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Quel que soit le type de mesure de l'anxiété utilisée (trait ou état, auto-déclaration ou comportemental), ou quel que soit le régime d'exercice entrepris (intensité, durée, type), la recherche a systématiquement rapporté un lien entre des scores d'anxiété plus faibles et une participation régulière à l'activité physique (Landers et Petruzzello, 1994 ; Anderson et Shivakumar, 2013 ). Les effets anxiolytiques de l'exercice régulier pour l'anxiété liée aux traits sont plus forts et plus durables que de nombreux processus thérapeutiques traditionnels (Anderson et Shivakumar, 2013 ). C'est particulièrement le cas pour l'anxiété somatique, car on dit que l'exercice régulier imite de nombreuses réponses physiologiques à l'anxiété (par exemple, fréquence cardiaque rapide, transpiration, muscles tendus ou faibles et sensation de chaleur), ce qui les rend moins puissants (Anderson et Shivakumar, 2013 ). Cependant, les scores significativement inférieurs enregistrés pour le groupe accessoire en plein air et les scores inférieurs (mais non statistiquement significatifs) pour le groupe central en plein air pourraient être liés au fait d'être à l'aise pour faire de l'exercice par tous les temps et toutes les conditions. Il est possible que faire de l'exercice à l'extérieur soit associé au fait d'être plus à l'aise avec des expériences somatiques et sensorielles inconfortables. Comme pour le bien-être, l'environnement naturel pourrait encore faciliter la motivation et agir comme un distracteur qui encourage la participation continue et donc les bienfaits anxiolytiques de l'exercice régulier.

La deuxième hypothèse était partiellement étayée en ce qu'il existait des corrélations négatives entre NRtotal, NRexp et NRself et l'anxiété liée aux traits, et des corrélations positives entre NRexp et la sous-échelle d'autonomie pour le bien-être psychologique. La sous-échelle mesurant les visions du monde externes sur la nature (NRpers) n'était pas corrélée avec le bien-être ou l'anxiété. NRexp et l'autonomie étaient significativement liés à des niveaux d'anxiété plus faibles. Un autre point d'intérêt particulier était que même si les niveaux d'anxiété pour cette cohorte étaient similaires aux valeurs normatives non cliniques, il y avait encore des corrélations négatives significatives entre l'anxiété globale des traits et la relation globale avec la nature, et entre l'anxiété cognitive des traits, l'anxiété somatique des traits et le NRtotal. , NRexp et NRself.

De plus, NRexp, l'autonomie et l'environnement d'activité physique en plein air (en particulier accessoire) prédisaient une anxiété somatique plus faible, mais pas une anxiété cognitive. Ces résultats sont en accord partiel avec les résultats précédents décrits par Martyn et Brymer ( 2016 ) qui ont découvert que NRexp prédisait une anxiété plus faible (bien que cognitive), établissant ainsi un lien entre NR et anxiété. La présente étude approfondit la compréhension de cette relation en démontrant l'effet supplémentaire de l'environnement physique extérieur et des sentiments d'autonomie. Bien que l'activité physique régulière en plein air puisse être bénéfique pour prédire une anxiété de trait inférieure, se sentir partie intégrante de la nature et physiquement à l'aise dans la nature pourrait avoir un impact croissant. Faire de l'exercice dans la nature tout le temps peut ne pas être essentiel si un participant a l'impression de faire partie de la nature à condition qu'il puisse faire de l'exercice à l'extérieur. Les différences entre les résultats pour NRexp, le trait cognitif et le trait d'anxiété somatique ressortent de cette étude par rapport à Martyn et Brymer ( 2016 ) pourrait être dû au fait que l'anxiété cognitive et somatique ont des antécédents différents. L'anxiété cognitive est davantage liée à l'inquiétude et à l'inquiétude, tandis que l'anxiété somatique est liée aux symptômes physiques de l'anxiété tels que des papillons dans l'estomac. Les activités qui sont davantage liées à une réduction de l'anxiété cognitive sont très probablement de nature cognitive, comme le recadrage de la pensée. Les activités les plus susceptibles de faciliter une faible anxiété somatique sont très probablement axées sur l'utilisation du corps, comme le yoga et l'activité physique. L'anxiété somatique implique un inconfort corporel tel qu'une accélération du rythme cardiaque, de la transpiration et des changements musculaires. Comme indiqué précédemment, NRexp reflète une familiarité physique avec le monde naturel, même les aspects qui ne sont pas confortables comme être dehors par tous les temps, le camping sauvage, les moustiques, la mort et la décomposition (Nisbet et al., 2009 ). Cela suggérerait qu'un NRexp élevé équivaut à une forte propension à endurer un inconfort corporel et, en tant que tel, la réponse somatique à l'anxiété pourrait être moins problématique.

