Expériences 25e-nboh (+ alcool, ghb ou benzo)

Première expérience

Contexte : Sortie dans des bars avec une amie. Moi peu d'accoutumance aux psyché mais quelques expériences, pareil pour elle mais mais moins que moi.

19:46 : Après manger, nous prenons 3/4 de carton, donc 900μg  (+ 2 verres d'alcool avant la prise et 4 verres après)
Après 15-20min, ma pote commence à bailler beaucoup en signe de montée. Un peu plus tard, moi je ressens une certaine tension coprorelle indiquant que ça monte aussi. C'est une montée progressive sans vague.

Puis les effets s'installent. Je les ressens comme lors d'une montée de lsd : nous avons envie de sourire, et nous rigolons de tout. Ces effets resteront pendant tout le trip. Il y a aussi une bonne stimulation assez "naturelle" et agréable. Par contre, je ressens une crispation musculaires par spasmes principalement à mon adducteur de la jambe droite. J'avais ressenti exactement la même chose avec 2c-ef (qui était très stimulant aussi) 12 jours plus tôt. C'est ce qui m'empêchera peut-être d'en prendre beaucoup plus, cette sensation ne doit pas être agréable si elle est accentuée.

Ma vision est très légèrement altérée, les couleurs sont un peu changeantes, mais c'est subtile à ce dosage. Ma pote a plus de visuels que moi. Je note une petite difficulté de concentration aussi, mais rien qui ne m'empêche de fonctionner normalement

Nous passons une bonne soirée dans des bars, on rigole beaucoup. Ça ressemble toujours à une montée de lsd euphorique et non-anxiogène qui n'atteint jamais de plateau, et c'est bien comme ça.

Un peu avant minuit, ma pote me dit qu'elle sent les effets redescendre et devient un peu fatiguée. Les miens sont toujours intacts. Mais nous décidons donc de prendre nos bus respectifs.

0:34 Mes effets sont toujours présents et sont constants. Je suis dans le bus et je me sens encore euphorique, je dois me retenir de rire ou sourire bêtement.

0:48 Toujours dans le bus, je prends 2mg de lormetazepam (benzodiazepine sédatif) car je sens que je ne serai pas capable de dormir en rentrant. Et même avec ça, les effets sédatifs mettront plus de 1h30 à arriver!

Il se passe quelques péripéties où je suis sortie du bus par des contrôleurs car je n'ai pas payé, mais tout finit par s'arranger et je suis toujours restée zen et de bonne humeur. J'ai été sympa et sociable avec les contrôleurs, ce qui a fait sauter mon amende.

A 2h26, je suis à la maison. Le lormetazepam me procure une détente agréable et je ressens toujours la joie venant du 25e-nboh. Bonne synergie. Je m'endors sans problème vers 3h.

Le lendemain, je suis seulement fatiguée, pas d'autres symptômes.

Conclusion : C'est une substance agréable qui rappelle une montée fun et constante de lsd.
Aucun mindfuck, aucune anxiété. Sociable. Sûrement très chouette pour danser. Un peu comme le 2c-ef (voir ce TR), mais euphorie beaucoup plus forcée et un peu moins de clarté mentale. La stimulation a duré longtemps. Très bonne première expérience!



Deuxième expérience

Contexte : On est lundi et je suis chez moi. Le soir, j'ai prévu d'aller manger chez mes parents puis d'aller à un concert (Archive) avec eux.
J'essaye de limiter l'alcool à cause de mon estomac fragile, alors je prévois d'essayer une faible dose de ghb ce soir au concert.
N'ayant pas eu un weekend très reposant, je suis en mauvais état ce lundi : tachycardie résiduelle suite à un petit excès de 2fma le dimanche matin, fatigue, faiblesse corporelle. J'ai pris un légère dose de pyrazolam (//benzo) pour me sentir mieux, l'effet fut très subtile.

Un peu avant de me mettre en route chez mes parents, j'en ai marre de cet état moisi qui risque de gâcher ma soirée. Hors de question de prendre un vrai stim vu mon excès de la veille, alors je décide de prendre une faible dose de psychédélique pour l'énergie et l'humeur.  Mon choix se tourne vers le 25e-nboh qui m'avait apporté beaucoup d'euphorie et d'énergie la première fois sans être trop psyché.

