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- Nathanaël1982
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Salut à tous !
Hier, je suis sorti des urgences avec une ordonnance de deux boîtes d'Oxynormoro 20mg (Li)... Et je pense, au vu de mon état, que mon médecin ne devrait pas opposer trop de résistance à m'en prescrire de nouveau.
J'ai été dépendant de la codéine, de la dihydrocodéine, du tramadol, de la morphine et de la bubrénorphine (per os) en récréatif (puis TSO pour la bupré) par le passé, associés la plupart du temps à l'alcool, au cannabis et aux benzos que je ne consomme plus (à part un peu de beurre de Marrakech le soir), mais aujourd'hui c'est surtout pour la forte douleur physique et l'anxiété qu'elle génère que je veux tester l'oxycodone.
Cela dit, je ne serais vraiment pas contre un peu de plaisir...
Auriez-vous quelques conseils à me donner pour en profiter au mieux sans trop de danger ? J'ai eu du Nefopam, également. La prise concomitante des deux substances est-elle intéressante ou à éviter?
Merci beaucoup d'avance pour vos lectures et réponses.
Hier, je suis sorti des urgences avec une ordonnance de deux boîtes d'Oxynormoro 20mg (Li)... Et je pense, au vu de mon état, que mon médecin ne devrait pas opposer trop de résistance à m'en prescrire de nouveau.
J'ai été dépendant de la codéine, de la dihydrocodéine, du tramadol, de la morphine et de la bubrénorphine (per os) en récréatif (puis TSO pour la bupré) par le passé, associés la plupart du temps à l'alcool, au cannabis et aux benzos que je ne consomme plus (à part un peu de beurre de Marrakech le soir), mais aujourd'hui c'est surtout pour la forte douleur physique et l'anxiété qu'elle génère que je veux tester l'oxycodone.
Cela dit, je ne serais vraiment pas contre un peu de plaisir...
Auriez-vous quelques conseils à me donner pour en profiter au mieux sans trop de danger ? J'ai eu du Nefopam, également. La prise concomitante des deux substances est-elle intéressante ou à éviter?
Merci beaucoup d'avance pour vos lectures et réponses.
Hors ligne
Yop,
Alors tu as de l’oxy ORO, à laisser fondre sur la langue. Ça a un goût un peu mentholé, que perso je n’ai jamais aimé
Mais bref. Tout ça pour dire qu’avec cette galénique, la prise orale est très loin la mieux, pour ne pas dire la seule
Mais pas de soucis, puisque l’oxy a une excellente biodisponibilité orale (env 85%)
En terme d’ equiAnalgesie, l’oxy est entre 1,5 et 2 fois plus potent que la morphine
12 fois plus que la codéine, et 10 fois plus que le tramadol
C’est donc un opi plutôt puissant
Et avec cette galénique, l’effet va se faire ressentir en quelques minutes, pour atteindre un pic en 40min à 1h
Tu parles de tes conso passées, mais tu ne nous dis rien sur tes conso (ou non conso) actuelles.
À partir de là, conseiller un dosage, est bien trop risqué
Mais si tu n’as pu aucune tolérance, je te conseillerais de commencer par 10mg (un demi comprimé // attention en le cassant)
Et ajuster ensuite par rapport à ton ressenti, en attendant tjr une heure entre chaque redrop
Si tu as une tolérance installée, conso journalière ou presque et/ou TSO
Tu peux te baser sur les tableaux d’equi analgésie, par ex 10mg d’oxy -> env 20mg de morphine
Et retirer 20 à 30% par sécurité pour commencer
Ce qui donnerait donc pour quelqu’un qui consomme 20mg de morphine, un passage à l’oxy avec 7-8mg, puis redrop au besoin une fois le pic atteint.
Evidemment, les conseils habituels de RDR, évite les mélanges avec d’autres dépresseurs du SNC, benzo et alcool particulièrement
Ils accentuent fortement le risque de dépression respiratoire
Et dans l’idéal évite de consommer seul, et procure toi de la naloxone (antidote en cas d’OD aux opi)
Le nefopam/accupan est un très bon anti douleurs, bien que l’on ne comprennent pas forcément très bien comment il fonctionne ; il fonctionne
Et ce n’est pas un opi , pas de soucis d’interaction grave
Il n’a par contre pas d effet psychoactif interessant; a ta place je le réserverai donc uniquement au prise à visée analgésique.
Tu parles aussi de sub en TSO, si tu suis tjr se traitement, il faut l’arrêter pour passer à l’oxy
Dans ce sens pas de soucis, au pire tu sentiras peu ou pas l’oxy au début
Par contre passée (ou re passer) au sub après avoir conso de l’oxy, peut entraîner un manque précipité, a cause de l’effet antagoniste de la bupré.
