[ Expériences ]

La sobriété n'est pas la solution pour tout le monde ?

Ça fait un bien fou de vous lire. Vos deux posts vont dans le sens de ce que nous faisons de façon quasi continue. Prévenir des risques bien sûr mais d'une façon non restrictive, sans ajouter : "c'est bien, mais..."

Je me reconnais dans vos lignes, je ne pourrai absolument pas envisager de continuer à vivre sans l'aide des quelques drogues que j'ai croisé un jour et qui sont restées mes "anges-gardiens" après les avoir apprivoisées.

Le pensée unique de nos gouvernants qui est "la drogue c'est mal" est 100% obsolète et en totale contradiction avec la réalité des besoins actuels de la population, forcément consciente du discours même de l'ONU qui annonce : la guerre à la drogue est inutile et fort coûteuse.

J'ai fait le même choix que vous, j'ai bien écrit choix, de consommer au quotidien deux drogues qui me donnent de l'équilibre, combattent mes penchants dépressifs et me poussent à être bienveillant envers mes contemporains : un opiacé (méthadone) associé au cannabis vaporisé en quantités réfléchies.

La sobriété peut avoir des vertus sans entrer dans les croyances stupides et obscures, je l'applique sur moi pour l'alcool.

Comme je commence à vieillir pas mal, j'ai ajouté à ma panoplie de quoi éviter tout endormissement lors des longs voyage au volant de ma voiture qui est le speed sous ses formes les plus raffinées. Je ne l'utilise pas dans un but récréatif mais bien pour prévenir l'accident bête et méchant qui consiste à s'endormir une ou deux secondes sur l'autoroute. Donc, consommation rare et utilitaire. 

Tout cela est illicite, à part la méthadone, mais apporte des solutions bien plus efficaces que le "passé 70 ans, t'as qu'à ne plus conduire" que j'ai déjà entendu sortir de la bouche d'enfoirés de tout types.

Amicalement

Fil

salut et meilleurs voeux aussi !!

je dirais pour ma part que la sobriété (complète, durable, semi complète, à 50 % de matière grasse, etc...) est "la solution" pour les gens pour qui la consommation est un problème...ce qui n'est pas du tout mon cas, même si c'est considéré comme "un problème" par mon entourage (et dans ce cas, ça devient LEUR problème et donc, j'en ai un peu rien à foutre)

je consomme du cannabis au quotidien depuis que j'ai 20 ans, j'en ai bientôt 50
avec le temps, j'ai pu trouver des façons de consommer plutôt RdR : équilibre subtil entre des conso qui puissent me satisfaire et minimisation maximale des risques liés à ces conso...bref : je vaporise (weed, shit sur "lit" de trim CBD)
pour le tabac : plus de clope depuis quelques années, la vapoteuse fait l'affaire
je remercie mon emphysème (et mon pneumologue), c'est ça qui m'a permis/obligé à changer...
j'aime les effets du cannabis, j'aime aussi la cultiver (bien que je ne puisse plus actuellement, pas la place chez moi, les odeurs, mes gosses ado, etc...)
ça me permet de m'apaiser, de m'endormir, de me booster, de m'en foutre des trucs chiants, de supporter les gens trop cons, les collègues de boulot relous (y en a peu heureusement), de rêvasser quand je vaporise tout seul, de partager quand je suis avec des potes...
...juste, j'aime pas quand j'en ai plus et que je dois me contenter du CBD (le bon CBD, c'est cher)...j'aime pas aussi l'idée que je pourrais perdre mon permis et avoir des problèmes avec la justice alors que je ne fais que consommer une plante millénaire qui n'entrave en rien ma capacité à conduire (jamais eu d'accident, 12 points sur le permis,..)...j'aime pas aussi l'idée que ça soit vendu par des adolescents juste pour faire de l'argent facile, c'est pour ça que j'ai une autre filière que les fours (pourtant forts nombreux là où je vis)...j'aime pas toute cette économie parallèle qui crée de la violence, j'ai parfois un peu honte d'y participer même indirectement...moi, je serais presque pour la légalisation et la mise sur le marché de toutes les drogues, ça marcherait sûrement mieux que la répression et au moins, les gens pourraient consommer des produits de qualité...

