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Dernière modification par Stelli (31 août 2021 à 16:42)
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Ainsi, nous pourrions résumer nos propos de la façon suivante :
D’un point de vue intrapsychique, les effets des produits psychoactifs permettent d’atténuer des souffrances d’origine traumatique, de se procurer une identité de recouvrement pour échapper à celle, désubjectivante, de victime, mais aussi d’étayer un Moi-Peau fragilisé.
D’un point de vue interindividuel, le mode de consommation comme le mode de vie rejouent la mise à l’écart pour se protéger d’autrui, ne pas prendre le risque de se lier à lui, d’en rester indépendant. La consommation s’offre alors comme substitution.
Enfin, d’un point de vue social, leur mode de consommation comme leur mode de vie expriment le rapport de force engagé entre eux et la société et leur permet d’exister comme sujets.
Des stars analogues à celles qui sont citées plus haut et bien d'autres personnes peuvent aussi avoir une vie sociale precaire (ou perçue comme telle) malgré leur notoriété et leur richesse. Ce qui les entraine à consommer.
Il est certain qu'il existe des cas où la consommation excessive a entrainé par la suite une precarisation de la vie sociale mais il existe aussi beaucoup de cas où une consommation contrôlée n'entraine pas beaucoup de consequences sur la vie sociale.
Je préconise d'analyser toute consommation par 5 facteurs
le risque légal/judiciaire
La santé psychique
le contrôle de la consommation
les effets bénéfiques
les effets négatifs
Avec cette grille on évite toute généralisation.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (31 août 2021 à 16:50)
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[ Forum ] Actualité - Supression des aides sociales pour les dealers condamnés.
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