Il faut donc atrendre que les premiers symptômes de manques soient installés, et commencer avec 1 à 2mg de bupré max
Do après une demi heure ton état s’est amélioré, ou du moins n’a pas empiré
Tu peux augmenter les dosages de sub jusqu’à ton dosage habituel
Parfois le switch peut être pénible pendant 24-48h, mais c est plus de l inconfort que de la douleur
Sans les détails sur ta tolérance ou non ainsi que l’état actuel de tes conso, je crois que je j’pourrais pas t’aider plus pour le moment
Petit conseil quand même; si tu as mal , essaye de ne pas tout cramer, pour idéalement tjr avoir quelque cachets en cas de pique de douleur aiguë
Fais gaffe à toi,
Zaz
Alors tu as de l’oxy ORO, à laisser fondre sur la langue. Ça a un goût un peu mentholé, que perso je n’ai jamais aimé
Mais bref. Tout ça pour dire qu’avec cette galénique, la prise orale est très loin la mieux, pour ne pas dire la seule
Mais pas de soucis, puisque l’oxy a une excellente biodisponibilité orale (env 85%)
En terme d’ equiAnalgesie, l’oxy est entre 1,5 et 2 fois plus potent que la morphine
12 fois plus que la codéine, et 10 fois plus que le tramadol
C’est donc un opi plutôt puissant
Et avec cette galénique, l’effet va se faire ressentir en quelques minutes, pour atteindre un pic en 40min à 1h
Tu parles de tes conso passées, mais tu ne nous dis rien sur tes conso (ou non conso) actuelles.
À partir de là, conseiller un dosage, est bien trop risqué
Mais si tu n’as pu aucune tolérance, je te conseillerais de commencer par 10mg (un demi comprimé // attention en le cassant)
Et ajuster ensuite par rapport à ton ressenti, en attendant tjr une heure entre chaque redrop
Si tu as une tolérance installée, conso journalière ou presque et/ou TSO
Tu peux te baser sur les tableaux d’equi analgésie, par ex 10mg d’oxy -> env 20mg de morphine
Et retirer 20 à 30% par sécurité pour commencer
Ce qui donnerait donc pour quelqu’un qui consomme 20mg de morphine, un passage à l’oxy avec 7-8mg, puis redrop au besoin une fois le pic atteint.
Evidemment, les conseils habituels de RDR, évite les mélanges avec d’autres dépresseurs du SNC, benzo et alcool particulièrement
Ils accentuent fortement le risque de dépression respiratoire
Et dans l’idéal évite de consommer seul, et procure toi de la naloxone (antidote en cas d’OD aux opi)
Le nefopam/accupan est un très bon anti douleurs, bien que l’on ne comprennent pas forcément très bien comment il fonctionne ; il fonctionne
Et ce n’est pas un opi , pas de soucis d’interaction grave
Il n’a par contre pas d effet psychoactif interessant; a ta place je le réserverai donc uniquement au prise à visée analgésique.
Tu parles aussi de sub en TSO, si tu suis tjr se traitement, il faut l’arrêter pour passer à l’oxy
Dans ce sens pas de soucis, au pire tu sentiras peu ou pas l’oxy au début
Par contre passée (ou re passer) au sub après avoir conso de l’oxy, peut entraîner un manque précipité, a cause de l’effet antagoniste de la bupré.
Il faut donc atrendre que les premiers symptômes de manques soient installés, et commencer avec 1 à 2mg de bupré max
Do après une demi heure ton état s’est amélioré, ou du moins n’a pas empiré
Tu peux augmenter les dosages de sub jusqu’à ton dosage habituel
Parfois le switch peut être pénible pendant 24-48h, mais c est plus de l inconfort que de la douleur
Sans les détails sur ta tolérance ou non ainsi que l’état actuel de tes conso, je crois que je j’pourrais pas t’aider plus pour le moment
Petit conseil quand même; si tu as mal , essaye de ne pas tout cramer, pour idéalement tjr avoir quelque cachets en cas de pique de douleur aiguë
Fais gaffe à toi,
Zaz
Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..
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- Nathanaël1982
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Salut Zaz
Je te remercie beaucoup d'avoir pris le temps de m'écrire si longuement, c'est précieux et je vais prendre bonne note de tes informations.
D'autant plus qu'au moment même où je prends connaissance de ta réponse (la première pour moi sur le forum, il faut fêter ça !...), j'ai encore dans la bouche le goût - que je n'aime pas non plus - du premier Oxynormoro 20mg.
Pardon, en effet je n'ai pas précisé mes consos actuelles.
