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Dernière modification par anonyme 710 (14 mai 2021 à 19:51)
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Dernière modification par Biscuit (14 mai 2021 à 20:08)
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Biscuit a écrit
Avec le manque aux opiacés les symptomes les moins communs que j'ai rencontré c'est par exemple une sensibilité exacerbée aux odeurs/parfums, alors qu'en temps normal c'est quelque chose qui me plait beaucoup.
Fait intéressant, ça ressemble au sevrage du tabac, mais surement du à la diminution de Monoxyde de Carbone et des particules fines.
Biscuit a écrit
Et ensuite c'est pas le plus bizarre mais peut être un dont on parle peu, qui n'est pas souvent évoqué et pour cause, chez l'homme, la survenue d'une éjaculation précoce... Quelque chose totalement à l'opposé de quand tout va bien, mais par contre quand je suis en manque c'est systématique, c'est mort...
On en parles trop peu, mais pourtant ce n'est pas si rare que cela. D'ailleurs, il y a eu des cas d'éjaculation spontanée, un stimulus sexuelle même peu perceptible conduit à l'éjaculation en quelques secondes.
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anonyme 710 a écrit
Salut,
Super intéressant ce que tu nous décris et pour te dire, cela ne ressemble effectivement pas à un syndrome classique aux opioïdes.
- Pour la nourriture forte c'est en revanche possible, du fait que le chocolat par exemple, contient la fameuse molécule de phényléthylamine, une amphétamine produite par le corps.
Effectivement, un sevrage aux opioïdes est censé accentuer les signes cardiovasculaires (hypertension, tachycardie, etc.).
Prends-tu d'autres médicaments ou uniquement du subutex ?
C'est intéressant ce que tu dis sur le chocolat, je n'y aurais pas songé.
J'aurais plutôt pensé que ces envies de nourriture auraient été pour compenser le déficit de dopamine produit par le manque d'opi.
Ces symptômes de Manque que je décris se sont produits sous Sub et je ne prends absolument aucun autre traitement médicamenteux, ni même la pilule.
Ça fait plus de 10 ans que je n'ai pas pris d'autres opis mais je me souviens que déjà à l'époque, mes symptômes de Manque de codéine/morphine/etc.. différaient des descriptions cliniques classiques.
La première fois que j'ai reçu ma première dose de Sub c'était dans un CSST et les infirmiers étaient réticents à me donner du Sub à 10h du matin car je paraissais moins en manque qu'un autre patient qui avait les yeux qui coulaient et qui n'arrêtait pas de bailler.
Pourtant j'étais clairement en chien, je n'avais rien pris depuis 20h la veille, j'étais très anxieuse et je suais. Je me souviens d'avoir enlevé mon sweat pour leur prouver que mon t-shirt était mouillé !
En fait, je n'ai jamais eu vraiment les yeux qui coulent, ni les bâillements comme premiers symptômes de Manque.
Je n'ai même jamais eu de manque visible.
Une fois, il y a quelques années j'avais sur-consommé mon Sub (j'étais à 2mg) et je vois le docteur alors que je suis en manque depuis 72h et elle me dit étonnée :
«Vous êtes fraîche pour quelqu'un qui n'a rien pris depuis 3 jours !»
Pourtant j'étais pas au top de ma forme, loin de là : j'avais l'impression d'avoir des jambes de bois, j'avais mal aux articulations, mon 8 de tension me rendait toute faiblarde et j'étais crevée à cause du fameux syndrome des jambes sans repos !
Sur la Clinical Opiate Withdrawal Scale* j'ai jamais eu plus de 13 points ce qui correspond à un état de manque modéré alors que j'étais au plus mal mais la liste des symptômes ne correspond que très peu à ce que je ressentais !
Par exemple, le manque ne m'a jamais fait vomir alors que je suis du genre à vomir très facilement.
* :
https://image.slidesharecdn.com/cows-16 … 1458229428
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Avec le manque aux opiacés les symptomes les moins communs que j'ai rencontré c'est par exemple une sensibilité exacerbée aux odeurs/parfums, alors qu'en temps normal c'est quelque chose qui me plait beaucoup.
