experiance coco, craving, arrêt, plaisir....

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petitmonstre non binaire
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonsoir à tout(e)s

Voila, je ne pensais pas m'inscrire à ce forum, tout en suivant quelques discution pour m'aider dans les salles périodes. Mais je saute le pas, le fait même d'écrire ce soir me conforte dans l'idée que je suis accro à la coco.. et c'est pas évident à l'admettre.

Je vais raconter rapidement mon expérience, je crois que des retours de personnes qui vivent ou ont vécu la même chose pourrait m'aider, tout comme le fait d'en parler..

déjà dit et entendu mais comme tout le monde ça à commencé en soirée et cela fais 3ans que j'en consomme, et depuis 1ans  gros dérapage, conso solo et quotidienne depuis plusieurs mois, c'est là ou j'ai compris qu'il y avait un problème. Quand j'ai commencé à travaillée à temps plein c'est là ou j'ai commencé à consommé de plus en plus auparavent je consommais souvent mais avec mon copain et c'est toujours moi qui initiait la conso. Mais depuis quelques mois conso toute seule, le fameux café coke du matin, puis toute la journée, jusqu'à atteindre 1g par jour. 3 mois après cette periode de conso intense j'ai vu que ça dérapait vraiment et salement, alors j'ai décidé de tout arrêter du jour au lendemain: mauvaise idée, j'ai tenue 2 semaine, 2 semaine horrible avec crise de manque, genre tu fais les 100 pas et t'es angoissé car t'as pas ta dose.... envie de crever ect pendant ses deux semaine. Puis j'ai re consommé. moins. financièrement j'ai pas le choix et c'est pas plus mal, mais je consomme quand même tout les jours à nouveau ( le max sans conso est de 2 jours après c'est le craving..) pas beaucoup par jour ( je me fixe des petites quantité) mais c'est devenu un rituel, comme une personne à besoin de prendre son verre après sa journée bah moi c'est mes rails de coke. Je suis "fier" car j'ai réussie à diminuer, mais j'ai l'impression que cette dope est ancrée dans ma peau, si j'ai pas "ma dose" même peu, je craque et j'y pense tout le temps. Pour remettre dans le contexte, j'ai déménagé au début du covid, donc nouvelle ville et tout ce que ça implique, mon copain juste à côté de ma ville, qui lui aussi est polytox mais qui c'est calmé depuis ( il n'est plus accro au prod même s'il en prends régulièrement, il peut s'en passer ) c'est la ou j'ai découvert cette drogue, qui c'est insidieusement ancrer dans mon quotidien et commence à comprendre pourquoi j'en ai "besoin", et non plus "envie".. j'aime ce sentiment d'être toujours en alerte, d'être éveillée, de pas "perdre de temps", sur le moment, la c fatiguant beaucoup après.. en faite c'est devenue une "amie" ça peut paraître con, mais je crois qu'elle accompagne ma solitude, me fais du bien, me permet de calmer mes angoisses..

Avez vous déjà eu le même ressenti, expérience ? réussi à diminuer, à ne plus en ressentir le besoin ? comment, traitement, volonté d'esprit, par quelle moyens ?
J'ai pas envie d'arreter totalement, j'aime la défonce en général, mais ne plus dépendre d'un prod, ça oui...

Merci pour vos retours, et navrée pour le pavé hmm
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Super pavé que j'ai lu 2×// pps

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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champi vert7champijaune1cxhampi rouge0
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3 ans de consommation dont 1 an intensivement c'est pas rien, te dire un beau jour "bon aujourd'hui j'arrête" ca peut difficilement marcher sachant que tu as une belle addiction physique, même la plus grosse volonté d'acier peut ne pas suffir.

J'ai pas vraiment d'expérience avec la coke que je n'ai jamais sniffée et que je consomme peu, encore moins avec les sevrages donc d'un point de vue précis je ne pourrais pas vraiment t'aider.

La seule chose que je peux te conseiller c'est, si possible, de te faire aider par des professionnels de santé, que ça soit un psy pour compenser psychologiquement, un traitement pour t'aider dans ta mauvaise passe (même si y'a pas vraiment de TSO coke j'iamagine qu'on peut envisager une prescription d'ad ou de benzo (?)) ou mucomyst lol

C'est possible de consommer sans être accro, par contre tant que tu auras cette dépendance physique tu devras obligatoirement passer par un sevrage si tu veux retrouver le contrôle de ta consommation.
Si tu ne souhaite pas te faire aider, surtout ne passe pas de 1g à rien, diminue progressivement, tiens à jour tes conso, essaye de diminuer progressivement...

Si tu peux, essaye de te changer les idées pendant ta sale période, que ça soit voir des potes, partir en vacances, aller chez tes parents, tout ce qui pourra t'éloigner d'un environnement propice à la défonce.


Désolé je sais pas vraiment quoi te dire de plus vraiment la c je connais pas trop, mais je te répond du mieux que je peux.

Cordialement et bon courage, n'oublie pas d'un sevrage est un marathon et non un sprint, tu mettra sûrement bien plus longtemps à te défaire de ton addiction psychologique, en admettant que ça soit le cas...