Entre 13 et 35 ans, j'ai consommé toutes les drogues illégales qui se présentaient à moi, sur fond d'une sévère addiction à l'alcool, au tabac puis aux benzos et enfin aux opiacés médicamenteux per os... pour résumer à l'extrême.
J'ai accepté sensuite la bupré à haute dose, que j'ai prise pendant quatre ans et j'ai cessé de boire, gavé de Valium.
Au final, après leurs sevrages brutaux et hardcore (ajoutés à ceux d'AD), la douleur physique a fait son apparition et c'est plutôt cauchemardesque depuis 1 an et demi.
Depuis un mois, pour l'instant sans dérapages, je prends 900mg de Lyrica par jour en trois prises, 3g de beurre de Marrakech le soir, et tente donc aujourd'hui de remplacer 4 Klipal (600mg de paracétamol/50mg de codéine) par cet Oxynormoro.
La montée était assez agréable il y a une heure, mais là, je ne sais pas si l'épuisement y est pour grand chose, mais ça tourne un peu au vertige et à la nausée, sans être trop inquiétant pour autant. Et l'analgésie reste très limitée (douleurs neuropathiques). Je suis perplexe... Que décider?
Je rappelle que mon but est surtout de calmer la douleur et l'angoisse qu'elle provoque.
Merci encore, Zaz !
A suivre...
Je te remercie beaucoup d'avoir pris le temps de m'écrire si longuement, c'est précieux et je vais prendre bonne note de tes informations.
D'autant plus qu'au moment même où je prends connaissance de ta réponse (la première pour moi sur le forum, il faut fêter ça !...), j'ai encore dans la bouche le goût - que je n'aime pas non plus - du premier Oxynormoro 20mg.
Pardon, en effet je n'ai pas précisé mes consos actuelles.
Entre 13 et 35 ans, j'ai consommé toutes les drogues illégales qui se présentaient à moi, sur fond d'une sévère addiction à l'alcool, au tabac puis aux benzos et enfin aux opiacés médicamenteux per os... pour résumer à l'extrême.
J'ai accepté sensuite la bupré à haute dose, que j'ai prise pendant quatre ans et j'ai cessé de boire, gavé de Valium.
Au final, après leurs sevrages brutaux et hardcore (ajoutés à ceux d'AD), la douleur physique a fait son apparition et c'est plutôt cauchemardesque depuis 1 an et demi.
Depuis un mois, pour l'instant sans dérapages, je prends 900mg de Lyrica par jour en trois prises, 3g de beurre de Marrakech le soir, et tente donc aujourd'hui de remplacer 4 Klipal (600mg de paracétamol/50mg de codéine) par cet Oxynormoro.
La montée était assez agréable il y a une heure, mais là, je ne sais pas si l'épuisement y est pour grand chose, mais ça tourne un peu au vertige et à la nausée, sans être trop inquiétant pour autant. Et l'analgésie reste très limitée (douleurs neuropathiques). Je suis perplexe... Que décider?
Je rappelle que mon but est surtout de calmer la douleur et l'angoisse qu'elle provoque.
Merci encore, Zaz !
A suivre...
Dernière modification par Nathanaël1982 (Hier à 15:13)
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Yop,
Alors les effets que tu décris sont typiques d’un dosage légèrement trop élevé
L’oxy est 12 fois plus puissant que la codéine (en terme d’analgésie, ce qui n’est pas la même chose qu « en terme de defonce » c’est évidemment trop objectif pour pouvoir donner un multiple, mais l’oxy est clairement bien plus puissant que la codé)
Rien d’étonnant donc à ce que tu puisses te sentir nauséeux
Puis le lyrica, ainsi que le THC vont faire synergie, et accentuer le ressentie de « fatigue / étourdissement »
Pas forcément étonnant que la douleur soit peu soulagée; les opi sont de loins les médicaments les plus efficaces contre la douleur « classique »
Mais ils le sont très peu sur les douleurs neuropathiques
Ce qui peut devenir une vrai galère
Perso après des années de conso de quasi toutes les drogues, de moments de fun, et d’une jeunesse que j’ai surkiffer
Je me suis mis plus sérieusement à l’héroïne, puis forcément au bout d’un moment, TSO, après échecs du sub et de la metha, j’ai eu un TSO oxy pendant longtemps, que j’injectais
J’en avais marre, je gérais mal cette molécule, qui pour moi, est génial niveau récréatif, mais pas adapté à une substitution (pour moi, chacun est différent)
J’ai ré essayée le sub (suboxone cette fois) sans succès, la méthadone, même catastrophe que la 1ere fois.
