Je sais pas trop si le brintellix m'a aidé à me sentir mieux, certainement un peu mais en tout cas c'était pas flagrant, et j'ai été très content d'arreter, ça a été un soulagement (comme tous les antipsychotiques/antidepreseurs que j'ai arreté, certains m'ont clairement aidé à moins psychoter et me sentir mieux, mais j'en ai pas besoin longtemps, et même j'préfère être
speed que lethargique sous
AD même si sans
AD j'psychote (raisonnablement) et j'suis encore plus anorexique, mais c'est quand même plus "fun" sans
AD on va dire...)
Déjà ça foutait la geeerbe, j'suis quelqu'un qui retient bien son vomi, j'vomis pas pour que dalle, j'm'enfile un litre d'
alcool à 12% cul sec sans avoir la gerbe, mais le brintellix 10mg je l'ai gerbé plusieurs fois, et j'avais la gerbe mais tous-les-jours, defois avec la
buprénorphine que j'prenais defois c'était insupportable, et même sans faire des mélanges de niqués non plus, à l'époque où j'supportais environ les
AD j'prenais le matin un brintellix 10, des
douilles (qui sont quand même antivomitives avec le canna), et une dose raisonnable de
caféine+théanine et pas mal de clope electronique, c'est déjà bien mais ça va y a pire comme mélanges, et j'ai commencé le traitement à 5mg les 15 premiers jours puis je suis passé à 10 pour y aller en douceur en plus.
Et puis ça me mettait un mindset bizarre, j'sentais pas d'améliorations en 3 mois, j'ai arreté d'un coup, pas de symptomes de
sevrage (quelque part une indication que le produit me procurait pas trop de bienfaits, si c'était le cas j'aurais eu du mal à l'arreter)
J'ai plutôt vécu l'arrêt comme une renaissance, je recommençais à reflechir comme il faut, à avoir de l'energie, j'étais pas pus voir carrément moins déprimé que sous brintellix, bref, sur moi ça a pas réussi du tout.
Mais comme je l'ai dis les
AD/antipsychotiques j'ai du mal avec, tout ce qui est antagoniste de la
sérotonine/dopamine/adrénaline/acetylcholine j'ai du mal avec ça (les
ISRS sont tous des anti seroto/dopamine/adrénaline, pas forcément tout en même temps significativement mais c'est le cas).
J'vais pas prendre un truc qui baisse mon niveau de
dopamine, d'adrénaline, de
sérotonine, ou d'acetylcholine, c'est comme si j'étais littéralement en
descente d'
amphet, de psyché, ou de
caféine, j'ai pas envie d'me taper ça, qui a envie d'se taper ça ??? ( bon après si les
AD vous font du bien sans effets secondaires génants tant mieux, mais quand on a l'impression d'avoir des side-effects de
descente d'
amphetamines (sans le coté cool) alors que de
base on essaye de se sentir mieux c'est quelque peu casse couille pour plus ou moins tout le monde je pense)
(et je dis ça j'adore/ais les déliros, dont le mécanisme d'action consiste précisément en un antagonisme de la dopa/seroto/adrénaline/choline, et aussi antagonisme des GABA dans le cas de l'absinthe, on peut éventuellement considérer les anti-opioïdes genre
naloxone comme des déliros, ça fout des hallus, ça met pas bien, ça a des effets de déliros quoi, en plus hardcore niveau souffrance j'pense quand même, bref j'aime bien les antagonistes (pas la
naloxone non plus faut pas déconner) mais justement, c'est des déliros, ça a des effets horribles, j'en ai assez consommé, j'ai envie d'prendre des drogues "qui mettent bien" maintenant pas des trucs qui, bien qu'exceptionnelement incroyables en terme de défonce, sont desagréables à prendre.)
Après j'ai vu un article médical qui disait qu'on remarquait une action notable sur l'humeur au bout de 6 mois minimum de traitement, j'ai arreté au bout de 3, mais ça va j'suis plus depressif maintenant, ou alors j'le suis mais j'me drogue tellement j'le vois pas, j'sais pas trop, dans tous les cas j'kiffe ma vie et faudrait vraiment me payer pour que j'prenne des antidepresseurs/antipsychotiques, ou alors si vraiiiment j'me sens partir en couille et qu'il me faut un truc là j'en prendrais mais à l'heure actuelle ça va.
Dernière modification par L'Apoticaire (10 décembre 2020 à 05:13)