INJONCTION THERAPEUTIQUE

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MissTik-78
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14 messages
Salut à  tous, je ne sais pas si je suis dans le bon topic mais je me lance.
Lundi 23 novembre en partant bosser je me suis fait arrêter en possession de deux seringues pleines (pas fute fute je sais)

J'ai fait une GAV de 24h (nuit au dépôt) en manque en + bref, une horrible journée. J'ai donc une injonction thérapeutique qui commence le 21 décembre, je voulais savoir si il ne vont chercher que l'héroine ou toute substance illicite comme ils disent (je me vois mal leur demander c'est pr ça que je me renseigne ici)

Pour plus de détails, pourquoi j'avais deux seringues ? pas eu le temps d'aller chercher mon traitement il me restais des cotons donc bon ... après jamais je me suis imaginée que je me ferai serrer, le truc c'est que j'étais à  Nation et pas de ticket donc j'ai sauté les barrières et je ne les avait pas vu, quand la nana m'a fouiller, elle ma demander si j'avais des choses dangeureuse ou coupantes ba j'ai dis que j'avais deux seringues.
Le liquide s'est revélé positif au test.

Ce qui ai hallucinant c'est que les keufs on perquisitionner chez moi !! pour deux seringues !!!!!!!!!!
j'ai totalement halluciner lorsqu'ils sont  venus me chercher en cellules pr me dire "aller on va chez toi"
sois disant pr prouver que je ne suis qu'une simple consomatrice, j'ai répondu "ba oui je deal des seringues !!!"

voilà  quelqu'un peux t-il me parler de l'injonction ?

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prescripteur homme
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12147 messages
L'injonction c'est pour remplacer le proces (prison etc..), donc c'est plutot sympa de leur part.
En bref, si tu te soignes et que tu participe il n'y aura pas de sanction judiciaire.
Avant il fallait juste frequenter le CSST mais une nouvelle disposition cree un medecin coordinateur qui suit en principe le Tt. Il vaut mieux avoir de bonnes relations avec lui.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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357magnum
Psycho sénior
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641 messages
salut Misstik , ils t'ont fait une perquiz pendant ta garde a vous ! C'est bien la première fois que j'entend ça ! Ceci dit , tu t'est fais per-cho par une unité anti-terroriste , et qui + de droit que de simple flic , non ?
Si tes seringues étaient pleine , il y avait une substance quelquonque chez toi ; pouvons nous savoir de quoi il s'agit ? ( pas obliger de répondre mais si on peut t'aider ... ) .
En tout cas , revendre les seringues des caaruds , tu risques d'avoir des problèmes avec ça , t'aurai due dire que tu les donnes .
Bon courage , j'espère que quelqu'un te répondra sur l'injonction therapheutique .

Tout ce qui provoque une montée , doit redescendre . Human trafic

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MissTik-78
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Inscrit le 22 Jul 2009
14 messages
Non non les seringues ctai a moi, pr me les faire dans la journée ! ctai de l'hero dedans (enfin des coton que j'ai rincé) ctai pa pour les vendres !! ctai les miennes lol
Oui PERQUIZ pdt ma GAV ! juste pr "prouver que je ne suis pas dealeur" mais simple consomatrice !

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Bruce Banner
Nouveau Psycho
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182 messages

357magnum a écrit

salut Misstik , ils t'ont fait une perquiz pendant ta garde a vous ! C'est bien la première fois que j'entend ça ! Ceci dit , tu t'est fais per-cho par une unité anti-terroriste , et qui + de droit que de simple flic , non ?
Si tes seringues étaient pleine , il y avait une substance quelquonque chez toi ; pouvons nous savoir de quoi il s'agit ? ( pas obliger de répondre mais si on peut t'aider ... ) .
En tout cas , revendre les seringues des caaruds , tu risques d'avoir des problèmes avec ça , t'aurai due dire que tu les donnes .
Bon courage , j'espère que quelqu'un te répondra sur l'injonction therapheutique .

