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Dernière modification par Psychoquak (18 décembre 2024 à 13:16)
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HelpPLZ a écrit
Est-ce que quelqu'un se reconnait dans ce témoignage, est-ce que vous avez des solutions ou juste des conseils ? J'ai parfois lu que cela pouvait durer jusqu'a un mois mais je ne tiendrais jamais un mois comme ça, je préfère me faire hospitaliser ou je ne sais pas.
Je ne me reconnais pas du tout dans ton témoignage ne consommant jamais de MDMA en raison des effets secondaires d'un antidépresseur qui bloque ses effets. Sinon, bien sûr j'aurais au minimum essayé.
Le conseil maintenant : à quoi cela sert-il que Psychoactif qui fait de la réduction des risques et possède son psychowiki, je pense un des plus complets qui existe. Donc, à l'avenir, avant de consommer, vas lire les conseils donnés par la communauté des usagers de drogues inscrits sur le forum.
Taz, MDMA, Extasy sont le même produit, une amphétamine nommée MDMA. Sur tous les sites de RDR, il est écrit en gros : ATTENTION : "Il faudrait espacer les prises de MDMA d'au minimum 3 à 8 semaines, pour permettre au stock de sérotonine de se refaire".
N'ayant pas cette information en tête, tu as surconsommé ce produit qui a comme conséquence de vider ton stock de sérotonine, neurotransmetteur essentiel (La sérotonine agit notamment dans la régulation de l’humeur, de l’alternance veille-sommeil, de l’appétit, de la perception de la douleur, de la température du corps, de la libido et de la vigilance). Souvent appelée "l'hormone du bonheur" ce qui laisse entendre que privé de cette hormone, tu ne peux pas ressentir le bonheur (mon raccourci est grossier mais efficace).
Aujourd'hui, tu dois te sentir très mal car le stock de sérotonine met du temps à se reformer (4/5 semaines en gros). Tu écris que tu ne pourras pas supporter cela un mois, je veux bien te croire, la douleur psychique étant très difficile à vivre. La leçon est hard, mais je crois que tu t'en souviendras.
Je pense que consulter un médecin est un minimum, faut-il encore que ce dernier soit "ouvert" à ce type de consultation Les RDV en addictologie étant long à obtenir, je ne sais pas quoi te conseiller. Urgence psychiatriques ? peut-être ?
Je laisse la place à d'autres qui sauront peut être mieux que moi te donner le bon conseil pour maintenant.
L'usage de drogues n'a rien de condamnable, à part pour les catholiques intégristes, mais l'absence de précaution et d'in formation sur le ou les produits que l'on va consommer l'est.
Amicalement
Fil
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Salut à toi, et bienvenu sur PsychoACTIF !
HelpPLZ a écrit
J'avoue que j'avais été averti des dangers de la MD mais j'étais dans une phase ou je voulais tout lâcher (peut être une légère dépression quelque part également).
(...)
J'ai merdé je le sais et je me blâme
Rooo le vilain, il s'est fait plaisir sans suivre la RDR Pour commencer, il n'est vraiment pas nécessaire de t'autoflageler. Tu t'es déjà bien assez puni par toi même : ça suffit comme ça On fait tous des erreurs, l'important, c'est de ne pas les répéter. Merci d'oser partager la tienne avec nous, ça demande un certain courage de raconter ça quand on sait qu'on n'a pas "bien fait tout comme il faut". Je crois que les messages précédents ont déjà très bien expliqué ce qui t'arrivait, et ce que tu pouvais faire pour éviter que ça se reproduise par la suite (dose, fréquence, redrops, analyse des prods, et préférence pour la forme cristal qui se dose plus facilement).
HelpPLZ a écrit
Est-ce que quelqu'un se reconnait dans ce témoignage, est-ce que vous avez des solutions ou juste des conseils ? J'ai parfois lu que cela pouvait durer jusqu'a un mois mais je ne tiendrais jamais un mois comme ça, je préfère me faire hospitaliser ou je ne sais pas.