Ayant pris 900μg l'autre fois, je décide que 550μg serait une dose raisonnable et fonctionnelle, appropriée à ce jour.

17h : Je prends donc 550μg de 25e-nboh en sublingual.

17:39 : Mes jambes sont faibles, j'ai un effet corporel un peu désagréable, sensations de chaud/froid et légers vertiges (je rappelle mon état médiocre du jour, la substance n'y est pas pour grand chose)

17:47 : La montée n'arrange effectivement rien à mon état. Je commence à avoir de légères distortions visuelles. Un peu de nausée. Tensions musculaires localisées, similaire à la première fois et au 2c-ef.

Je me dis que c'est une substance à prendre seulement si on va bien.

Je suis en route vers la maison mes parents.
Durant le trajet, je me sens toujours tendue physiquement, et dans un état un peu psyché mais sans aucune euphorie. J'ai parfois un légère impression de voir des gens dans ma vision périphérique alors qu'il n'y a personne.

C'est plus psychédélique que prévu, merde... J'arrive donc dans un état psychédélique chez mes parents. Les distortions visuelles sont désormais bien installées lorsque je regarde certaines choses. Je ne suis pas plus réveillée qu'avant. Je préfère faire comme si de rien n'était devant mes parents, et je ne suis pas très à l'aise.

J'ai une forte impression de reflux gastriques propre aux psyché (surtout quand je suis fatiguée) qui ne me lâche pas. C'est désagréable.

18:30 : Je commence à accepter mon état. C'est fait de toute façon. Autant en essayer d'en profiter.

Je me sens toujours moins naturelle dans mes interactions, moins à l'aise.

J'ai tout de même hâte de voir la synergie avec le ghb tout à l'heure.

Les distrotions visuelles n'ont rien de particulier, c'est comme avec n'importe quel psyché type lsd ou 2c/25-x à dose moyenne. J'y trouve donc peu d'intérêt (et dire que la première fois que j'en avais eues avec du 25i j'étais fascinée, c'est fini ça, snif).

La sensation de reflux m'emmerde toujours.

Je discute avec mes parents qui ne remarquent rien.
Je mange bien, je finis mon repas sans problème en en profitant normalement (et toujours avec des distortions visu si je fixe certaines choses).

Nous prenons la voiture pour aller au concert. Seule à l'arrière, j'ai un petit moment d'introspection (léger mindfuck). Mais je me sens plus à l'aise, mon moral est meilleur.

20:10 : Je prends 0.4 ou 0.5ml ghb (dose très légère, je viens seulement d'en obtenir et ne connaissant pas mon dosage idéal, je ne veux pas prendre de risque)

20:24 : Je ressens une certaine joie et une zen attitude, je ne sais pas si le ghb y contribue ou pas.

20:47 : Je me sens + détendue, comme si j'avais bu un peu d'alcool. J'ai moins de distortions visuelles, c'est peut-être l'effet du GHB (l'alcool étant connu pour diminuer l'effet des psyché, ce serait logique). Je bois une bière.

21:45 : Je reprends 0,2ml de GHB.

Durant le concert, je me sentais bien et en immersion. Mais je ne sais pas quoi attribuer à l'ambiance du concert, ou aux substances.
Vers minuit, je me suis endormie sans problème. Rien à signaler le lendemain.



Conclusion : J'ai été surprise par l'intensité des effets psychédéliques de la substance avec ce faible dosage par rapport à la première fois. Les 2 expériences étaient très différentes.  J'ai fait l'erreur de ne pas prendre en compte que cette première fois, j'avais bu plusieurs verres d'alcool et j'étais en forme au départ, alors que cette fois-ci j'étais à jeun et pas en forme. Ca a sûrement beaucoup joué sur l'intensité des effets. Une substance qui reste très intéressante et fun en bon contexte, que j'ai hâte de re tester, mais clairement pas un miracle qui peut sauver une mauvaise journée (comme aucun psyché, a priori... je cherche toujours mon graal pour ce genre de situation).


Ps: y a des fautes d'orthographe dans mes balises mais je ne sais pas comment les modifier.

Dernière modification par Aurea (14 février 2025 à  18:05)