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Bitatchu69 a écrit
Ça risque d’être long, je reviendrai t’expliquer quand j’aurai un peu de temps devant moi.
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Bitatchu69 a écrit
Bref, que savez-vous de votre rapport à l'alcool ? Comment pensez-vous que ça peut changer ?
Mon avis :
-> via l'habitude (voir les travaux de pavlov) le rituel, etc. Espacer les prises de quelques minutes de plus chaque semaine, diminuer de quelques millilitres chaque jour etc. Changer de voie d'administration. Bref, le changement et l'espacement des prises..
-> via le circuit du plaisir, de récompense etc. tu habitues ton corps à mon stimuler ce circuit et tes besoins diminues ensuites par ex.
-> via le manque ; la plupart des alcooliques diminuent trop vite les doses / ressentent le manque et du coup ils font des rechutes. Alors qu'un arrêt doux et progressif permet de bons résultats. Craquer / l'envie sont les signes du manques psy , et l'inconfort physique pour le coté somatique. La déprime et les souffrances psy sont un mélange des deux.
-> via la désendoctrinement autour de l'obnubilation autour de la sobriété, du sevrage (des concepts à double tranchant en addicto) et le fait que ce n'est pas qu'une histoire de volonté mais aussi de craving. De pharmaco. De synapses (neuro). Et qu'il est possible de se sevrer de tous les gabaergiques de manière indolore voir imperceptible (alcool, benzo , ghb etc) si on suit une méthode progressive.
-> via l'arrêt du mythe du 'chaque tentative de sevrage est un plus pour les usagers!" C'est parfois faux. Les tentatives de sevrages rapides sont autant d'expériences traumatisantes, aliénantes, improbables (plus de 9 personnes sur 10 rechutes lors des sevrages rapides) qui vont parfois tirer vers le bas les alcooliques.
-> Le mythe qu'on replonge tous avec une goutte etc. C'est culturel. Comme le mythe du crack/hero/meth addicte dès la première prise mdr.
-> via la violence symbolique , alias "l'autoviolence chez les usagers de drogues " ; qui manquent d'estime de soi, etc. Plus de la moitié des sondés dans un sondage récent se voient négativement car ils consomment. Chez psychoactif, les usagers les plus au fait sur la violence symbolique etc. voir le topic de
morning glory a écrit
sur le sujet
qui ont des troubles de l'amour propre a la moindre rechute. Etc. La rechute est sur le chemin de la sobriété ; C'est limite atypique l'absence de rechute lors de la phase de sevrage (qui devrait être amorcé lorsqu'on a une consommation minime)
-> via des objectifs qui viennent du patient et pas des autres personnes (famille, entreprise, société etc) ; vivre dans l'abstinence est aussi un ennui profond pour beaucoup d'humanoïdes et envisager une vie sans drogue c'est parfois une perspective déprimante.
-> via le mythe de la substitution qui voudrait qu'on ne substitut que par des molécules qui agissent par les mêmes récepteurs. Tu peux très bien arrêter l'alcool, le crack et le cannabis avec de la méthadone par exemple. Si l'usager est défoncé et heureux, il pourra se passer d'une autre substance. Cela ne fait que déplacer le problème?! ce n'est pas le cas. Parfois il faut arrêter vite à cause de l'inflammation du foie etc. Et la méthadone est très peu toxique par exemple.
liste non exhaustive
mais ça fait quelques pistes déjà
Dernière modification par Rick (26 octobre 2021 à 08:52)
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