Ecsta/MD effets irréversibles sur le cerveau ?

Bonjour à tous

J'ai 25 ans et depuis environ deux mois j'ai enchaîné une période intense de consommation de MD/tazz. Cela a débuté fin avril dernier. Avant cela, moi et mes amis étions partis en saisons tous ensembles, pendant 6 mois. Nous travaillions dans un restaurant d'altitude, en quelque sorte coupés du monde extérieur, avec des horaires difficiles et peu de répits. Lorsque ces 6 mois de labeur se sont terminés nous n'avions qu'une idée en tête : profiter tous ensemble de notre nouvelle liberté et faire plein d'événements technos. Ce que nous avons fait.
Pendant 2 mois, chaque semaine nous avons pris des drogues, surtout de la MD et des tazz (et parfois de la C). Au niveau de la quantité je dirais que nous étions à 1 ou 1,5 tazz par soirée, une fois le week-end, avec quelquefois des pauses de 1 semaine ou 2. Pour ma part cela s'est nettement intensifié ces deux dernières semaines, j'ai enchaîné les événements en tout genre (boîte, fête de la musique, festivals, teufs) et augmenté les prises.
Constatant que tout cela ne rimait à rien et que la seule issue à ce mode de vie était négative, j'ai décidé aujourd'hui de totalement stoppé ces habitudes, pour plusieurs raisons ; la première pour des raisons de santé évidentes, la seconde parce que je ne ressens plus aussi intensément les effets des débuts, voire plus du tout.

La question que je me pose actuellement et qui m'obsède se trouve au niveau des effets sur mon cerveau. Pensez-vous qu'une période, certes courte, mais aussi intense puisse avoir des répercussions irréversibles sur mon cerveau ? Je ne ressens personnellement pas d'effets indésirables flagrants, peut-être une forme de lassitude/torpeur qui s'explique sûrement à cause de mon stock de sérotonine nul + une angoisse hypocondriaque difficile à calmer. Mais sinon aucun symptôme physique, jamais eu de bad trip ou de redescente hardcore.

Alors voilà, est-ce que parmi vous certains ont déjà vécu des périodes de conso aussi intense, et est-ce que cela a eu des répercussions persistantes sur votre état mental/cognitif ? J'ai lu pas mal de choses sur internet, dont des articles scientifiques et extraits de thèse, et tout laisse à penser que cela est possible, mais il n'est jamais préciser dans quelles conditions (quelle quantité, sur quelle durée etc. ?). Bref, je suis un peu perdu, ça me fait flipper d'imaginer avoir perdu un partie de moi-même au nom d'une "liberté" irréfléchie

Merci d'avance à tous ceux qui prendront le temps de lire et/ou de me répondre :)