Et heureusement, j’ai trouvé un addicto absolument génial à Paris, avec qui ont a mis un TSO skenan (morphine), ça fait env 5 ans maintenant, (mon 1er TSO remonte à 2015), et il me va parfaitement, je n’injecte quasiment pu, je gère mes dosages sans problèmes
Je fais quelques extras à l’héro de temps en temps, et 2-3 fois dans l’année je me fais une IV de Coke
Enfin bref ; tout ça pour dire, je suis un grand habitué des opi
Et j ai depuis un bon moment mtn, une meralgie paresthésique.
En gros une douleur neuropathique, au niveau de la cuisse, douloureuse, parfois extrêmement douloureuse, et en plus de ça, gênante.
Evidemment quand j ai vu mon généraliste, ou même les spécialistes (neurologue) qui ont posé / confirmé le diagnostique, j’ai de suite eu droit à « vu votre traitement, on peut rien vous prescrire »
J’avais je n’sais plus d’où pas mal de boire de lyrica; mon frère est pharmacien je lui ai demandé son avis, il m’a donné l’aval en précisant de faire attention, aux interactions, et au côté addictif de ce médoc
Encore une fois heureusement que mon addicto est top, je lui en ai parlé, il m’a dit pareil
Et que le sujet n’étant pas sa spécialité il allait se renseigner.
Le lyrica me permettait de mieux vivre la douleurs/gene ; me ne la calmait réellement su assez peu
C etait mieux que rien, mais pas une solution
A mon rdv du mois suivant avec mon addicto, on a discuter, et il m’a parlé du laroxyl, un antidépresseur, qui apparemment etait connu pour ses bon résultats sur les douleurs neuro
J’ai essayé, en demandant le plus petit dosage, Car la seule fois où on m’a prescrit des AD dans ma vie, ca ne m’a pas du tout réussis, et j ai stopper après quelques jours à peine
J’ai donc commencé le laroxyl, 25mg, à prendre une fois par jour.
Ça a mis un certains temps pour agir, entre 10 et 15j je dirais.
Mais une fois ces 15j passés, l’effet etait dingue, ça n’a pas fais disparaître l’effet d’engourdissement/fourmillement que j’ai au niveau de la cuisse, par contre niveau douleurs, quasi pu rien, à part en cas de contact
Franchement bluffant; j’ai donc descendu le lyrica en quelques jours, pour ne m’en tenir plus qu’au laroxyl (et ma morphine en TSO évidemment)
Et ça fait un moment mtn, je n’ai pas eu besoin d’augmenter le dosage, et l’efficacité n’a pas baissé dans le temps
Ça peut valoir le coup d’en parler avec ton doc, et s’il te le propose, d’essayer.
Et pour l’oxy, il ne pourra pas te servir de traitement pour la douleurs, mais si tu l’utilises en récréatif, attention de bien suivre les règles de RDR, particulièrement au niveau des dosages et des mélanges
En espérant t’avoir aidé
Zaz
Alors les effets que tu décris sont typiques d’un dosage légèrement trop élevé
L’oxy est 12 fois plus puissant que la codéine (en terme d’analgésie, ce qui n’est pas la même chose qu « en terme de defonce » c’est évidemment trop objectif pour pouvoir donner un multiple, mais l’oxy est clairement bien plus puissant que la codé)
Rien d’étonnant donc à ce que tu puisses te sentir nauséeux
Puis le lyrica, ainsi que le THC vont faire synergie, et accentuer le ressentie de « fatigue / étourdissement »
Pas forcément étonnant que la douleur soit peu soulagée; les opi sont de loins les médicaments les plus efficaces contre la douleur « classique »
Mais ils le sont très peu sur les douleurs neuropathiques
Ce qui peut devenir une vrai galère
Perso après des années de conso de quasi toutes les drogues, de moments de fun, et d’une jeunesse que j’ai surkiffer
Je me suis mis plus sérieusement à l’héroïne, puis forcément au bout d’un moment, TSO, après échecs du sub et de la metha, j’ai eu un TSO oxy pendant longtemps, que j’injectais
J’en avais marre, je gérais mal cette molécule, qui pour moi, est génial niveau récréatif, mais pas adapté à une substitution (pour moi, chacun est différent)
J’ai ré essayée le sub (suboxone cette fois) sans succès, la méthadone, même catastrophe que la 1ere fois.
Et heureusement, j’ai trouvé un addicto absolument génial à Paris, avec qui ont a mis un TSO skenan (morphine), ça fait env 5 ans maintenant, (mon 1er TSO remonte à 2015), et il me va parfaitement, je n’injecte quasiment pu, je gère mes dosages sans problèmes
Je fais quelques extras à l’héro de temps en temps, et 2-3 fois dans l’année je me fais une IV de Coke
Enfin bref ; tout ça pour dire, je suis un grand habitué des opi
Et j ai depuis un bon moment mtn, une meralgie paresthésique.