J'ai déjà eu des potes qui avaient des sales descentes. Ca peut durer longtemps, mais ça peut aussi se résorber spontanément en quelques jours seulement. En tout cas, rassure-toi, ça ne va pas rester "un mois comme ça" tout pareil sans la moindre évolution. Perso, je n'expérimente la MDMA que depuis deux ans, et je suis content d'avoir trouvé des points de repère sur le forum. Ca m'a permis de connaître les doses et les fréquences pour ne pas me faire de mal en voulant satisfaire ma curiosité et me faire plaisir. Je trouve que la MD est une molécule formidable, et il y a quelque chose de très frustrant de te savoir au plus mal à cause de ça, alors qu'en théorie ça aurait pu être évité. Je n'ai jamais vécu une descente comme la tienne, mais par contre, j'ai déjà vécu des périodes similaires, des états psychiques extrêmes, de dépression et d'insomnies hyper intenses, sans que ça n'aie le moindre rapport avec une conso de quoi que ce soit. Et j'ai plusieurs personnes autour de moi qui ont déjà eu des expériences semblables ou plus graves : quand la souffrance psychique conduit à la dénutrition et à l'épuisement, ça peut vite prendre des proportions inquiétantes. Ca arrive qu'on retrouve des personnes prostrées chez elles, dans des états dramatiques. Tu ne nous dis pas si tu es seul ?
HelpPLZ a écrit
Depuis ce dimanche (15 décembre) je n'en ai pas repris (et je n'y retoucherais plus) mais je vis une vraie descente aux enfers.
Je n'arrive pas ou que très peu à dormir, pourtant mon corps semble exténué, j'ai enchainé les nuits blanches, mais à chaque fois je dors peut etre 1h et je me fais réveillé par des rêves très étranges, je ne fais pas de nuit complète.
Je pleure pour un rien, ce qui n'est pas dans mon habitude mais là j'ai les larmes très très faciles.
Je n'arrive pas ou presque pas à m'alimenter : je n'ai pas faim alors que je n'ai mangé aucun repas complet depuis jeudi 12(presque une semaine), on remarque clairement à mon visage que j'ai maigri (mes joues ont creusés), je me force à manger mais c'est difficile, la nourriture n'a pas de goût ou très peu comme si j'avais le covid. Pareil pour la boisson, je me force à boire de l'eau mais j'ai très peu soif. Parfois j'ai très froid (limite je tremble), parfois j'ai très chaud (je transpire).
J'ai l'impression d'être perdu, je suis "vaseux", j'ai très peu d'énergie, j'ai toujours la bouche sèche et le regard un peu perdu.
(...)
Je suis dans un espèce de mode total hibernation ou je suis au ralenti + pas d'énergie / pas faim / pas sommeil / pas envie de parler / mini déprime / l'impression que le monde me tourne le dos / l'impression que je vais jamais voir le bout du tunnel.
Ca n'est pas du tout anodin ce que tu nous racontes là. J'ai envie de t'inciter à prendre ton ressentit plus au sérieux : ce que tu décris, ça a l'air bien plus qu'une "mini déprime" ou une "légère dépression quelque part" comme tu dis ailleurs. Perso, je considère que tu es dans une situation d'urgence, je m'inquiète un peu pour toi, et j'en appelle à ton sens des priorités. On peut toujours disserter sur ce que tu aurais dû faire ou ne pas faire, s'interroger sur ce qui t'as conduit à un tel comportement de consommation alors que tu connaissais les risques, et se demander si il n'y aurait pas un genre de mal-être derrière tout ça. C'est des questions très importantes, mais laissons-les de côté pour aujourd'hui.
Car à mes yeux, la priorité n'est pas là. Tu es en train de te dénutrir et de t'épuiser. C'est la voie royale vers l'aggravation de tous tes symptômes, et ça peut même conduire jusqu'au délire. J'ai envie de t'inciter à réagir dès maintenant : ne reste pas comme ça camarade ! Voici quelques conseils de très court terme pour remonter la pente dans l'immédiat.
HelpPLZ a écrit
Est-ce qu'il y'a des aliments à privilégier ? Des techniques pour se forcer à dormir ? Des choses/films à regarder ou je sais pas ?
Je vais être cash : selon moi, on s'en fout complètement des aliments à privilégier, ou des techniques pour se forcer à dormir sans médicament. Il faut réagir dans l'urgence, et avec les moyens qu'on a. C'est pas vraiment le moment de penser "long terme" et de faire dans la dentelle. Au stade où tu en es, je pense que les priorités sont, par ordre d'importance : boire, dormir, manger ... et se faire plaisir.