Perso moi j'ai eu ça pour tout mes sens, c'est comme si tu été anhestésié depuis des mois/années et que tout d'un coups on enleve les protéctions/camisole (à chacun d'y voir ce qu'il veut), bah forcément ça pique, c'est fort.
Quand je me baladais dans la nature j'avais l'impréssion d'avoir la vision HD que on a à faible dose ou en début/fin de trip au LSD, la musique me mettais la chaire de poule à chaques fois, et un rien pouvais me faire pleurer.
Certe il y a les effets physiologique du manque, mais il y a aussi le changement de persective d'anesthésié à plus anesthésié .
Après le manque est ressenti différement par chaques individus, certaines vomissent, d'autres ont la diarhée, moi j'ai pas vomi du tout et j'étais limite encore constipé pendant ... (j'avais mal au bide pourtant, j'aurai préféré que ça sorte)
Et oui tout les fluides corporel augmentent, je pense que c'est pour éliminé les toxines.
J'ai tjrs fais des allergies, elles avaient disparu sous méthadone, elles sont revenu aussi.
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anonyme 710 a écrit
Biscuit a écrit
Et ensuite c'est pas le plus bizarre mais peut être un dont on parle peu, qui n'est pas souvent évoqué et pour cause, chez l'homme, la survenue d'une éjaculation précoce... Quelque chose totalement à l'opposé de quand tout va bien, mais par contre quand je suis en manque c'est systématique, c'est mort...
On en parles trop peu, mais pourtant ce n'est pas si rare que cela. D'ailleurs, il y a eu des cas d'éjaculation spontanée, un stimulus sexuelle même peu perceptible conduit à l'éjaculation en quelques secondes.
En tant que femme quand je suis en manque, j'ai une libido très forte et je peux atteindre l'orgasme très facilement et très rapidement.
L'augmentation de la libido fait partie d'un de mes premiers symptômes de Manque et dure pendant plus d'une semaine.
Je sais que d'autres femmes ont aussi une augmentation de la libido en manque et cette augmentation de la sensibilité sexuelle rejoint l'expérience de certains hommes.
À titre purement personnel, sous opioïde quel qu'il soit, j'avais une impossibilité complète d'avoir des orgasmes donc ça m'a toujours semblé logique qu'en manque, ma libido et la sensibilité de mes organes sexuels augmentent.
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Galatis a écrit
Par exemple, le manque ne m'a jamais fait vomir alors que je suis du genre à vomir très facilement.
Je reprends ta dernière phrase parce que chez moi j'ai plus voir que certains symptômes se sont ajouté avec le temps, avant j'avais les symptômes de "base" mal être, douleur partout, mal au ventre, à l'estomac, chaud froid, sudation, douleurs articulaires.... Et ensuite au fur et à mesure que je continuais à prendre du fentanyl et oxycodone, en augmentant les doses aussi, j'ai commencé par avoir de la diarrhée ensuite, puis vers la fin de lon traitement les vomissements sont arrivés aussi.
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En tant que femme quand je suis en manque, j'ai une libido très forte et je peux atteindre l'orgasme très facilement et très rapidement.
L'augmentation de la libido fait partie d'un de mes premiers symptômes de Manque et dure pendant plus d'une semaine.
Je sais que d'autres femmes ont aussi une augmentation de la libido en manque et cette augmentation de la sensibilité sexuelle rejoint l'expérience de certains hommes.
À titre purement personnel, sous opioïde quel qu'il soit, j'avais une impossibilité complète d'avoir des orgasmes donc ça m'a toujours semblé logique qu'en manque, ma libido et la sensibilité de mes organes sexuels augmentent.
En tant qu'homme la métha,m'a complétement anihilé ma libido (de mes 22 a 24 ans donc je suis censé être au taquet ...), j'ai même fait analysé ma testostérone, car j'ai jamais eu de gros dosages et je trouvais ça bizarre, mes dosages étaient entre 20 et 40 mg, et en effet à 30 mg j'atteignais même pas le bas de la fourchette .... j'ai retesté a 15 mg, ma testostérone avait plus que doublé.