En gros une douleur neuropathique, au niveau de la cuisse, douloureuse, parfois extrêmement douloureuse, et en plus de ça, gênante.
Evidemment quand j ai vu mon généraliste, ou même les spécialistes (neurologue) qui ont posé / confirmé le diagnostique, j’ai de suite eu droit à « vu votre traitement, on peut rien vous prescrire »
J’avais je n’sais plus d’où pas mal de boire de lyrica; mon frère est pharmacien je lui ai demandé son avis, il m’a donné l’aval en précisant de faire attention, aux interactions, et au côté addictif de ce médoc
Encore une fois heureusement que mon addicto est top, je lui en ai parlé, il m’a dit pareil
Et que le sujet n’étant pas sa spécialité il allait se renseigner.
Le lyrica me permettait de mieux vivre la douleurs/gene ; me ne la calmait réellement su assez peu
C etait mieux que rien, mais pas une solution
A mon rdv du mois suivant avec mon addicto, on a discuter, et il m’a parlé du laroxyl, un antidépresseur, qui apparemment etait connu pour ses bon résultats sur les douleurs neuro
J’ai essayé, en demandant le plus petit dosage, Car la seule fois où on m’a prescrit des AD dans ma vie, ca ne m’a pas du tout réussis, et j ai stopper après quelques jours à peine
J’ai donc commencé le laroxyl, 25mg, à prendre une fois par jour.
Ça a mis un certains temps pour agir, entre 10 et 15j je dirais.
Mais une fois ces 15j passés, l’effet etait dingue, ça n’a pas fais disparaître l’effet d’engourdissement/fourmillement que j’ai au niveau de la cuisse, par contre niveau douleurs, quasi pu rien, à part en cas de contact
Franchement bluffant; j’ai donc descendu le lyrica en quelques jours, pour ne m’en tenir plus qu’au laroxyl (et ma morphine en TSO évidemment)
Et ça fait un moment mtn, je n’ai pas eu besoin d’augmenter le dosage, et l’efficacité n’a pas baissé dans le temps
Ça peut valoir le coup d’en parler avec ton doc, et s’il te le propose, d’essayer.
Et pour l’oxy, il ne pourra pas te servir de traitement pour la douleurs, mais si tu l’utilises en récréatif, attention de bien suivre les règles de RDR, particulièrement au niveau des dosages et des mélanges
En espérant t’avoir aidé
Zaz
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- Nathanaël1982
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Oui, Zaz, tu m'aides beaucoup et beaucoup plus que la plupart les médecins que j'ai rencontrés depuis que la douleur s'est déclarée. Merci pour le partage de ton parcours et toutes ces infos.
Je prendrai le temps de réfléchir à tout ce que tu m'as dit, mais là, tout de suite, il va falloir laisser se dissiper la peur qui monte et... l'effet du 2ème Oxy... que je regrette d'avoir pris sur une pulsion, entre désir desespéré de soulagement et vieux reflexe de conso qui ressurgit.
C'est bizarre mais j'ai l'impression que les douleurs sont plus intenses après cette seconde prise (j'ai attendu tout de même 6h entre les deux)... Il y a peut-être une bonne part psychologique, couplée à l'augmentation habituelle de l'intensité quand la nuit tombe, je ne sais plus... et puis je n'ai pas dormi depuis 36h.
Hier aux urgences ils m'ont donné de l'Alfentanil sublingual qui m'a bien "calmé"... Rien à voir avec ces deux oxy d'aujourd'hui.
Si je n'insiste pas demain et reviens à mes 4 Klipal 600, que je prends quotidiennement depuis 3 semaines, est-ce que je ne ressentirai presque plus rien à cause des deux autres molécules? Ce serait dur.
En ce qui concerne le Laroxyl, c'est le premier médicament qu'un neurologue m'a proposé, à raison de 6 à 8 gouttes le soir, mais je ne l'ai même pas essayé.
Il faut dire que l'on m'a tellement prescrit d'ISRS à une époque où je faisais confiance aveugle... Ils m'ont mis dans un état que je ne souhaite jamais retrouver.
Alors un tricyclique... mais à lire cet apaisement qu'il t'a apporté, vraiment, le doute s'installe.
Mes excuses pour ce message confus rédigé au bord de la panique, j'ai beaucoup trop mal, de plus en plus, depuis trop longtemps. Avec ça, la crainte de cheminer de nouveau vers une très forte dépendance... Bref...
