout ça ça reste très très compliqué ! Il y a donc forcément un lien…

Oui, je peux témoigner dans le même sens. Ça m'est arrivé aussi de ne pas prendre d'opis (ou de bien limiter les doses) pour profiter des orgasmes (même si la.e partenaire aussi en prend, c'est pas si désagréable, au contraire ! Mais si l'autre personne en prenne pas, c'est plus compliqué... Moi ça joue aussi sur la lubrification, avec des opis, il vaut mieux que je prévois du lubrifiant, sinon mes muqueuses sont asséchées et ça peut devenir pas très agréable, surtout si ça dure des heures et heures).

Et notamment le fait de pouvoir profiter des orgasmes m'a poussé à réduire.

Moi je n'ai jamais sentis les symptômes du manque de façon comparable à la gueule de bois. Pas de mal à la tête, pas de gerbe...plutôt une sensation de froid, de tension, larmes et éternuements. Mais j'ai toujours fait en sorte de ne pas me retrouver sans rien après des bonnes sessions (came y compris), sinon c'est clair que j'aurais douillé. Mais douiller pour moi c'est pas un objectif (je n'ai pas de pêchers à expier dans la douleur !!!) et je fais en sorte de ne pas être mal.

Dernière modification par cependant (Aujourd'hui à  12:07)