La
nicotine accentue potentiellement les effets des stims par deshinibition du système dopaminergique mais de façon différente, par l'agonisme/activation des récepteurs cholinergiques nicotiniques.
Le
tabac en tout cas sur le papier, a encore plus ce potentiel (mais peut être que par habitude/tolérance tu y es moins sensible ?), car les feuilles sont traitées au miel et à l'ammoniaque pour qu'une fois fumées, des particules d'aldéhydes (formaldéhyde, acetaldehyde...) et d'autres encore plus complexes soient libérés, inhibant une enzyme qui régule les taux de
dopamine : la MAO-B. Bref, les aldéhydes sont des Inhibiteurs de la MonoAmines Oxydase B (IMAO-B), "irréversibles" comme on dit, c'est à dire que la MAO qui est atteinte est foutue, il faut attendre qu'elle soit renouvelée pour que ça remarche, et ce serait d'après l'étude que j'avais lue une condition sine qua none pour que ce phénomène entre en action (mais pas de panique elle est renouvelée reeelativement rapidement), qui dégrade les excès de
dopamine qui se retrouveraient dans la fente synaptique, pour les recycler.
Par contre, en tout cas pour ce second phénomène, il y a donc un risque potentiel de rendre les deux drogues plus addictogènes qu'elles le sont prises seules. Potentiel, car ça je n'en suis pas certaine, mais sur le papier ça semble parfaitement logique.
Enfin bref voilà ce qui fait que ton post est à la fois très intéressant, et en même temps ne me surprend pas
Dernière modification par Morning Glory (04 janvier 2025 à 07:38)