A bientôt j'espère.
Je prendrai le temps de réfléchir à tout ce que tu m'as dit, mais là, tout de suite, il va falloir laisser se dissiper la peur qui monte et... l'effet du 2ème Oxy... que je regrette d'avoir pris sur une pulsion, entre désir desespéré de soulagement et vieux reflexe de conso qui ressurgit.
C'est bizarre mais j'ai l'impression que les douleurs sont plus intenses après cette seconde prise (j'ai attendu tout de même 6h entre les deux)... Il y a peut-être une bonne part psychologique, couplée à l'augmentation habituelle de l'intensité quand la nuit tombe, je ne sais plus... et puis je n'ai pas dormi depuis 36h.
Hier aux urgences ils m'ont donné de l'Alfentanil sublingual qui m'a bien "calmé"... Rien à voir avec ces deux oxy d'aujourd'hui.
Si je n'insiste pas demain et reviens à mes 4 Klipal 600, que je prends quotidiennement depuis 3 semaines, est-ce que je ne ressentirai presque plus rien à cause des deux autres molécules? Ce serait dur.
En ce qui concerne le Laroxyl, c'est le premier médicament qu'un neurologue m'a proposé, à raison de 6 à 8 gouttes le soir, mais je ne l'ai même pas essayé.
Il faut dire que l'on m'a tellement prescrit d'ISRS à une époque où je faisais confiance aveugle... Ils m'ont mis dans un état que je ne souhaite jamais retrouver.
Alors un tricyclique... mais à lire cet apaisement qu'il t'a apporté, vraiment, le doute s'installe.
Mes excuses pour ce message confus rédigé au bord de la panique, j'ai beaucoup trop mal, de plus en plus, depuis trop longtemps. Avec ça, la crainte de cheminer de nouveau vers une très forte dépendance... Bref...
A bientôt j'espère.
Dernière modification par Nathanaël1982 (Hier à 20:06)
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- Nathanaël1982
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Ah, et j'oubliais Zaz, si je n'abuse pas :
Que penses-tu de la kétamine en perfusions pour les douleurs neuropathiques quand on a un gros passé de conso, y compris de ké en sniff comme moi?
Bonne soirée à toi et merci encore.
Que penses-tu de la kétamine en perfusions pour les douleurs neuropathiques quand on a un gros passé de conso, y compris de ké en sniff comme moi?
Bonne soirée à toi et merci encore.
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- Nathanaël1982
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Bonjour à tous
C'est encore moi...
Désolé pour mon message précédent mais je crois bien que j'ai fait une bonne attaque de panique avec la montée du deuxième orodispersible.
Hier j'ai donc pris 80mg d'OxynorOmo en deux fois (rappel : fortes douleurs et recherche d'apaisement - plus mental que physique il faut l'admettre - un peu plus intense qu'avec 4 Kilpals 600/50 par jour en deux prises et je suis plutôt nul en maths si vous voyez ce que je veux dire) + 4h de mauvais sommeil avec petit cauchemar à la clé...
Alors, je me suis réveillé fracassé avec un mal au crâne pas possible, j'arrive à peine à pisser et j'ai presque toujours aussi mal partout !!! Et surtout, je n'ai quasiment pas pris de plaisir. Pas cool, pas cool du tout !
Je me doutais bien que le type de douleurs que je me tape depuis plus d'un an et demi ne serait que très partiellement maîtrisé avec le sulfate de morphine, per os tel quel ou broyé puis ingéré, mais j'espérais calmer au moins mon angoisse avec l'Oxy. Pas être "malade" comme ça.
Je comprends pas, par le passé de fortes doses de codéine, tramadol, et même morphine passaient plutôt bien. Je vieillis ou l'oxycodone n'est pas faite pour moi?
Ce serait pas de chance...
Je n'ai pas trop envie d'insister avec cette molécule - à moins que l'un d'entre vous généreusement m'explique pourquoi j'ai raté mon coup - mais j'ai vraiment peur (de cette peur typique des opiacés poir moi, joyeux souvenirs qui reviennent du temps des prescriptions de 3 médecins qui ne suffisaient plus et que j'allais acheter des Sken dans la rue complètement ivre).
J'ai oublié de préciser un élément non négligeable. L'heure est à l'inventaire : J'ai en ma possession 4 boîtes (14 microgélules) de Skenan Lp 100mg, 4 boîtes de Lp 60mg, 3 boîtes de Lp 30mg + 12 boites d'Acktiskenan 20 et 11 boîtes d'Acktiskenan 10mg) + 2 boîtes de Tramadol LP 200 mg et 1 boîte de Tramadol 50 + les 7 boîtes de Klipal 600mg/50mg qui me restent de ma conso de ces 3 dernières semaines.
