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Dernière modification par pierre (15 novembre 2021 à 16:23)
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Résumé
Objectifs: Décrire le potentiel d'interaction entre les opioïdes et les antidépresseurs sérotoninergiques conduisant au développement du syndrome sérotoninergique (SS), le mécanisme de l'interaction et le spectre du SS chez les résidents âgés d'un établissement de soins de longue durée.
Concevoir: Série de cas.
Réglage: Établissement de soins de longue durée (ESLD) en Californie.
Participants : Quatre résidents âgés des ESLD traités avec des antidépresseurs sérotoninergiques, y compris un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou de la mirtazapine et des opioïdes.
Des mesures: Signes et symptômes évocateurs de SS.
Résultats: Nous décrivons 4 cas de SS probable chez les résidents âgés d'un ESLD. Le spectre de la toxicité sérotoninergique allait des hallucinations visuelles, de la rigidité musculaire, des myoclonies ou de l'hypertension chez les patients prenant un opiacé avec un ISRS à la léthargie, l'hypotension et l'hypoxie chez un patient prenant du tramadol et de la mirtazapine.
Conclusion: Alors que beaucoup peuvent bénéficier de l'administration concomitante d'antidépresseurs sérotoninergiques et d'opioïdes, il semble que certaines personnes présentent un risque accru de SS. Étant donné que le SS est un diagnostic clinique, une sensibilisation accrue des cliniciens à la possibilité de SS chez les patients recevant des ISRS ou de la mirtazapine en association avec des opioïdes peut conduire à une détection plus précoce et à l'évitement des conséquences potentiellement mortelles.
https://www.sciencedirect.com/science/a … 0609001341
Résumé
Nous rapportons le cas chez un patient de 66 ans, douloureux chronique car atteint d’un adénocarcinome prostatique métastasé aux os, de la survenue d’un syndrome sérotoninergique résultant de l’interaction entre les différents antalgiques opioïdes (oxycodone libération prolongée [LP] et spray de fentanyl) et l’introduction pour troubles de l’humeur de faibles doses d’escitalopram (5 mg/jour). Les manifestations cliniques de cette entité rare, mais parfois aux conséquences redoutables, se traduisent habituellement par une altération de l’état mental avec des troubles cognitifs, la survenue de troubles neuromusculaires et un dysfonctionnement du système neurovégétatif. Sa physiopathologie est en rapport avec une hyperstimulation des récepteurs 5-HT1A résultant, soit d’une monothérapie, soit de l’association de plusieurs agents pharmacologiques qui vont augmenter la transmission sérotoninergique au niveau cérébral. Les psychiatres devant un patient dépressif et algique dans un contexte de pathologies somatiques se doivent de rester vigilants sur les interactions médicamenteuses favorisant la survenue d’un syndrome sérotoninergique. Une meilleure information tant aux patients qu’aux autres intervenants (spécialistes d’organes, algologues, généralistes) pourrait permettre d’en réduire sa survenue.
https://www.cochrane.org/fr/CD008373/AD … ux-opiaces
Il existe peu de preuves corroborant l'usage d'antidépresseurs pour traiter les personnes qui présentent une dépendance aux opiacés et sont atteintes d'une dépression clinique. La dépression est plus courante chez les personnes ayant une consommation abusive de substances et une dépendance à ces substances que dans la population générale. La dépression subie est également associée à un risque accru de suicide réussi. La dépression peut être un trouble indépendant, un stress psychosocial associé à un comportement de dépendance ou être une conséquence de la consommation de drogues et des effets du sevrage de drogues. Un programme d'entretien avec des agonistes des opiacés (méthadone, buprénorphine, LAAM) est un traitement efficace pour les personnes qui sont dépendantes des opiacés en termes de maintien dans le traitement et de réduction de la consommation d'opiacés. La dépression reste toutefois fréquente et a un impact négatif sur les critères d'évaluation du traitement. Un traitement aux médicaments antidépresseurs a donc été proposé. Ces traitements médicamenteux d'appoint comprennent des antidépresseurs tricycliques (la doxépine, la désipramine, l'imipramine) et des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (les ISRS fluoxétine, sertraline).
Les auteurs ont inclus sept études contrôlées randomisées qui portaient sur 482 participants dans notre revue. Les études ont été réalisées lors de consultations externes pendant quatre à 16 semaines ; six ont été réalisées aux Etats-Unis et une a été réalisée en Australie. L'âge moyen des participants était de 34 ans et 62 % d'entre eux étaient des hommes. Aucune différence nette du nombre d'abandon d'un programme d'entretien aux agonistes des opiacés n'a été observée entre les personnes recevant des antidépresseurs et celles des groupes sous placebo. Il n'a pas non plus été constaté de différence concernant la consommation de drogue (deux études). La gravité de la dépression a été réduite avec l'usage d'antidépresseurs (deux études), notamment d'antidépresseurs tricycliques. Les événements indésirables ont été importants, car un plus grand nombre de participants ayant reçu des antidépresseurs sont sortis des études pour des raisons médicales comparé aux participants sous placebo (quatre études).
En raison des différences entre les études en termes de caractéristiques cliniques (caractéristiques des participants, médicaments utilisés, services et traitements administrés) et méthodologiques (plan d'étude et qualité), il a été difficile de tirer des conclusions fiables concernant l'efficacité et la sécurité des antidépresseurs pour le traitement de la dépression chez les personnes qui ont une dépendance aux opiacés.
Conclusions des auteurs:
Il existe actuellement peu de preuves corroborant l'usage clinique d'antidépresseurs pour le traitement des personnes déprimées, intoxiquées aux opiacés, sous traitement aux agonistes des opiacés. Il est nécessaire de réaliser des études randomisées à plus grande échelle, examinant des critères de jugement pertinents, des questions de sécurité et fournissant des données permettant une comparaison des résultats.
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prescripteur a écrit
Bonjour, je n'ai pas vu de mention de ce que tu dis. La seule interaction notée est la possibilité d'un syndrome serotoninergique. Le dernier article sur la co prescription d'AD sur des TSO ne montre pas de difference dans les doses de TSO. Amicalement
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16005413/
Salut a toi alors effectivement j’ai posé ma question à la vas vite je connais les risques de syndrome sérotoninergique entre antidépresseur et opioides , je vais pas raconter mon passé (qui est assez récent lol) ou je prenais codeine ou tramadol régulièrement avec ou sans mon traitement a la paroxetine qui est un AD,
la ma question est juste est il a la fois plus recommandé d’attendre au moins 28h après ma dernière prise d’antidépresseur pour consommer de la codéine pour également ressentir mieux les effets, car j’ai lu y’a un moment que les antidépresseurs pris sous moins de 28 heures pour réduisaient l’effet des opioides ou opiacés.
Tel est ma question
Dernière modification par prescripteur (12 novembre 2021 à 09:47)
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