Il y a des études la dessus, il y a une grosse baisse de la testostérone chez les hommes.
En plus du fait que je pense que il y a une réel corélation entre les opiacées et la libido en dehors des hormones.
Donc ouais une fois que on arrête ça reviens.
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fafefifofu a écrit
Avec le manque aux opiacés les symptomes les moins communs que j'ai rencontré c'est par exemple une sensibilité exacerbée aux odeurs/parfums, alors qu'en temps normal c'est quelque chose qui me plait beaucoup.
Perso moi j'ai eu ça pour tout mes sens, c'est comme si tu été anhestésié depuis des mois/années et que tout d'un coups on enleve les protéctions/camisole (à chacun d'y voir ce qu'il veut), bah forcément ça pique, c'est fort.
Quand je me baladais dans la nature j'avais l'impréssion d'avoir la vision HD que on a à faible dose ou en début/fin de trip au LSD, la musique me mettais la chaire de poule à chaques fois, et un rien pouvais me faire pleurer.
Certe il y a les effets physiologique du manque, mais il y a aussi le changement de persective d'anesthésié à plus anesthésié .
Après le manque est ressenti différement par chaques individus, certaines vomissent, d'autres ont la diarhée, moi j'ai pas vomi du tout et j'étais limite encore constipé pendant ... (j'avais mal au bide pourtant, j'aurai préféré que ça sorte)
Et oui tout les fluides corporel augmentent, je pense que c'est pour éliminé les toxines.
J'ai tjrs fais des allergies, elles avaient disparu sous méthadone, elles sont revenu aussi.
La vision HD, je l'ai eu aussi en manque.
En ce qui concerne la musique, en écouter est la seule chose que j'ai envie de faire et qui me fait du bien.
En parlant de sens, il y a aussi le toucher qui est sur-développé chez moi quand je suis en manque et ce n'est pas agréable !
En ce qui concerne l'augmentation des fluides corporels je n'avais pas pensé à l'élimination des toxines.
J'avais pensé que les opiacés desséchaient le corps et les muqueuses et qu'en manque le corps était déréglé et qu'il produisait de manière anarchique les fluides corporels.
Moi aussi je ne vomis et je n'ai pas la diarrhée, peut être aussi parce que je suis constipée sous opi.
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Biscuit a écrit
Galatis a écrit
Par exemple, le manque ne m'a jamais fait vomir alors que je suis du genre à vomir très facilement.
Je reprends ta dernière phrase parce que chez moi j'ai plus voir que certains symptômes se sont ajouté avec le temps, avant j'avais les symptômes de "base" mal être, douleur partout, mal au ventre, à l'estomac, chaud froid, sudation, douleurs articulaires.... Et ensuite au fur et à mesure que je continuais à prendre du fentanyl et oxycodone, en augmentant les doses aussi, j'ai commencé par avoir de la diarrhée ensuite, puis vers la fin de lon traitement les vomissements sont arrivés aussi.
Pareil pour moi : des symptômes de Manque se sont ajoutés au fil des différents épisodes de manque sauf que ça a toujours été des symptômes bizarres !
Et je crois aussi que lors de mes premiers épisodes de manque, j'ai tellement souffert de cravings et d'anxiété que je n'ai même pas cherché à identifier mes symptômes physiques.
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fafefifofu a écrit
En tant que femme quand je suis en manque, j'ai une libido très forte et je peux atteindre l'orgasme très facilement et très rapidement.
L'augmentation de la libido fait partie d'un de mes premiers symptômes de Manque et dure pendant plus d'une semaine.
Je sais que d'autres femmes ont aussi une augmentation de la libido en manque et cette augmentation de la sensibilité sexuelle rejoint l'expérience de certains hommes.
À titre purement personnel, sous opioïde quel qu'il soit, j'avais une impossibilité complète d'avoir des orgasmes donc ça m'a toujours semblé logique qu'en manque, ma libido et la sensibilité de mes organes sexuels augmentent.En tant qu'homme la métha,m'a complétement anihilé ma libido (de mes 22 a 24 ans donc je suis censé être au taquet ...), j'ai même fait analysé ma testostérone, car j'ai jamais eu de gros dosages et je trouvais ça bizarre, mes dosages étaient entre 20 et 40 mg, et en effet à 30 mg j'atteignais même pas le bas de la fourchette .... j'ai retesté a 15 mg, ma testostérone avait plus que doublé.
