Bonjour,
Plutôt gros consommateur de
cannabis naturel et ayant travaillé quelques années dans la chimie des cannabinoïdes, j'ai eu l'occasion de tester à plusieurs reprises - en fumant imprégné sur un substrat mélangé à du
tabac et/ou en avalant - les molécules suivantes :
- d9-THC (bien évidemment !)
- d8-THC
-
CBD (pas
psychotrope)
-
CBN (pas
psychotrope)
- CBG (pas
psychotrope)
- d9-THC-p
-
HHC-
HHC-p
Je me permets une petite correction quant au post d'ectatrip. Le
HHC fait des effets comparables au
THC (pour ma part je n'arrive pas à faire la distinction), au contraire du
CBD qui ne fait pas d'effets
psychotropes. C'est donc à mon sens plutôt une sorte de
THC.
Le HHCP (ou
HHC-p) diffère chimiquement du
HHC juste par la longueur d'une chaîne carbonée, un groupe pentyl pour le
HHC (comme pour le
THC) ou heptyl pour le HHCP (comme le
THCP).
Par contre, au niveau dosage et effets, la différence est énorme (en tout cas pour moi) !
Comme j'écrivais plus haut, le
HHC me fait le même effet que le
THC, alors que le HHCP est vraiment surpuissant et me fait un effet assez comparable au
THC durant environ seize à vingt-quatre heures. Je dirais un petit peu plus psychédélique et je pourrais presque lui trouver un léger côté morphinique.
Pour ma part, le HHCP ne me donne pas particulièrement envie de dormir, mais une fois couché (genre six ou huit heures après avoir consommé), c'est parti pour dix ou douze heures de sommeil d'affilée si pas grosse perturbation ou réveil.
Ce qui m'amène à une mise en garde :
Le HHCP me fait dormir tellement profondément que j'ai eu deux très mauvaises expériences, qui auraient peut-être pu tourner bien plus mal.
Et d'une, je me suis endormi sur mon bras, me coupant la circulation. Quand enfin les signaux d'alerte biochimiques m'ont réveillé, je me suis trouvé avec un bras mort, complètement insensible et pendouillant, en panique totale, le secouant frénétiquement avec l'autre bras en espérant que la sensibilité revienne. Ce qui a quand même fini par arriver après de très longues minutes, avec ensuite cinq ou dix minutes de méga fourmillements horriblement désagréables. De ce genre d'incident on peut garder des séquelles, et je pense que je ne suis pas passé très loin.
Et de deux, je me suis une fois réveillé en train de me noyer dans mon vomi, ou plutôt une petite régurgitation vu qu'il n'y en avait nul part sauf dans ma gorge et quelque part trop près de mes poumons. Grosse panique, et après m'en être finalement sorti je me suis dit qu'avec une régurgitation un peu plus importante je me serais peut-être noyé pour de bon.
Je précise bien que je consomme occasionnellement toutes sortes de drogues,
alcool, opis et benzos compris, et que ce genre de mésaventure ne m'est arrivé qu'avec le HHCP, consommé seul je précise aussi, donc grande prudence avec le dosage !
Dernière modification par LaBonneDrogueDeBâle (23 mars 2025 à 01:25)