Continue de te forcer à boire, c'est très important. Ca parait une évidence, et tant mieux si c'est complètement inutile de te le rappeler, mais dans le genre de situation que tu décris, c'est quelque chose qu'on peut facilement négliger, et ça peut avoir des conséquences dramatiques. Rappelle-toi qu'un humain moyen peut tenir jusqu'à trois semaines sans manger, mais seulement trois jours sans boire. Bien sûr, j'ai compris que tu buvais quand même un petit peu, et que c'était difficile pour toi, mais je dis ça pour te rappeler que boire suffisamment, c'est une question de survie de base, et que la déshydratation peu sérieusement aggraver ton état psychique. Bien sûr, ça ne va pas tout régler, mais là maintenant tout de suite, dans l'urgence de ta situation, c'est peut-être la priorité numéro 1. Boire, c'est déjà commencer d'aller mieux.
Manger, c'est urgent aussi, en particulier si tu as beaucoup dansé ce week-end. Il y a sûrement des nutriments plus importants que d'autres pour refaire tes stocks de sérotonine, mais la priorité ces prochains jours, c'est très probablement le sucre. Dans l'immédiat, ton corps a en priorité besoin de glucides. C'est tout particulièrement vrai si tu as fait un effort d'endurance important parce que tu es du genre à taper du pied énergiquement en teuf. Les amateurs de sports d'endurance te confirmeront que s'entraîner jusqu'à la déplétion de glycogène, ça te met dans des états psychiques très pénibles à vivre (perso, je trouve ça très désagréable, ça me fait déprimer de ouf, et ça me met les nerfs à fleurs de peau alors que je suis exténué). Toute une nuit à danser sous exta, c'est comparable à un sport d'endurance, il se peut que ça s'ajoute à la déplétion de sérotonine dont tu es déjà victime, et que ça aggrave encore ton vécu psychique.
Tu nous dis que tu maigris à vu d'oeil, que tes joues se creusent, alors je pense que tu t'égares en t'inquiétant des "aliments à privilégier". Te prends pas la tête, dans ce genre de situation, le plus important, c'est pas d'optimiser ton alimentation, c'est de réussir à manger suffisamment de calories. N'importe quoi, de la junk food, des biscuits apéro, du nutella, du macdo, tout ce que tu veux, du moment que ça descend ! Et si possible, que ça te fasse plaisir. Perso, quand j'arrive pas à manger, je trouve que le plus facile c'est les aliments liquides et les boissons sucrées. Garde le sens des priorités : à court terme, on s'en fiche de la diététique ! Il vaut mieux passer quelques semaines à se nourrir de thé sucré et de soda que de ne pas assez manger. Et de très loin : promis, j'ai déjà essayé^^. Je parie que si tu arrives à manger suffisamment de glucides durant deux ou trois jours seulement, tu vas déjà te sentir beaucoup mieux.
Fais le nécessaire pour trouver le sommeil. Haha, la bonne blague, si seulement on pouvait le décider ! Je suis coutumier des insomnies totales durant plusieurs jours d'affilée. Même si j'ai appris à très bien vivre des périodes de trois ou quatre jours sans dormir une minute, il y a toujours une limite, un moment où ça n'est plus supportable : au bout d'un certain nombre de jours, il devient urgent de dormir pour ne pas complètement perdre pied. Quitte à prendre des produits que je déteste et auxquels je ne voudrais jamais toucher en temps normal, comme le Tercian. Par contre, pas question que je me laisse imposer un traitement de ce genre sur le long terme, c'est uniquement pour quelques jours, le temps de me reposer suffisamment pour ne pas péter un câble.
Donc, à mon avis, ça n'est pas le moment de faire la fine bouche et de chercher des moyens non chimiques pour dormir. Je pense au contraire qu'il est temps de te décontracter des Benzos et des Neuros, pour briser ce cercle vicieux de l'insomnie qui fait qu'on se sent mal, et du mal-être qui empêche de dormir. A ta place, je me dirais que c'est une urgence vitale de m'accorder une bonne nuit de sommeil pour tenir le coup, et je prendrais une bonne dose de Benzo, en me disant que c'est mieux d'en prendre un peu trop que pas assez. A ce stade, peu importe lequel, le BZD que tu as sous la main sera très bien. Ou mieux, si tu y as accès, un neuroleptique genre Tercian (perso, les Benzos ne marchent pas pour moi en cas d'insomnies prolongées sur plusieurs jours, et c'est souvent le cas pour les personnes qui ont des insomnies très sévères).
HelpPLZ a écrit
J'ai un peu peur d'aller en psychiatrie car je n'ai pas du tout envie d'être dans un processus ou on va me donner des médicaments ou des antidépresseurs pour compenser, mais si vraiment je n'ai pas le choix et je sens que ca ne va pas mieux j'irais aux urgences.
(...)