Il y a des études la dessus, il y a une grosse baisse de la testostérone chez les hommes.
En plus du fait que je pense que il y a une réel corélation entre les opiacées et la libido en dehors des hormones.
Donc ouais une fois que on arrête ça reviens.
Perso, je n'ai jamais douté que même sous opis j'avais des dosages normaux d'œstrogènes car j'ai toujours eu des règles régulières et des symptômes d'ovulation constants.
Je pense que la perte de la libido est dû à l'effet anesthésiant des opioïdes comme tu l'as suggéré plus haut.
Dernière modification par Galatis (15 mai 2021 à 00:25)
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Perso, je n'ai jamais douté que même sous opis j'avais des dosages normaux d'œstrogènes car j'ai toujours eu des règles régulières et des symptômes d'ovulation constants.
Je pense que la perte de la libido est dû à l'effet anesthésiant des opioïdes comme tu l'as suggéré plus haut.
Ca dérégle la testostérone pas l'oestrogène (même si il y a une correlation entre les 2) donc forcément tu es beaucoup moins sujette à une baisse de testostérone, vraiment le résultat que j'ai eu à ma prise de sang est complétement anormal pour quelqu'un de mon age, même quelqu'un de 50 ans 60 ans ça serait bas pour lui ...
Surtout que c'est remonté en diminuant mon dosage par 2.
Il y a pas mal de documentation dessus, c'est connu le lien entre hypogonadisme (baisse de testo) et méthadone chez les hommes.
Après clairement je pense que c'est un mix des effets des opiacées + la testo, vraiment mon ex pouvais me monter dessus que j'avais pas envie ... c'était vraiment à un point assez tendu chez moi ...
Après un orgasme on sécrète pas mal de trucs, dopamine seroto mais surtout endorphine j'ai toujours trouvé que les opiacées ressemblait à cette sensation que on a après l'orgasme, donc forcément si ton cerveau est déjà plein d'opiacé il n'a pas d'interêt à fournir autant d'effort (le sexe) pour aussi peu d'endorphine en retour.
C'est ma théorie mdr.
Dernière modification par fafefifofu (15 mai 2021 à 00:36)
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Dernière modification par Biscuit (15 mai 2021 à 11:17)
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Biscuit a écrit
Avec le manque aux opiacés les symptomes les moins communs que j'ai rencontré c'est par exemple une sensibilité exacerbée aux odeurs/parfums, alors qu'en temps normal c'est quelque chose qui me plait beaucoup.
Et ensuite c'est pas le plus bizarre mais peut être un dont on parle peu, qui n'est pas souvent évoqué et pour cause, chez l'homme, la survenue d'une éjaculation précoce... Quelque chose totalement à l'opposé de quand tout va bien, mais par contre quand je suis en manque c'est systématique, c'est mort...
C'est les 2 plus "originaux" je pense parce que sinon le manque que je ressens est classique, avant avec le fentanyl il était bien violent mais classique dans ses effets ! Les plus insupportables pour moi c'est la sensation de douleur généralisé dans chaque parties de mon corps et la douleur à l'estomac et au ventre qui sont perpétuels, avec les chauds/froids bon sang ça je ne supporte pas non plus, dès que j'en ai un c'est déjà l'horreur maintenant
Galatis a écrit
anonyme 710 a écrit
On en parles trop peu, mais pourtant ce n'est pas si rare que cela. D'ailleurs, il y a eu des cas d'éjaculation spontanée, un stimulus sexuelle même peu perceptible conduit à l'éjaculation en quelques secondes.En tant que femme quand je suis en manque, j'ai une libido très forte et je peux atteindre l'orgasme très facilement et très rapidement.
L'augmentation de la libido fait partie d'un de mes premiers symptômes de Manque et dure pendant plus d'une semaine.