Entièrement d'accord, l'abstinence ne convient pas à tout le monde.

Perso ça dépend des prods.

J'ai dû arrêter ma surconso de DCK car elle commençait à me faire plus de mal que de bien, depuis un moment déjà... (Et puis le jour où j'ai un problème de santé ou une opération, quel antidouleur sérieux me restera-t-il alors? Du paracétamol ? XD)

Et je n'ai pas la chance d'avoir un TSO morphine + la crainte d'une rupture d'approvisionnement de metha (j'ai un trouble anxieux mais bon, ça arrive tout le temps que des trucs soient en rupture...). Alors je baisse aussi progressivement la metha que je supporte, pas de chance, de toute façon mal.

La 3 j'en ai trop abusé, pareil que la DCK j'ai dû arrêter.

Mais malgré tout, je m'autorise toujours un petit extra par ci par là, de coke ou de morphine, sans excès car je commence, je pense, à me connaître vu ce qu'il s'est passé avec les substances que j'ai dû cesser.
Et comme je le disais dans mon blog "Ode aux ruptures", là je suis quasi en phase de rupture avec ma copine ça se passe pas bien... pour autant je pense toujours que "je ne romprai pas avec les drogues, je ne romprai pas avec les drogues"...

Dernière modification par Morning Glory (Hier à  14:27)

filousky a écrit

Ça fait un bien fou de vous lire. Vos deux posts vont dans le sens de ce que nous faisons de façon quasi continue. Prévenir des risques bien sûr mais d'une façon non restrictive, sans ajouter : "c'est bien, mais..."

Je me reconnais dans vos lignes, je ne pourrai absolument pas envisager de continuer à vivre sans l'aide des quelques drogues que j'ai croisé un jour et qui sont restées mes "anges-gardiens" après les avoir apprivoisées.

Le pensée unique de nos gouvernants qui est "la drogue c'est mal" est 100% obsolète et en totale contradiction avec la réalité des besoins actuels de la population, forcément consciente du discours même de l'ONU qui annonce : la guerre à la drogue est inutile et fort coûteuse.

J'ai fait le même choix que vous, j'ai bien écrit choix, de consommer au quotidien deux drogues qui me donnent de l'équilibre, combattent mes penchants dépressifs et me poussent à être bienveillant envers mes contemporains : un opiacé (méthadone) associé au cannabis vaporisé en quantités réfléchies.

La sobriété peut avoir des vertus sans entrer dans les croyances stupides et obscures, je l'applique sur moi pour l'alcool.

Comme je commence à vieillir pas mal, j'ai ajouté à ma panoplie de quoi éviter tout endormissement lors des longs voyage au volant de ma voiture qui est le speed sous ses formes les plus raffinées. Je ne l'utilise pas dans un but récréatif mais bien pour prévenir l'accident bête et méchant qui consiste à s'endormir une ou deux secondes sur l'autoroute. Donc, consommation rare et utilitaire. 

Tout cela est illicite, à part la méthadone, mais apporte des solutions bien plus efficaces que le "passé 70 ans, t'as qu'à ne plus conduire" que j'ai déjà entendu sortir de la bouche d'enfoirés de tout types.

Amicalement

Fil

Fil j'adore ton post

Vu l'état de ma vie depuis un moment , je serais incapable de vivre sans mon traitement opiacés !
Fut une époque , oû quand ma vie allait beaucoup mieux et oû je pouvais pratiquer le métier et l'activité  qui était ma raison de vivre ( et qui avait remplacé la,quasi totalité des drogues dans'ma vie sauf le cannabis  , je n'avais plus besoin d'opiacés ni de TSO (;j'étais encore accro au cannabis , par contre, depuis de nombreuses années, seule drogue que je prenais encore ) et j'aurais largement pu continuer comme ça si ma vie n'était pas  ce qu'elle est devenue !