J'ai effectivement eu un premier RDV chez un médecin il y'a 2 jours, lundi. Ca c'est passé assez froidement, elle m'a dit qu'elle ne pouvait rien faire et ne semblait pas trop comprendre ou je voulais en venir, j'ai l'impression qu'elle m'a pris pour un drogué qui quémandait des somniphères pour dormir.
(...)
Ceci étant dit, mon état va bizarrement un peu mieux depuis que j'ai fait ce post
(...)
up
Bien que tu dises ailleurs dans ton message que tu n'as "pas envie de parler", j'ai quand même l'impression que tu regrettes le manque de chaleur humaine de ce médecin, et que tu ressens le besoin de parler de ton histoire. Rien que ton "up" d'impatience le montre. Et c'est bien normal, c'est un besoin humain élémentaire, en particulier quand on vie des expériences psychiques hors norme. N'ai pas honte d'avoir besoin d'un peu d'attention, d'avoir besoin qu'on s'intéresse à ce que tu vies et ce que racontes. C'est une maladie incurable des êtres parlants que nous sommes tous, et cette maladie ne se voit pas à l'IRM
Et c'est là que les violences sociales induites par la médicalisation de l'usage de drogues et de la souffrance psychique risquent de s'inviter dans la partie. Toujours quand tu es au plus mal et que tu as le plus besoin d'aide, hélas. Ca serait tellement bien si il existait des lieux pour se reposer, des refuges pour faire un break et remonter la pente, des lieux qui ne soient pas des institutions de reconditionnement aux normes sociales les plus étroites. Des lieux ou le savoir expérientiel des personnes serait reconnu, où leur parole aurait de la valeur, et serait certaine de trouver preneur à tout moment. Des lieux où le savoir médical serait proposé comme outil, et non imposé comme un cadre idéologique définissant l'ultime horizon du mieux-être. Malheureusement, ça n'existe pas vraiment. La psychiatrie, c'est le lieu où ce que tu racontes compte pour du beurre. C'est le lieu où ce qui est important, ça n'est pas "ce que tu dis", mais "ce que tu es" selon le manuel.
Aller en psychiatrie, c'est rentrer dans tout un processus de médicalisation de ta conso et de ta souffrance psychique. Concrètement, c'est très contraignant : des horaires fixes de lever/coucher/repas, de la bouffe d'hôpital, une perte totale de contrôle sur toutes tes consos psychotropes, avec abstinence obligatoire pour toutes les drogues illégales, et obligation de consommer à dose/fréquence/heure prescrite pour les drogues psychiatriques, ainsi qu'un rationnement mesquin de tous les petits plaisirs de la vie dont tu aurais justement besoin de retrouver le goût. Si on ajoute à ça le discours vertical et moralisateur sur les drogues, et une conception de la souffrance psychique qui les conduit à considérer la parole et le lien social comme un facteur de gène qui perturbe l'objectivité des diagnostiques et des soins, je pense que c'est le dernier endroit où j'irais pour me remettre d'une sale descente d'exta.
Donc, je ne te conseille ça que si tu cherches un cadre bien strict, ou alors vraiment en cas de force majeur. Perso, je préférerais consulter un médecin pour avoir accès à une Benzo (ou à un Neuro en cas de résistance de l'insomnie). Te faire hospitaliser ne fera pas de miracle, il ne feront rien de plus que ce que pourrait faire un médecin ou un psychiatre de ville : te prescrire un truc costaud et augmenter la dose jusqu'à ce que tu dormes. La question de savoir si tu veux des antidépresseurs ou pas est à garder pour plus tard. De toute façon, il faut quinze jours pour que ça fasse effet. Là on parle de comment aller mieux ces tout prochains jours. Dans ton message, on ne saisit pas très bien si la médecin que tu as vue t'a prescrit des Benzos ou pas, ni si c'est elle ou si c'est toi qui ne veut pas. Si c'est elle, c'est une honte, mais ça ne me surprend pas vraiment, tant les préjugés contre les drogues, les Benzos, et la souffrance psychique sont omniprésents. Si c'est toi, je t'invite vraiment à faire une exception, le temps de retrouver le sommeil. Ne laisse pas des idées préconçues t'empêcher de rechercher ce qui s'impose comme une évidence : au bout d'un moment, il faut pouvoir dormir.
