souvenirs flous et réveils compliqués

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#alcool #alcoolisme #réveil #diazépam
ammmm femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 28 Nov 2024
27 messages
Hello tout le monde. Alors aujourd’hui je viens vous parler de moi et pas de mon conjoint, et précisément de ma consommation d’alcool. Alors, pour faire simple : J’ai 22 ans, Je suis aide soignante, je prends entre 5 et 10mg de Valium par jour, et donc je travaille de journée et deux à trois nuits par semaine. Ce qui fait que je ne bois pas tous les soirs, quand je travaille je ne bois pas et je ne mettrais jamais la santé de mes patients en danger à cause de l’alcool. Mais les soirs où je suis chez moi, que je travaille à 5h ou à 14h, seule ou avec mon chéri, je bois. C’est pas un besoin physique, disons que c’est une envie et que j’ai l’impression de passer une soirée de merde si je ne bois pas. (Je buvais déjà avant de me mettre avec monsieur donc aucun rapport avec lui). Je ne bois pas énormément, enfin justement je ne sais pas : Une bouteille de vodka de 70cl me fait deux soirées. Un peu de vin blanc l’après midi surtout si je suis stressée ou énervée mais toujours jamais au travail. J’ai jamais l’impression d’être totalement bourrée, enfin j’ai toujours l’impression de me contrôler sur le moment. Sauf que voilà, mon chéri me dis, hier tu es tombée, alors que je ne m’en rappelais pas jusqu’à ce que je vois les bleus, ou alors tu as dis telle ou telle chose, et on a toujours un peu rigolé de ça disons. Mais ce matin une copine m’a envoyé un message pour me dire « Il faut vraiment penser à ralentir sur l’alcool parce que tes discours sont très fouillis et je pense que tu t’en rends pas compte » et je me suis rendue compte, que je me rappelais l’avoir appelée, mais je ne sais plus pourquoi, ni ce que je lui ai dis… Et j’ai pas cherché à savoir ce que j’avais dis honnêtement.
Et la deuxième chose, quand je bois je me réveille soit super en forme, soit totalement épuisée, voire incapable de me lever (à conso identique). Et mes rêves ou cauchemars sont très marquants et paraissent réels.
Enfin voilà, honnêtement je n’ai pas envie d’arrêter de boire c’est vraiment une des seules choses qui me fait tenir la journée au travail je me dis « ok cool ce soir je vais voir me chéri et me bourrer la gueule », mais je ne me considère pas comme alcoolique étant donné que je ne bois pas tous les jours. Mon père est alcoolique depuis que je suis petite et je n’ai rien à voir avec lui. Donc est ce que je dois vraiment diminuer selon vous, est ce qu’il y a un risque ou, je sais pas trop quoi demander en fait? J’avais juste envie d’écrire je crois. Désolée si c’est un peu "fouillis"
Amicalement !!

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thuthur59 homme
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champi vert3champijaune0cxhampi rouge1
Inscrit le 08 May 2023
42 messages
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Coucou !

Je n'ai pas envie de t'alarmer mais une bouteille de vodka en 2 jours c'est vraiment pas mal, surtout à 22 ans.

Je suis alcoolique, je le sais, et à l'époque, déja 4 bières 75 cl je le ressens cash le lendemain, même avec 2 seulement parfois. Avec l'âge, c'est de plus en plus dur. Ma moyenne basse c'était 2 litres par jours à 9 degrès mais je pouvais faire largement plus.

A ton âge méfie toi, car la routine s'installe très vite. C'est cool que tu es un super job, qui te tiens à coeur visiblement, et qui te permets de ne pas le faire tout les jours. L'alcool est un échappatoire formidable, mais à court terme seulement.