Détrompes toi c'est une pratique courante de perquisitionner pendant la garde à  vue...moins ils perdent du temps, moins ils ont de chances de laisser s'évaporer du prod ou de l'argent...car quand il n'y a pas de nouvelles d'un trafiquant, ses acolytes se chargent souvent de faire le ménage rapidement.
A partir du moment où le procureur délivre le mandat, ils peuvent perquisitionner !!

Y'a bien des gens qui se font perquisitionner pour un pétard ou une barrette...dans quel monde vit on ??!!


Trouver des réponse et  apporter peut-être un coup de main de temps en temps autour des produits et des consommations en général, échanger au sens large....voilà  la raison de ma présence sur le forum
Peace

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MissTik-78
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14 messages
jE VIENS d'appler LA CORDE RAIDE. Ils m'ont expliqué que ce n'est qu'un suivi psychologique, pas de prise de sanG ...

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Bruce Banner
Nouveau Psycho
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182 messages

MissTik-78 a écrit

jE VIENS d'appler LA CORDE RAIDE. Ils m'ont expliqué que ce n'est qu'un suivi psychologique, pas de prise de sanG ...

Ouai c'est tranquille l'injonction thérapeutique...c'est l'obligation de soin qui est reloue !! wink


Trouver des réponse et  apporter peut-être un coup de main de temps en temps autour des produits et des consommations en général, échanger au sens large....voilà  la raison de ma présence sur le forum
Peace

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prescripteur homme
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12147 messages
Attention il y a des changements recents. En fait cela dépend du Medecin referent qui doit apprecier l'utilité et le suivi de la prise en charge.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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synchro
anarchaotique
Inscrit le 15 Apr 2009
1705 messages
ouais c clair, moi le vendredi 13juin (joint presque en + vendredi 13) 2008, pour conduite sous l emprise de stupefiant et du coup j ai obligation de soins et c vrai c relou, je dois envoyer des ordo tous les mois... C'est la merde.. tout ça pour avoir fumlé unpeu le vendredi soir, en plus je bois presque plus..en tous cas jamais quand je conduis car ça c'est dangereux...

Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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supersego
Redfish Power
Inscrit le 23 Mar 2009
851 messages

La définition légale de l'IT entre 1971 et 1986

La première circulaire du 28 septembre 1971 établit de façon assez
schématique la répartition des rôles entre le parquet et la DDASS : au
parquet revient la décision d'attribuer l'IT, éclairée normalement par les
résultats d'une enquête rapide de personnalité ; à  la DDASS est conférée
la triple mission de mettre en contact l'usager venant de recevoir une IT
avec un médecin, de contrôler la mesure et de faire un retour au parquet
sur le suivi de l'IT. Cette circulaire a la particularité d'ajouter à  la cure de
désintoxication, seule perspective de traitement envisagée par la loi de
1970, la possibilité d'une simple surveillance médicale ; le choix entre les
deux étant fait au vu des résultats d'une enquête familiale, professionnelle
et sociale menée par la DDASS.

La circulaire suivante du 30 mars 1973 évoque, elle, la possibilité de « visites
régulières chez le médecin ».

La circulaire du 17 mai 1978, qui fait suite au rapport Pelletier, est la première
à  donner quelques indications sur le type d'UD pouvant bénéficier de l'IT :
elle n'est pas adaptée aux usagers de haschisch et elle peut être octroyée
à  ceux qui auraient déjà  reçu plusieurs avertissements.
La dernière circulaire de cette période, celle du 20 novembre 1984, est
remarquable à  deux titres : d'une part, elle est la première à  employer
explicitement le terme d'« injonction thérapeutique » et, d'autre part, elle
ajoute à  la prise en charge sanitaire la possibilité d'un volet social dans le
cadre de l'IT.