Et je ne fais plus de mélanges avec d'autres drogues, à l'exception des 900mg de Lyrica, plus récemment des 120mg de Nefopam et de 2 ou 3 grammes de beurre de marrakech (THC) quotidiens. J'ai aussi complètement arrêté de boire de l'alcool depuis le mois d'octobre 2023 où le lendemain d'une ultime cuite diurne à coup de 8 litres de cidre brut (choix de boisson peut-être un peu surprenant, je le concède) j'ai commencé à ressentir d'étranges paresthésies sur le visage...
Le Skenan, j'y ai goûté 6 jours d'affilée avec une pause de 24h au milieu à hauteur d'environ 120mg/jour au total entre le Sken et l'Acti. Résultats des courses : ça me défonçait mais ça réduisait considérablement mon appétence pour l'activité physique et surtout j'ai dû subir 8 jours de sevrage bien hard à grelotter sous la couette.
Je ne pensais vraiment pas que je me mettrais dedans si vite après une pause abstinence d'opis d'à peu près deux ans, pendant lesquels je me suis farci un horrible, interminable sevrage de Valium consommé à doses souvent vraiment excessives - qui m'a fait perdre 74 kg. Vous écrire tout ça me rappelle a qu'avec mon passé d'alcool, de cannabis, de cocaïne, LSD, champignons, ecstasy, kétamine etc... j'ai dois avoir mauvaise mine.
Au plus le temps passe à rédiger le présent message, j'ai de plus en plus l'impression que le café et les clopes (plus jamais, plus jamais je n'arrêterai de fumer des blondes, c'est peut-être pour moi la pire des tortures !!!) m'ont un peu soigné le mal au casque mais j'ai étrangement froid...
J'en viens à mes craintes (c'est une oephémisme) de ce petit matin à la vision floue.
Dans mon état et avec toutes mes douleurs neuropathiques, je suppose que je n'aurai pas trop de mal à obtenir encore des ordonnances via mon nouveau médecin traitant (dépassé mais sympathique) à qui je fais de la peine et ça a été la même chose aux urgences où on m'a sans hésité calmé avec de l'alfentanil.
Donc qu'est-ce que je fais maintenant? Je reviens au Klipal sachant que je ne peux pas dépasser les 200mg par jour à cause du paracétamol et que je n'ai pas trop envie de faire des extractions (pas souvent pratiquées, ça fait longtemps, je sais plus trop comment on fait et avec l'épuisement j'ai presque la flemme de réapprendre)?
Il faut dire qu'au bout de 3 semaines de codo à 200mg/jour je ressens déjà de pénibles frissons après 12h d'abstinence et je refuse de faire encore un sevrage maintenant.
Passer à deux prises/jour de la dihydrocodéine du Dicodin LP 60mg?
Le Padéryl (jamais testé) est-il une option intéressante et légalement possible sur moyen long terme?...
Si quelqu'un peut m'aider à y voir plus clair, je lui serais très reconnaissant parce que j'ai froid et je commence à fatiguer...
Merci de m'avoir lu.
A plus tard...
C'est encore moi...
Désolé pour mon message précédent mais je crois bien que j'ai fait une bonne attaque de panique avec la montée du deuxième orodispersible.
Hier j'ai donc pris 80mg d'OxynorOmo en deux fois (rappel : fortes douleurs et recherche d'apaisement - plus mental que physique il faut l'admettre - un peu plus intense qu'avec 4 Kilpals 600/50 par jour en deux prises et je suis plutôt nul en maths si vous voyez ce que je veux dire) + 4h de mauvais sommeil avec petit cauchemar à la clé...
Alors, je me suis réveillé fracassé avec un mal au crâne pas possible, j'arrive à peine à pisser et j'ai presque toujours aussi mal partout !!! Et surtout, je n'ai quasiment pas pris de plaisir. Pas cool, pas cool du tout !
Je me doutais bien que le type de douleurs que je me tape depuis plus d'un an et demi ne serait que très partiellement maîtrisé avec le sulfate de morphine, per os tel quel ou broyé puis ingéré, mais j'espérais calmer au moins mon angoisse avec l'Oxy. Pas être "malade" comme ça.
Je comprends pas, par le passé de fortes doses de codéine, tramadol, et même morphine passaient plutôt bien. Je vieillis ou l'oxycodone n'est pas faite pour moi?
Ce serait pas de chance...
