1
Dernière modification par meumeuh (11 janvier 2025 à 03:44)
Hors ligne
Hors ligne
Mew123 a écrit
J'ai toujours cru que la drogue etait la plus dure des addictions mais l'alcool...
LA drogue? ca n'existe pas, mais il existe des drogues , et l'alcool est l'une des drogues des plus délétères si mal consommées dans un contexte particulier et qui en plus coute cher à la société, avec le tabac, puis loin derrière, viennent les drogues illicites...
Mew123 a écrit
Je n'ai donc pas bu depuis 10 jours, mais une amie addicto me le déconseillé vraiment et d'autres patients aussi ( pourtant délivré par mon addictologue)
Tout dépend , je ne te connais pas, mais pour une personne alcoolodépendante, il est plutôt conseiller de ne pas faire un sevrage tout seul dans son coin, car il peut avoir des risques de crises de convulsions , voir de delirium tremens etc ... il faut voir avec un addictologue amha
alcool, effets risques et temoignages = https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
Amicalement
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Cub3000 (11 janvier 2025 à 18:30)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Fayelle a écrit
Une fois que le système de récompense est cassé, c'est à vie, la reprise du moindre verre précipite la rechute à moyen terme.
Il faut arrêter avec ce genre prophétie autoréalisatrice !
Hors ligne
Fayelle a écrit
Ce n'est pas une prophétie, c'est médical.
Et j'en ai aussi fait les frais, 2 ans après ma cure, volonté d'une reprise "modérée", retour en desintox 2 mois après.
Oui, mais je ne dis pas que c'est faux, mais médical ne veut pas dire que c'est un passage obligé pour tous, Il est important de nous exprimer en notre nom propre et de parler en "JE" car affirmé :
une fois que le système de récompense est cassé, c'est à vie, la reprise du moindre verre précipite la rechute à moyen terme.
C'est affirmé une généralité, alors que j'ai un ami par exemple, qui a été alcoolodépendant, sur pas mal d'années, et pourtant à ce jour, il peut boire de temps en temps avec modération et sans une reprise d'une conso quotidienne...
Dans tous les cas,
Je te souhaite sincèrement de retrouver un bien-être !
Hors ligne
Hors ligne
pierre a écrit
Le système cassé…. Revoilà la maladie alcoolique que personne n’a jamais réussi à prouvé… mais le concept arrange bien les alcoologue, ça leur permet de garder le pouvoir sur les usagers….
Donc pour toi l'alcoolisme est un complot des alcoologues... M'okay, comme quoi la drogue ça attaque pas mal le cognitif quand même
ban mon compte je ne veux plus participer à la désinformation irresponsable de ce site. Merci.
Dernière modification par BobKelso (25 janvier 2025 à 10:57)
Hors ligne
BobKelso a écrit
Donc pour toi l'alcoolisme est un complot des alcoologues...
Mais qui parle de complot, si ce n'est toi ?
Le sevrage alcoolique, peut perturber plus ou moins durablement le système de récompense, cela ne signifie pas qu'il est "cassé" à vie !!
La récupération est possible et comme pour un de mes amis, certains vont réussir plus facilement à pouvoir reboire avec modération grâce à des stratégies mises en place qui leur sont propres'
Et d'autres auront plus de mal, jusqu'à certains qui n'y arriveront même pas sans reprendre une consommation problématique à terme !
Hors ligne
BobKelso a écrit
Donc pour toi l'alcoolisme est un complot des alcoologues...
je suis sur que ce n'est pas ce qu'il voulait dire du tout.
mais à mon avis c'est plutôt une invitation à réfléchir finalement à comment est intégré à notre culture cette question de l'alcoolisme, comment elle est construite socialement. Culturellement, on a attaché à ce diagnostic une manière de se voir et se concevoir, en bref "d'évaluer" les personnes. le diagnostic vient différencier ce qui est normal de ce qui est pathologique, et cette fonction normative découle du fait de la place dominante du discours normatif médical et des médecins à qui revient de fixer ce diagnostic, qui vient étiqueter les personnes selon la norme sanitaire. il revient ainsi au corps médical de définir ce qui fera diagnostic, corps médical qui est ici complètement juge et partie c'est à dire au coeur d'enjeux de pouvoir et de domination. Car le fait de faire partie de cette catégorie de personnes que sont les médecins donne du pouvoir, pouvoir que de simples citoyens n'ont pas, pouvoir mit en oeuvre aussi dans une fonction de contrôle social. Et les questions de définition des pathologies sont aussi historiquement au coeur de fort enjeux de pouvoir au sein du système medical et hospitalier entre différentes disciplines/approches. les discours sur la "maladie alcoolique" eux memes portent un récit dans lequel le corps médical s'accorde le pouvoir de contraindre, présenté comme une nécessité pour une question de "responsabilité". Il contraint donc parce qu'il empeche tout autre récit de soi ou manières de se concevoir, ou pour des questions de droits et de prérogatives medicales.
"La santé publique appuyée sur l'expertise scientifique énonce les règles du «vivre» s'imposant comme guide moral." c'est notamment ainsi que au final certaines catégories médicales se retrouvent mobilisées sur le plan moral, c'est à dire servent à différencier un comportement jugé comme vertueux qui est promu en opposition à un comportement jugé comme vicieux qui est stigmatisé et réprouvé. D'ailleurs réprouvé/la réprobation dans le champ de la théologie renvoie aux pêcheurs impénitents, à ceux dont on ne peut assurer le salut de l'âme... (tu m'étonnes qu'il s'agit d'une mobilisation morale, et d'une condamnation morale plus précisemment.... et donc pas que de biologie par exemple)
d'ailleurs les limites diagnostics de ce qui fait maladie évoluent dans le temps, tout comme les prérogatives/les pouvoirs qu'elles impliquent....