Évolution de l'IT à  partir de la circulaire du 12 mai 1987
La circulaire du 12 mai 1987, qui abroge par ailleurs les précédentes, est
la première d'une série de circulaires importantes qui en compte 4 entre
1987 et 1995 : elles fournissent à  l'IT le véritable cadre d'action qui lui faisait
défaut. À partir de 1987, toutes les circulaires sont interministérielles, ce
qui n'était pas le cas auparavant.
Cette circulaire vise tout d'abord à  relancer une mesure dont il apparaissait
clairement qu'elle était sous-utilisée ; cet objectif, il faut le souligner, deviendra
un rituel auquel aucune des circulaires suivantes ne manquera. Dans cette
perspective, le texte de la circulaire de 1987 apporte des précisions concrètes
sur trois points :
 il fournit, pour la première fois, une définition claire du candidat à  l'IT :
« usager d'habitude présentant des signes d'intoxication ou reconnaissant
se livrer régulièrement à  la consommation de stupéfiants » ;
 il recommande que les procédures pour usage soient traitées par un
magistrat spécialisé du parquet ;
 il ajoute aux trois missions de la DDASS précédemment évoquées, celle
d'orientation tout en insistant sur l'importance du retour d'information au
parquet qu'elle doit assurer.
En même temps, la circulaire de 1987 rompt avec la séparation entre drogues
douces et dures. Même si ce point ne figure pas de façon explicite, mais
en creux, puisque le critère retenu pour l'IT devient le niveau de
consommation et de dépendance, alors que jusque là  la référence était le
produit. Notons qu'un tel changement s'inscrit dans la continuité du débat
sur la drogue de 1986 et du tournant opéré vers une répression accrue et
sans distinction de produits.

Les circulaires du 23 mars 1992 et du 15 février 1993 ne font qu'apporter
des précisions sur le contenu des missions de la DDASS.

La circulaire du 14 janvier 1993 apporte, elle, une restriction quant aux
conditions d'octroi d'une IT puisque, selon elle, tout délit de droit commun
connexe à  l'usage exclut la possibilité d'une IT, point sur lequel la circulaire
du 28 avril 1995 opérera d'ailleurs un revirement en envisageant la possibilité
d'une IT même dans ce cas.

La circulaire de 1995, représente le texte de référence actuel en matière
d'IT : elle rappelle ou apporte des précisions sur chacune des étapes, depuis
le traitement des procédures pour usage jusqu'à  la mise en oeuvre de l'IT.
Elle est la plus précise dans ses prescriptions sur la définition du candidat
à  l'IT, pour la première fois référée à  la fois au produit et à  la consommation :
« tout usager d'héroïne ou de cocaïne et les gros consommateurs
dépendants de cannabis ou qui associent la consommation de cannabis à 
celle d'autres produits ». Par contre elle ne précise rien de plus en matière
de situation sociale Elle étend l'IT, ce qui est également nouveau, aux
mineurs et plusieurs fois à  un même UDI. Il est enfin rappelé, pour la première
fois de façon explicite, qu'un usager pris dans le cadre d'une affaire où il y
a eu ouverture d'information peut également bénéficier d'une IT (transmission
du PV d'audition du juge d'instruction au parquet).
Si, sur le contenu même de l'IT, cette dernière circulaire n'apporte aucune
information nouvelle, en revanche elle vient encadrer l'ensemble du
processus de contraintes temporelles : traitement en temps réel des
procédures pour usage par le magistrat, intervention la plus rapide possible
de la DDASS après le passage au parquet, comptes rendus formels et réguliers
de la DDASS au parquet qui doit être avisé en temps réel d'une éventuelle
interruption. Pour le reste cette circulaire décrit les différentes configurations
organisationnelles de la DDASS pour traiter les IT. Enfin, et probablement
en écho au rapport Henrion (mars 1995), elle invite à  une harmonisation
des pratiques en matière d'IT à  l'échelon national, correspondant à  la volonté
affichée de rationnalisation.

À partir de cette présentation historique et analytique de l'IT légale, il
paraît utile de développer certains aspects qui, à  travers les textes législatifs,
rendent compte de l'évolution de la conception de l'IT entre 1970 et 1995,
et de ses enjeux fluctuants au gré des changements de la politique de
lutte contre la drogue.

http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/it.pdf

l'injonction est une alternative aux poursuites et au jugement, elle n'est donc pas à  prendre à  la légère, à  moins que tu souhaites passer devant le tribunal...


