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Le logement d'abord
L'usage problématique de stimulants a été associé à la pauvreté,
chômage, incarcération, sans-abrisme et logement précaire. 27
Les stratégies et les interventions qui aident à résoudre ces problèmes ont donc
la capacité de traiter plusieurs des méfaits liés à l'utilisation des stimulants.28 Le fait d'être SDF peut être résolu spécifiquement par des interventions
Le logement d'abord cherche à déplacer les gens vers un logement permanent aussi rapidement que
possible. L'accent est mis sur le logement permanent et stable en tant que stratégie primaire.
pour la prise en charge des sans-abris, des personnes ayant des problèmes de santé mentale,
et les personnes qui consomment de la drogue.
Cela contraste avec le traitement d'abord, quiexige que les gens passent par une série d'étapes, comme devenir abstinent, avant qu'ils ne soient prêts pour le logement.
Les huit principes du logement d'abord sont les suivants :
• Le logement en tant que droit humain fondamental
• Respect, chaleur et compassion pour tous les clients
• Un engagement à travailler avec les clients aussi longtemps qu'ils en ont besoin
• Logements dispersés dans des appartements indépendants
• Séparation du logement et des services
• Choix et autodétermination du consommateur
• Une orientation de récupération
• Réduction des risques29
Une offre adéquate de logements stables peut être considérée comme une intervention de réduction des méfaits en elle-même. De plus, les interventions de logement d'abord sont liées
à une diminution de la consommation de drogues, à une meilleure qualité de vie, à des niveaux d'autonomie plus élevés, à une réduction du stress et une augmentation de la sécurité personnelle. Pour les personnes qui utilisent des stimulants, une situation de logement stable constitue la base de la stabilité, du maintien des routines quotidiennes, du respect de la vie privée et de moins de stigmatisation, et conduit à une alimentation et à des habitudes de sommeilplus saines.
Une étude canadienne a révélé que 74 % des participants au programme Logement d'abord ont déclaré que leur consommation de drogue avait diminué depuis leur emménagement; 33 % avaient complètement arrêté de consommer de la drogue et 41 % avaient diminué leur consommation.30
Au Brésil, Braços Abertos, un programme offrant un logement aux usagers de drogues a aidé 65 % des participants à diminuer leur consommation de crack.31
Dans un programme de logement d'abord au Brésil, Atitude, 38 % des participants ont déclaré avoir cessé de consommer du crack après avoir participé au programme.32
Enfin, des études ont montré qu'avoir une maison stable peut encourager les gens à choisir des voies d'administration de médicaments moins nocives. Dans une étude
chez les jeunes qui s'injectent de la méthamphétamine au Canada, le logement s'est révélé être un facteur important pour faciliter l'arrêt de l'injection. 33
De même, des études aux États-Unis et en Inde ont révélé qu'une situation de logement stable était
associée à une diminution de l'injection de drogue.
Dernière modification par prescripteur (22 mars 2022 à 18:18)
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prescripteur a écrit
Bonjour, vaste programme!!
D'autant que le sevrage n'est qu'une des options parmi beaucoup d'autres et pas toujours la meilleure.
Tu m'évoques des équipes sociales qui ont renversé la relation addiction/ prise en charge dans le domaine du logement. La plupart des équipes exigent un sevrage ou au moins une stabilisation pour ouvrir un droit au logement. Mais ces équipes ont commencé par loger les SDF addicts et ont parlé de stabilisation après. Il n'y a pas photo, les resultats sont bien meilleurs.
Donc pour répondre à ta question je dirais que tu peux demander , ici et en général, ce que les usagers aimeraient que tu fasses pour les aider, plutot que leur demander comment tu pourrais les aider à se sevrer.Amicalement
Salut à toi !
Vraiment super, merci pour ton message très complet ça m’aide vraiment, beaucoup de pistes de réflexions à creuser la caboche est reparti à fond ça y est, je vais check tout ça de suite que Dieu te bénisse l’ami !
Dernière modification par prescripteur (22 mars 2022 à 21:23)
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Anonyme25 a écrit
En soit face au sevrage il est parfois nécessaire de recourir à la médicamentation car suivant les produits, la quantité et la durée,; le sevrage peut être vraiment important.
Y a le manque physique, mais y a beaucoup le psychologique où là tout a ses forces et ses faiblesse. Tu peux te retrouver dans une grosse dépression ou angoisse ou parler ne suffit pas.
Par contre je remarque qu'il n'y a pas d'accompagnement pour ceux en sevrage mais qui on retrouver une certaine stabilité physique et surtout psychologique et du coup ces personne sont lâcher par le système.
Il serais bien de mener une action pour redonner à ces personnes l'envie de ce re sociabiliser et les aidé à trouver des objectifs de vie personnel et si possible professionnel.
Leur servir de passerelle entre centre d'addiction et le retour dans une vie sans consommation. Car une fois stabilisé souvent les gens se renferme chez eux et et sont décourager.
Ils n'ont pas de personne pour leur redonner confiance et trouvé des objectifs adapté à leur compétences.
Ils n'ont pas les outils et ne connaissent pas les solutions qui peuvent les aidés à ce reconstruire.
Perso j'ai perdu 10 ans de ma vie avant de trouver tout seul les solutions et la motivation pour me réinsérer socialement et professionnellement.
Les formations que j'ai et que je fait actuellement si on m’avait accompagner je les aurais fait avant. J'ai dus trouver tout seul qu'il y avait des choses pour, dans mon cas, reprendre les études dans un domaine qui me plait.
Je trouve que sa manque d'action sociale une fois que l'on quitte les centres d'addictologie. Des personnes qui savent ce que c'est et qui on une connaissance du système.
Il faudrait des associations pour ça.
Le sevrage est une étape parmi d'autres. Et en générale si tu le demande tu peux trouver une aide en centre d'addictologie. Après ça y a plus rien, tu te retrouve seul face à tes doutes.
Une fois sevré tu peux vite avoir perdu confiance en toi et ne pas trouver de solution pour te remettre en selle.
Mais c'est un beau projet que tu as, faut des gens qui se bouge pour aidé les autres.
Salut à toi déjà merci pour ta superbe réponse !
Alors oui en effet j’aurais du le précisé mais je vise plus un public dans l’addiction psychique et évidement qui sont en état physiquement, car pour les gens pas en état et avec addiction physique c’est clairement un autre cadre bcp plus "clinique" et médical c’est bien au dessus de mes moyens je pense
Sinon oui je valide à fond ton analyse l’ami, c’était totalement mon cas cet à dire que j’étais addict et cassé mais pas assez cassé pour que le système puisse m’aider efficacement, j’appellerais ça l’entre milieu lol t’es cassé addict au bout de ta vie t’es à des années lumières de la condition d’une personne « normale » mais tu es encore loin d’être dans l’état d’une personne avec addiction physique et tout ce que ça engendre, faire le chemin seul c’est difficile en tout cas je sais même pas comment j’ai fait avec le recul, je comprends totalement les gens qui ne peuvent pas entreprendre l’arrêt, quand on a rien et personne dans la vie c’est terrible difficile de voir l’intérêt d’un arrêt…
Exactement, j’ai eu une rechute en 2020 perso j’ai pris un 5 de ke, j’étais super mal avant mes trip se passaient tjr bien mais quand j’ai re chute mon organisme m’a vraiment envoyer un signal je pense et ça a marcher, le sevrage c’est compliquer et pour la plupart des personnes ce sera un combat d’une vie et de chaque instant
Je te remercie sincèrement, j’espère que je pourrais aider quelques personnes a mon échelle ce serait déjà une grande fierté personnelle !
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