J'ai fais la méthode chinoise pour diminuer, j'en suis à une bouteille par soir actuellement et je ne dirai pas que cela me satisfait mais c'est mieux qu'auparavant. A côté de cela c'est sport 3/4 fois semaine ou juste des longues marches avec mon chien. Nourriture plutôt saine également. Une soirée pimentée avec ma chérie me vide également l'esprit, mais tout les soir c'est chaud de tenir la cadence lol

Essaie de voir, en consultant ou en réfléchissant par toi même, pourquoi tu as cette envie.
Je te souhaite de tout coeur de trouver ton équilibre...en consommant un peu moins ou plus du tout peu importe :)

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psyr homme
Nouveau Psycho
champi vert4champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Nov 2022
140 messages
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L'interaction avec le valium n'est pas à prendre à la légère. Perso, benzo et alcool, c'est un des rares mélanges que j'évite car il m'est arrivé de faire des conneries dans cet état là, et presque aucun souvenir.
Pas des conneries incroyables mais tout de même : m'énerver fort contre des potes, passer des coups de fil pour raconter n'imp' ou me vomir dessus, assommé et assis dans mon canap' (y avait des opis en plus, heureusement que j'étais assis).
Alors qu'en temps normal, je pense plutôt bien gérer mes défonces. Je ne suis jamais extravagant à outrance, j'ai jamais fait l'hélico avec ma bite dans un restau ou essayé de séduire quelqu'un avec lourdeur et insistance. A part avec beaucoup de kétamine, je marche toujours droit ou presque, je me brosse les dents avant d'aller au dodo et me rappelle à peu près de tout. 
Je cherche pas à dire que c'est un mélange de merde, mais simplement que j'ai vraiment été surpris par le côté amnésique et à me faire vraiment perdre le contrôle de mes actions.
Ça pourrait expliquer tes anecdotes de coups de fil zappés, de chutes ...

Pour ce qui est de l'état minable au réveil, il peut y avoir plusieurs facteurs :
L'âge évidemment (je me souviens de mes 10 premières années de 'bon' buveur, toujours frais comme la rosée), ton état psychologique du moment, la déshydratation et le manque de nourriture, les interactions avec d'autres psychoactifs.
C'est comme d'hab', si tu t'entretiens correctement, corps et esprit, le syndrome de la gueule de bois devrait arriver vachement moins souvent.

Et même si tu le sais déjà, l'alcool c'est ultraviolent comme drogue et sa facilité d’accès n'aide en rien.

Je m'en tire bien, pas vrai ?

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Grenado non binaire
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France
champi vert4champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Oct 2024
46 messages
Hello,

Ce n'est pas parce qu'on ne boit pas tous les jours que cela signifie qu'on n'est pas alcoolique... Je ne sais pas si tu l'es, même s'il est assez probable au vu de tes consos et de leur régularité que tu développes une dépendance...
Il y a des malades alcooliques qui ne boivent pas une semaine puis se murgent deux semaines de suite, ou d'autres qui vont se bourrer la gueule deux fois par semaine ou chaque week-end.
Ce qui définit l'alcoolisme, c'est la perte de contrôle face au produit, pas le fait de consommer ou non quotidiennement même si bien entendu consommer beaucoup chaque jour signe un alcoolisme.
A mon humble avis, le fait que tu viennes ici t'interroger sur tes consos montre que tu es consciente qu'il y a peut-être un problème.
Oui une demi-bouteille de vodka + du vin blanc l'aprem on est déjà sur une grosse conso.
Ce n'est pas un besoin physique mais au fil des ans ça peut le devenir et ça le devient souvent quand on a une conso régulière et importante.
Prends soin de toi