Je n'ai pas trop envie d'insister avec cette molécule - à moins que l'un d'entre vous généreusement m'explique pourquoi j'ai raté mon coup - mais j'ai vraiment peur (de cette peur typique des opiacés poir moi, joyeux souvenirs qui reviennent du temps des prescriptions de 3 médecins qui ne suffisaient plus et que j'allais acheter des Sken dans la rue complètement ivre).
J'ai oublié de préciser un élément non négligeable. L'heure est à l'inventaire : J'ai en ma possession 4 boîtes (14 microgélules) de Skenan Lp 100mg, 4 boîtes de Lp 60mg, 3 boîtes de Lp 30mg + 12 boites d'Acktiskenan 20 et 11 boîtes d'Acktiskenan 10mg) + 2 boîtes de Tramadol LP 200 mg et 1 boîte de Tramadol 50 + les 7 boîtes de Klipal 600mg/50mg qui me restent de ma conso de ces 3 dernières semaines.
Et je ne fais plus de mélanges avec d'autres drogues, à l'exception des 900mg de Lyrica, plus récemment des 120mg de Nefopam et de 2 ou 3 grammes de beurre de marrakech (THC) quotidiens. J'ai aussi complètement arrêté de boire de l'alcool depuis le mois d'octobre 2023 où le lendemain d'une ultime cuite diurne à coup de 8 litres de cidre brut (choix de boisson peut-être un peu surprenant, je le concède) j'ai commencé à ressentir d'étranges paresthésies sur le visage...
Le Skenan, j'y ai goûté 6 jours d'affilée avec une pause de 24h au milieu à hauteur d'environ 120mg/jour au total entre le Sken et l'Acti. Résultats des courses : ça me défonçait mais ça réduisait considérablement mon appétence pour l'activité physique et surtout j'ai dû subir 8 jours de sevrage bien hard à grelotter sous la couette.
Je ne pensais vraiment pas que je me mettrais dedans si vite après une pause abstinence d'opis d'à peu près deux ans, pendant lesquels je me suis farci un horrible, interminable sevrage de Valium consommé à doses souvent vraiment excessives - qui m'a fait perdre 74 kg. Vous écrire tout ça me rappelle a qu'avec mon passé d'alcool, de cannabis, de cocaïne, LSD, champignons, ecstasy, kétamine etc... j'ai dois avoir mauvaise mine.
Au plus le temps passe à rédiger le présent message, j'ai de plus en plus l'impression que le café et les clopes (plus jamais, plus jamais je n'arrêterai de fumer des blondes, c'est peut-être pour moi la pire des tortures !!!) m'ont un peu soigné le mal au casque mais j'ai étrangement froid...
J'en viens à mes craintes (c'est une oephémisme) de ce petit matin à la vision floue.
Dans mon état et avec toutes mes douleurs neuropathiques, je suppose que je n'aurai pas trop de mal à obtenir encore des ordonnances via mon nouveau médecin traitant (dépassé mais sympathique) à qui je fais de la peine et ça a été la même chose aux urgences où on m'a sans hésité calmé avec de l'alfentanil.
Donc qu'est-ce que je fais maintenant? Je reviens au Klipal sachant que je ne peux pas dépasser les 200mg par jour à cause du paracétamol et que je n'ai pas trop envie de faire des extractions (pas souvent pratiquées, ça fait longtemps, je sais plus trop comment on fait et avec l'épuisement j'ai presque la flemme de réapprendre)?
Il faut dire qu'au bout de 3 semaines de codo à 200mg/jour je ressens déjà de pénibles frissons après 12h d'abstinence et je refuse de faire encore un sevrage maintenant.
Passer à deux prises/jour de la dihydrocodéine du Dicodin LP 60mg?
Le Padéryl (jamais testé) est-il une option intéressante et légalement possible sur moyen long terme?...
Si quelqu'un peut m'aider à y voir plus clair, je lui serais très reconnaissant parce que j'ai froid et je commence à fatiguer...
Merci de m'avoir lu.
A plus tard...
Dernière modification par Nathanaël1982 (Aujourd'hui à 07:26)
Hors ligne
- Nathanaël1982
- Nouveau membre
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- Inscrit le 16 Feb 2025
- 7 messages
Salut à tous
Quelqu'un sait si je peux prendre de la codeine Li (Klipal) en attendant la dihydrocodéine Lp (Dicodin) que la pharmacie doit recevoir vers 16h?...
C'est trop hard (douleur intense + manque + craving).
Sait-on jamais...
Merci beaucoup.
Quelqu'un sait si je peux prendre de la codeine Li (Klipal) en attendant la dihydrocodéine Lp (Dicodin) que la pharmacie doit recevoir vers 16h?...
C'est trop hard (douleur intense + manque + craving).
Sait-on jamais...
Merci beaucoup.
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