Dernière modification par Plotchiplocth (28 janvier 2025 à 13:00)
Hors ligne
Hors ligne
pierre a écrit
Si l'addiction est une maladie du cerveau, on ne sait toujours pas dire en examinant le cerveau d’une personne si elle souffre ou non d’une addiction...
Je te rassure, c'est le cas de la presque entièreté des troubles psychiatriques... impossible de diagnostiquer une schizophrenie, une bipolarité, un TOC avec une IRM.
Il y a des marqueurs, c'est vrai, mais pas assez probants pour en faire d'un diagnostic fiable.
Ça ne se joue pas au niveau de l'anatomie mais du fonctionnement chimique du cerveau (les fameux neurotransmetteurs). Il y a pléthore d'études sur le système de récompense des addictions (aux substances ou comportementales). S'il en faut une, la voilà la dimension organique des addictions. C'est un dérèglement de la chimie du cerveau.
C'est le propre de la psychiatrie, c'est une discipline clinique, qui la rend difficilement tangible auprès de la communauté scientifique et médicale mais également du grand public.
Je reviens à la charge car ça decredibilise cette discipline avec un message en filigrane qui consiste à dire : "les troubles mentaux sont des constructions sociales, ils ne sont pas liés à un substratum organique fiable, c'est de l'abus d'autorité médicale".
Si c'était vrai, ça fait longtemps qu'on aurait abandonné cette discipline pour la ranger avec la neurologie (tangible, observable via IRM, dissection post mortem etc).
Problème : ça n'a rien à voir.
Croire le contraire c'est effectivement, désolé de le dire comme ça, accréditer l'idée qu'il y a un complot mondial (on trouve des services de psychiatrie dans le monde entier) au service de je ne sais quelle autorité qui aurait un intérêt à faire croire que tout ceci est un mensonge pour mettre les usagers en dépendance d'un système de santé et dune autorite medicale qui jouirait de ce pouvoir... J'ai visité le service de psychiatrie de Dakar, je nai pas eu le sentiment de voir des patients instrumentalisés. En fait, ils avaient si peu de moyens qu'ils faisaient avec les moyens du bord. Mais ils faisaient quand même car il y a un besoin, un besoin de soigner des gens en souffrance. Je ne vois pas l'intérêt de colporter ces opinions, je trouve ça absurde. Le grand complot de Big pharma, des nano puces de 5G ? C'est dans la même veine. Je n'adhère pas à ces positions et il me paraît dangereux de propager de telles idées sur un forum, surtout avec l'autorité de l'administrateur. C'est bien toi qui décide ce qui est bon à publier ou non.
A chacun son autorité finalement.
Dernière modification par OliAzary (Hier à 01:37)
Hors ligne
OliAzary a écrit
Je reviens à la charge car ça decredibilise cette discipline avec un message en filigrane qui consiste à dire : "les troubles mentaux sont des constructions sociales, ils ne sont pas liés à un substratum organique fiable, c'est de l'abus d'autorité médicale".
Ca n'est pas nous qui utilisons l'absence de "substratum organique fiable" pour contester la médicalisation, c'est la médicalisation qui utilise une supposition de "substratum organique" pour nous faire accepter son pouvoir, et nous contestons que cette supposition soit "fiable".
Décrédibiliser cette discipline, c'est ce que je vise, ton message est donc encourageant
OliAzary a écrit
Croire le contraire c'est effectivement, désolé de le dire comme ça, accréditer l'idée qu'il y a un complot mondial (on trouve des services de psychiatrie dans le monde entier) au service de je ne sais quelle autorité qui aurait un intérêt à faire croire que tout ceci est un mensonge pour mettre les usagers en dépendance d'un système de santé et dune autorite medicale qui jouirait de ce pouvoir... J'ai visité le service de psychiatrie de Dakar, je nai pas eu le sentiment de voir des patients instrumentalisés. En fait, ils avaient si peu de moyens qu'ils faisaient avec les moyens du bord. Mais ils faisaient quand même car il y a un besoin, un besoin de soigner des gens en souffrance. Je ne vois pas l'intérêt de colporter ces opinions, je trouve ça absurde. Le grand complot de Big pharma, des nano puces de 5G ? C'est dans la même veine. Je n'adhère pas à ces positions et il me paraît dangereux de propager de telles idées sur un forum, surtout avec l'autorité de l'administrateur. C'est bien toi qui décide ce qui est bon à publier ou non.
Personne ne parle de complot mondial, à part toi. Perso, je parlerai de plutôt de panique morale.
OliAzary a écrit
A chacun son autorité finalement.
Sauf que personne ne t'oblige à supporter celle de PA, alors que les PUD n'ont pas vraiment le choix de subir l'ordre médical.
Pestilentielement
Dernière modification par Pesteux (Hier à 06:13)
Hors ligne
[ Forum ] Et voilà un soir de plus …
|
3 | |
[ Forum ] Me voilà dans le bateau de l'addiction
|
13 | |
[ Forum ] Effets secondaires - Voila pourquoi ne pas abuser des bonnes chauses
|
11 |