Je sais que d'autres femmes ont aussi une augmentation de la libido en manque et cette augmentation de la sensibilité sexuelle rejoint l'expérience de certains hommes.
À titre purement personnel, sous opioïde quel qu'il soit, j'avais une impossibilité complète d'avoir des orgasmes donc ça m'a toujours semblé logique qu'en manque, ma libido et la sensibilité de mes organes sexuels augmentent.
Comme toi.
Toujours très sensible au toucher, du moins je le croyais et je ne pensais pas que la consommation de codéine, à hauteur de 100 a 150mg quotidien depuis deux ans, avait eu cet impact sur les connexions nerveuses (peut être ?)
Alors certes’, cette opiacé m’a totalement aidée à sortir de ma timidité, m’a aidée à me sentir bien dans mes baskets et je n’aurais très très certainement pas la même vie si je n’avais pas trouvé ce genre de béquille qui me rendait tout le temps de bonne humeur -Un faux bonheur ?-
J’ai diminué, pour prendre confiance en moi et surtout j’étais très curieuse de savoir si mes sentiments étaient sincères, ou s’il s’agissait d’une sorte d’euphorie due a la conso d’opiacé.
L’attirance était là, la libido également, le plaisir bien présent mais alors blocage total pour aller jusqu’au bout.
En revenant à une conso de 60, puis 30, j’ai totalement redécouvert mon corps et ses sensations ! Ce que je croyais être du plaisir n’était franchement rien en comparaison du ressenti quand l’esprit n’est pas sous l’emprise d’une substance !
Deux ans pour avoir à nouveau des orgasmes, très franchement, en lisant vos retours d’expérience, je me reconnais beaucoup.
Tout paraît plus net, vision, ouïe, la faim, le goût, les envies, la motivation.
La codéine était pour moi non pas une bouée pour me maintenir à la surface mais bien une ancre pour me faire couler.
J’ai complètement zapper le temps, je voulais tout oublier, être dans le déni plutôt que la douleur.
Sans codéine, j’ai vraiment l’impression de revivre... de me retrouver. Et j’aime cette personne. Surtout lorsque l’on te fait remarquer que tu as l’air mieux, que tu sembles changée.
Ça ne fera que trois semaines que je ne touche plus à la codéine, mais c’est vraiment étrange que je n’ai pas souffert.
Des grosses grosses courbatures mais une petite ballade à pieds, une douche.
Certes des suées nocturnes, bah je me change et je vais m’installer dans le canapé.
J’ai un regain d’appétit étonnant, moi qui ne mangeait que devant les autres...
Assez vite, mon cerveau est venu à mon secours, parce que j’ai toujours été très rationnelle je pense. Donc dès le premier jour d’arrêt complet, je me suis lancée dans un nouveau manuscrit et franchement, je trouve les mots, c’est fluide, le travail semble simple.
J’ai retrouvée mon corps, mon esprit, je me sens vraiment fière même si personne ne saura jamais ce que je dois faire seule. J’estime que ça a été mon choix que de me perdre dans la codéine, c’est à moi toute seule de gérer le sevrage.
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Galatis a écrit
En tant que femme quand je suis en manque, j'ai une libido très forte et je peux atteindre l'orgasme très facilement et très rapidement.
L'augmentation de la libido fait partie d'un de mes premiers symptômes de Manque et dure pendant plus d'une semaine.
Je sais que d'autres femmes ont aussi une augmentation de la libido en manque et cette augmentation de la sensibilité sexuelle rejoint l'expérience de certains hommes.
À titre purement personnel, sous opioïde quel qu'il soit, j'avais une impossibilité complète d'avoir des orgasmes donc ça m'a toujours semblé logique qu'en manque, ma libido et la sensibilité de mes organes sexuels augmentent.
Exactement, même la libido est au sommet. Des amis m'ont souvent donner leurs ressentis, et pour eux, il fallait trouver la précieuse dopamine par tout les moyens.
Mais c'est assez exceptionnel tout de même, je ne savais absolument pas que cet effet pouvait également toucher les femmes.
Incroyable le cerveau
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