A mon avis, pour obtenir un Benzo dans l'urgence du manque de sommeil, tu n'as rien à gagner à mentionner tes consos aux médecins que tu consultes. Bien sûr, je comprends que tu aies besoin de parler de ta descente et que tu cherches à être rassuré. Un médecin, un addicto, ou un psychiatre de confiance à qui tu peux vraiment parler de tout, ça serait sûrement très utile, mais soyons réaliste, ça ne se trouve pas forcément du premier coup : c'est un projet de long terme. Trouver un ou une alliée dans le monde médical, ça peut-être une aide importante, mais c'est compliqué à cause des conceptions dominantes de la drogue et de la souffrance psychique. Si tu restes dans la logique de mon message, et que tu cherches juste à avoir de quoi dormir et diminuer ton anxiété pour ces tout prochains jours, je pense que tu as tout intérêt à cacher ta conso et à expliquer ton état psychique par un prétexte bidon, genre un conflit de couple ou familial qui te contrarie beaucoup. Si le médecin te pose des questions, tu dis que c'est trop compliqué pour toi d'en parler plus en détail. Pour le reste, tu décris ce que tu vis comme tu le fais avec nous, tu insistes sur le nombre de jours que tu viens de passer sans dormir, tu expliques que vraiment tu n'en peux plus, et ça paraîtra une évidence de te prescrire de quoi retrouver le sommeil. Pour trouver un vrai allié, tu verras plus tard, quand tu auras enfin dormi
Tient bon la barre, et tout va aller de mieux en mieux. Et surtout, n'hésite pas à nous donner de tes nouvelles.
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (19 décembre 2024 à 11:51)
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J'ai de plus en plus l'impression que ce sal épisode et cette sale descente cache en fait un gros problème sous-jacent que j'ai en moi depuis longtemps, d'ordre psychologique ou psychiatrique.
Avant même d'arriver à ton dernier post, je voulais signaler que les effets "connus" de la MDMA sont des effets "moyens" statistiques, que l'on constate chez la majorité des personnes. Mais, avec la MDMA, comme avec toutes les drogues et medicaments, certains reagissent differemment et ça semble etre le cas chez toi.
Avec en plus, comme le souligne Filousky, un usage non conforme à la RdR.
Donc tu vas deja mieux et ça va encore s'ameliorer. Contente toi, comme le dit Pesteux, de boire, manger et dormir le mieux que tu peux.
Par contre dans quelques jours, il serait bien de voir avec un medecin (plutot un autre) pour faire un bilan physique, psychique et biologique pour voir où tu en es. Invoque une fatigue inexpliquée sans parler de produits.
Les Centres d'examen de la Secu font des bilans de ce genre. C'est gratuit.
https://www.ameli.fr/haute-saone/assure … tion-sante
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (20 décembre 2024 à 16:08)
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Sieteh a écrit
J’ai déjà eu ce sentiment similaire il y’a quelques semaines quand j’avais enchaîné deux soirs d’affilé des dosages style 300mg j’en ai chié plus d’une semaine après c’est passé. Mais c’est horrible ta vraiment l’impression que la vie n’a plus aucune saveur et que tu es potentiellement bloqué comme ça pour toujours.
Ce qui fonctionne pour moi en tout cas parce que c’est une période où j’abuse un peu aussi c’est limiter le dosage. Max 100-150mg ça laisse dans mon cas le cerveau assez tranquille pour ne pas ressentir de descente ou minime
C'est exactement ce sentiment, l'impression que la vie n'a plus aucune saveur ni goût, que ça n'en vaut pas la peine et que tu vas rester comme ça toute ta vie. Je vois le bout du tunnel mais mon état lundi était catastrophique, c'est fou comme les hormones et le mental ont un pouvoir sur nous. Je ne me serais jamais pensé aussi "fragile".
Pour ma part je compte laisser tomber cette drogue, c'est celle que j'ai le plus aimé et avec laquelle j'ai le plus connecté mais c'est aussi celle qui m'a mis le plus mal et de très loin, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
prescripteur a écrit
Bonjour,
J'ai de plus en plus l'impression que ce sal épisode et cette sale descente cache en fait un gros problème sous-jacent que j'ai en moi depuis longtemps, d'ordre psychologique ou psychiatrique.
Avant même d'arriver à ton dernier post, je voulais signaler que les effets "connus" de la MDMA sont des effets "moyens" statistiques, que l'on constate chez la majorité des personnes. Mais, avec la MDMA, comme avec toutes les drogues et medicaments, certains reagissent differemment et ça semble etre le cas chez toi.
Amicalement
Je ne connaissais pas du tout ces bilans. Je vais me pencher dessus et tenter d'en faire un avant la fin de l'année. Merci beaucoup pour ce conseil et bonnes fêtes à toi.
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