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Spalding homme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 07 Mar 2025
1 message
Bonjour,
Je me sens un peu dans la même situation que toi. j'ai 39 ans. J'ai toujours bu en soirée, le week-end pour m'amuser.
J'ai un métier gratifiant, mais très stressant. Je ne bois pas au travail, mais depuis environ 4/5 ans, j'ai commencé à boire le soir en semaine en rentrant du travail. Ce n'était pas un besoin physique (même si ça commence à la devenir). Je peux m'arrêter de boire 2-3 jours max, mais après je reprends cette habitude. Les quantités augmentent progressivement (hier soir par exemple : une 50 cl à 9°, un Ricard-menthe "maison", + 2 verres de rouge). Mon beau-père est alcoolique et je n'ai pas du tout l'impression d'avoir le même comportement que lui.
Le lendemain, je suis parfois en forme, parfois engourdi. Mes nuits sont variables avec de plus en plus de rêves bizarres, à la limite du cauchemar. J'ai rêvé récemment qu'on sonnait à ma porte à 4h du matin. C'est très désagréable car je ne savais pas si c'était réel ou non et je n'avais pas envie d'ouvrir ma porte à un inconnu en pleine nuit. Le week-end, je bois de plus en plus. Et pourtant, je m'impressionne car j'arrive encore à bosser efficacement la semaine, voire même à faire du sport.
Je sens que je ne maîtrise plus ma conso. Après plusieurs mois de réflexion, j'ai franchi le pas et j'ai pris un RDV dans un CSAPA. J'ai eu un entretien d'environ un heure avec un infirmier addictologue, très à l'écoute, sans jugement; ça m'a fait beaucoup réfléchir. Je ne regrette pas. Son hypothèse est que j'utilise l'alcool comme un anxiolytique face à une situation de surmenage au travail. Il a l'air de considérer ma conso comme problématique puisqu'il m'a fixé un RDV avec un psychiatre la semaine prochaine... J’appréhende ce rdv.
Ce message ne répond sans doute pas à tes interrogations, mais le simple fait de te questionner sur ta conso est un signe positif. Pour ma part, je regrette de ne pas avoir consulté plus tôt.
Bonne journée.

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JackReacher homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 08 Mar 2025
13 messages
Salut à toi,

Merci d’avoir partagé ton histoire, c’est pas facile de se confier sur des sujets comme ça, donc déjà, bravo. Ce que tu décris montre clairement une relation assez ambivalente avec l'alcool : d’un côté, tu dis que c’est pas une nécessité physique, mais d’un autre côté, tu te rends compte que ça influence tes comportements et ton bien-être, parfois de manière un peu flippante (les trous de mémoire, les chutes, la fatigue imprévisible…). Ça montre que l’alcool, même à une fréquence "modérée", a des effets sur ton corps et ton esprit, sans même parler des effets à long terme.

Quand tu dis que l'alcool t’aide à tenir le coup, ça parle assez fort. C’est vrai que ça peut servir de soupape à un moment donné, surtout avec un boulot stressant. Mais la question est de savoir si ça ne commence pas à masquer d’autres choses, comme ton stress ou des émotions que tu n’as pas totalement traitées. Les rêves intenses et la fatigue que tu ressens sont aussi des signes que ton corps peut être en train de te dire "attention", même si tu ne ressens pas de "besoin" physique d'alcool.

Le fait que ton chéri et tes amis aient commencé à te mettre en garde est aussi un signe que les gens autour de toi s’inquiètent, et c’est souvent une première alerte. Parfois, on a du mal à voir les choses de l’intérieur, mais ceux qui nous entourent peuvent nous aider à prendre du recul.

Si tu n'as pas l’impression de "perdre le contrôle" ou de devenir alcoolique, c'est déjà bien, mais il est important de te poser la question de savoir ce que l’alcool t'apporte exactement et ce que ça pourrait t’empêcher de voir ou de ressentir. Ça ne veut pas dire que tu dois arrêter complètement si tu n’es pas prête, mais peut-être juste ralentir un peu et voir comment tu te sens sans. C’est pas facile, surtout avec un passé familial d’alcoolisme, mais chaque petit pas compte.

Si tu veux vraiment prendre soin de toi, peut-être que réduire un peu, ou même faire une pause pour tester ton ressenti sans alcool, pourrait t’apporter plus de clarté. Si ça te paraît compliqué, n’hésite pas à en parler avec un professionnel qui pourra t’aider à y voir plus clair et t’accompagner si tu décides de faire ce chemin.

En tout cas, prends soin de toi, et souviens-toi que c’est ok de se poser des questions et de chercher des réponses. C’est pas toujours facile, mais c’est un premier pas vers un mieux-être. ?

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