Les résultats concernant l'autonomie sont intéressants, et l'autonomie peut être prédictive d'une moindre anxiété car cette caractéristique est synonyme de sentiment de contrôle. En effet, la recherche a systématiquement identifié que les sentiments de contrôle sont liés à une anxiété plus faible dans diverses sous-populations (par exemple, Fischer et Boer, 2011 ). De plus, des recherches récentes ont montré que l'autonomie est prédictive de l'amélioration des résultats de santé mentale chez les personnes qui pratiquent une activité physique de loisir (Denovan et Macaskill, 2016 ), suggérant ainsi que l'autonomie améliore potentiellement les effets bénéfiques de l'activité physique sur les résultats de santé mentale. , ce qui a pu se produire pour les participants à cette étude.

Concernant la corrélation négative entre l'anxiété et le NRself, le NRself reflète l'appréciation qu'en tant qu'individus nous faisons partie de la nature. La nature est perçue comme spirituellement gratifiante. Des études récentes ont trouvé des relations fortes entre les croyances spirituelles et des scores d'anxiété plus faibles (par exemple, Boscaglia et al., 2005 ). Les personnes élevées dans la sous-catégorie NRself se considèrent comme faisant partie de la nature et comme spirituellement connectées à la nature. Cela pourrait expliquer la relation entre le NRself et la diminution de l'anxiété liée aux traits. Les implications pratiques et cliniques pourraient être de tenter d'améliorer la relation des individus avec la nature, afin d'augmenter leur niveau de bien-être psychologique.

Pour cette cohorte, le lien avec la nature est lié à une anxiété moindre et être physiquement à l'aise pour faire de l'exercice à l'extérieur semble être important. Comme c'est souvent la relation physique avec la nature qui suscite des sentiments de connexion à la nature (Martyn et Brymer, 2016 ), l'exercice où la nature est liée à l'expérience (même accessoirement) améliore probablement les effets de la connexion avec la nature (NRexp) sur les niveaux d'anxiété.
Limites

Avant de conclure, les auteurs reconnaissent que l'étude a utilisé une conception transversale. Par conséquent, les résultats relatifs aux relations prédictives observées entre la NR et l'activité physique avec anxiété ne fournissent que des preuves corrélationnelles. Bien que la littérature et les résultats de cette étude soutiennent la direction des relations observées, il est important que les recherches futures effectuent des évaluations longitudinales pour examiner plus en détail les relations causales entre les variables. De plus, cette étude a utilisé des mesures d'auto-évaluation, qui peuvent être associées à des problèmes tels que la variance de la méthode partagée et le biais de réponse. Enfin, cette étude a utilisé un échantillon auto-sélectionné. En conséquence, il est possible que l'étude ait attiré en grande partie des participants qui s'intéressaient à la nature et faisaient régulièrement de l'exercice.
Conclusion

Les résultats de cette étude remettent en question la pensée actuelle selon laquelle l'environnement immédiat dans lequel l'exercice a lieu est le facteur le plus important pour les résultats de bien-être psychologique produits. Au lieu de cela, les résultats d'exercices réguliers dans cette étude suggèrent que le bien-être psychologique est similaire dans tous les environnements d'exercice. Cependant, l'environnement d'exercice et la relation qu'un individu entretient avec l'environnement naturel sont importants en ce qui concerne les niveaux d'anxiété, et se sentir connecté à la nature et physiquement à l'aise dans la nature est fortement lié à l'autonomie et à une anxiété somatique plus faible. Les études futures devraient viser à déterminer la direction de la relation NR et trait d'anxiété. Les résultats rapportés ici concernant la relation entre la NR, l'anxiété liée aux traits et le bien-être psychologique (en particulier l'autonomie) offrent la possibilité intrigante que la conception d'interventions pour améliorer la NR puisse également être utile pour améliorer le bien-être et réduire l'anxiété.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (11 juin 2022 à  08:32)

cependant a écrit

Salut,

Au sujet du millepertuis, attention aux interactions !! Il joue sur un enzyme qui empêcherait la métabolisation de la pullule contraceptive (et toute contraception hormonale), les traitements antVIH, déconseillé en association avec les antidépresseurs... Bref bien se renseigner avant

Très vrai, et j'avais oublié de le préciser, d'ailleurs à mon gout c'est très très dangereux,même 1 simple cachet de millepertuis vendu en vente libre dans les pharmacies peut faire de gros degats lors d'interactions avec plein plein de choses, j'en deviens même à être parano de le mélanger avec n'importe quoi (même alcool)

Je vais d'ailleurs me renseigner + sur le sujet car pour moi il y a a même des risques de grosses séquelles irréversibles sur le cerveau (source : moi:D)
Je reviens faire un thread quand j'en sais +