Dernière modification par Doo-J (23 février 2022 à  15:15)


Sainte Jeanne d’Arc louange, tu nous as libérés.
Sancta Johanna de Arc lauda te liberasti nos

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CiZuM homme
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J’étais à peu près comme toi au niveau de la conso, durée etc
Également le même regard sur le fait qu’elle accompagne la solitude.
Par contre, c’est ce qui m’est arrivé, un moment le frein financier arrivera et c’est ce qui t’obligera de toute façon à diminuer, à avoir moments cleans plus longs… donc tu verras comment tu gères à ce moment-là
Tant que t’as la tête dedans tous les jours c’est impossible d’avoir du recul … moi j’en voulais toujours

Dernière modification par CiZuM (24 février 2022 à  22:36)


Polé Polé

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Lola1707 femme
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Bonsoir Petitmonstre !

Je me retrouve tellement dans ton récit..

Pendant des années, je gérais ma conso, des années sans rien, 1 fois par an par ci par là

Ca a dérapé dernièrement.. ca fait qq mois que j'en prenais tous les week-end.. ma fille a eu le covid.. ensuite moi.. 10 jours d'isolement ont suffit.. je me serai pas imaginé accrocher comme ça.. consommer seule...

le côté financier commence à coincer .. j'ai une gamine à nourrir et habiller .. va falloir trouver une solution

Comme toi j'aime la defonce, je trouve la vie fade sans cette "amie", elle m'aide à être au mieux devant ma fille ... j'ai honte, tellement honte...

Porte toi bien

Amicalement

Lola

Il y a des cons partout mais j'ai l'impression que ceux de l'année prochaine sont déjà là.

La culture c'est comme la confiture, moins tu en as plus tu l'étales

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simimister homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 02 Feb 2022
15 messages
Bonsoir,

Je me pause une questions comment peux ton savoir si on a une dependance physique?
Car je sais pas si c'est clair mais on peut avoir une dependance genre en prend juste parce que l'effet me fait kiffe et en meme temp genre sa m'aide a oublier mes probleme. C'est psycologique genre sais pas vraiment mon corp genre qui me dit aller j'ai besoin de coke.
J'aimerai en gros quelqu'un genre qui m'explique quest que sa lui fait quand il ne peux comme il le vie .

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Doo-J homme
Jean-Marc Jancovici sous dxm
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champi vert7champijaune1cxhampi rouge0
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En général après une cession coke t'as une période de craving (envie intense de consommer) qui peut te faire faire n'importe quoi, surtout si tu base ou injectes ta coke, la volonté peut-être altéré ce pourquoi on conseille toujours de prendre une faible quantité de produit étant donné qu'en général, toute la coke est terminée dans la cession, cette période de craving est suivie d'une redescente, plus ou moins intense, si tu n'es pas accroc elle sera en général pénible, elle peut-être dure à supporter, mais elle finira par passer au bout de quelque heures.

Par contre si tu as une dépendance physique, et cela marche avec tous les produits, tu sentiras un effet de manque prolongé et plus intense et plus intense qui te forcera à consommer uniquement pour ne plus ressentir ce manque.

Evidemment il n'y à pas de barrière entre "addiction" physique" et "pas d'addiction", elle se créée petit à petit et elle se développe au fur et à mesure, une consommation d'un 1g tous les deux jours pendant un moins n'aura pas les même effets que 10 ans de consommation à plusieurs grammes par jours.

Le mieux est d'espacer ses consommations, perso je ne m'autorise qu'une cession coke (2 maaaax) par semaine; je pense que c'est déjà trop, en tout cas si tu sens que ton corps commence à réclamer sa dose de cocaïne, c'est peut être que tu developpes des signes d'addictions et le mieux serait de calmer ta consommation ou d'essayer d'étaler les prises un maximum pour justement contrer une potentielle dépendance, ça permet aussi de contrôler l'accoutumance au produit.

Cordialement, je ne parle qu'en mon nom, je m'y connais pas des masses en addictologie.

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cependant
Modo bougeotte
champi vert44champijaune0cxhampi rouge0
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simimister a écrit

Bonsoir,

Je me pause une questions comment peux ton savoir si on a une dependance physique?
Car je sais pas si c'est clair mais on peut avoir une dependance genre en prend juste parce que l'effet me fait kiffe et en meme temp genre sa m'aide a oublier mes probleme. C'est psycologique genre sais pas vraiment mon corp genre qui me dit aller j'ai besoin de coke.
J'aimerai en gros quelqu'un genre qui m'explique quest que sa lui fait quand il ne peux comme il le vie .

Salut,

je crois que c'est difficile, car « officiellement » la dépendance physique à la coke n'est pas vraiment reconnue...mais ça veut pas dire qu'elle n'existe pas du tout !!

Certes, elle ne présente pas les mêmes symptômes "clairs" que la dépendance aux opiacées, de ce que j'ai vu c'est plutôt un mélange de symptômes psy-physiques comme anxiété, insomnie, fatigue, douleurs musculaires, psychoses etc...

Du coup, difficile à savoir clairement...après j'aurais envie de dire que ce n'est pas le fond du problème la dépendance...pour moi la question c'est plutôt "est-ce que ma conso me pose problème" (à tous les niveau de la vie) ?
Et si la réponse est oui, essayer de trouver les moyens et les stratégies pour changer ceux dans lesquels je ne me retrouve pas...

Mais balayer la question comme quoi ça n'existerait pas du tout, ça empêche par exemple de trouver des traitements de substitution adaptés (alors que certains addicto expérimentent : concerta/ritaline, mucomyst contre le craving ou même dans certains cas, de la méthadone à haute dose...). Après centrer juste sur le côté physique de la dépendance, je crois ça ne fait pas avancer vraiment pas les choses non plus

Pourquoi tu te posais la question d'ailleurs ?


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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