" Le respect de la loi vient après celui du droit. La seule obligation que j'ai le droit d'adopter, c'est d'agir à  tout moment selon ce qui me paraît être juste. " H.D. Thoreau

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MissTik-78
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Inscrit le 22 Jul 2009
14 messages
Je ne prend pas mon injonction à  la légère seulement je n'étais pas dans une phase de vouloir arrêter donc je me renseignais ...

J'ai eu mon 1er RDV avec le Psy de la corde raide, et effectivement je vais travailler  avec eux pour commencer un traitement à  la méthadone (je suis déjà  sous subutex mais j'ai changer mon mode de conso il y a 6 mois, le subu ne me conviens plus)

Donc voilà , merci à  tous d'avoir pris la peine de me répondre, pour ce qui est de la GAV et de ceux qui m'ont arrêter, les flics qui m'ont interpellé à  nation ctai la brigade férroviaire, puis ils m'ont emmené dans un commissariat où les flics, je suppose les stups ont pris le relais

Je ne pensais franchement pas qu'une perquiz aurait eu lieu, lorsque l'un d'eux à  pris ma déposition il n'a pas arrêter de dire que nous (les toxicomanes) étions considérés comme "malade" par la société ... et qu'il fallait donc qu'il puisse prouver que j'étais "malade" et non dealeur, ensuite il m'a dit "tu n'as rien chez toi?" je répond " bin non !! sinon je ne me serais pas amusé a faire les cotons " il m'a répondu "de tte façon on va le savoir on va perquisioner" j'ai rigolé pensant qu'il disait ça pour me faire peur !! Bin pas du tout et il m'a même répondu que tous ne le font pas , que d'autres flics m'auraient ptê relâché rapidement et que jtai tombé sur la brigade qui "faisait bien son travail" ....

Dernière modification par MissTik-78 (04 janvier 2010 à  19:21)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Salut MissTik,

J'ai bien lu... J'aurais juste une question : est-ce qu'on t'a fait signer une autorisation de perquisition (ou un accord de ta part) pendant la GAV et est-ce que tu as assisté à  la perquisition ?

Tu n'es pas obligée de répondre wink

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Khyllia
Nouveau membre
Inscrit le 20 Mar 2010
1 message
Je sais, ce topic est ancien, mais bon.

Pour ce qui est de la perquisition, sachez que le fameux mandat que vous mentionnez n'existe pas en droit français. Et ce n'est pas un Procureur qui délivre un tel acte judiciaire.

Lorsque les nécessités de l'enquête (nature des faits, lieu de commission, etc.) l'imposent, les officiers de police judiciaire peuvent procéder à  cette perquisition sans présenter d'autre document que leurs cartes de réquisition judiciaire, justifiant de leur qualité. Cependant, dans des cadres légaux d'enquête bien précis, une commission rogatoire peut être délivrée par le juge d'instruction aux forces de police judiciaire pour autoriser une telle perquisition.

Dans le cas d'une enquête préliminaire, l'assentiment exprès du « maître des lieux » doit être recueilli, par écrit, préalablement.  Il n'est donc pas obligatoire que le gardé a vue assiste à  la perquiz.
À défaut, et pour les délits les plus graves (pour les crimes, il y a rarement une enquête préliminaire), le juge des libertés et de la détention, peut, sur requête du procureur de la République, délivrer une ordonnance dispensant les officiers de police judiciaire de cet assentiment exprès et préalable. Il n'est donc pas obligatoire que le gardé a vue assiste à  la perquiz.

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Salut khillia et bienvenue.

Merci pour cette réponse bien précise, mais pourrais-tu nous indiquer tes sources ?

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
ouais bizarre! toutes les perquiz que j'ai pu avoir et voir ont toutes été faite sur commission rogatoire!
sachez que si vs habitez chez vos parents : les flics ne peuvent fouillé que votre chambre et non pas l'ensemble de l'appart!

l angoisse est le vertige de la liberté

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Mick
Nouveau membre
Inscrit le 25 Mar 2010
42 messages
je suis du même avis que Khyllia, les séries US nous, et même les téléfilm pourris de TF1 montent la tête avec le mandat de perquiz mais ca ne s'applique pas du tout au droit français. Tout est sur le net !

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