Remontage de post...
Après avoir consommé en soirée, en mode accélérateur social, j'ai fini par consommer seul, 1 à 2g le we.
En fait pour plusieurs raisons.
Excepté durant les premiers mois, y'a longtemps de ça, la c me procure toujours un effet accélérateur psychique (facilité à parler, échanger, esprit vif, précis, avide de communication), mais parallèlement me fait me sentir physiquement... ben pas bien.
Ca peut être des maux de tête, un sentiment de malaise, paradoxalement une forme de fatigue, légère nausée, bref, pas un état qui me pousse à être au contact des autres, parce que je serais un peu au bout de ma vie.
Du coup je préfère forcément être chez moi, d'une où personne ne voit ça, où j'ai pas à "assurer physiquement", et où je peux mener parfois des discussions virtuelles interminables.
Quand je n'en prends pas, j'ai qu'une envie, ne parler à personne, me foutre devant la téloche, netflix, et me couper du monde.
Je considère que la c fait tomber un "mur" que j'ai entre moi et les autres, un mur que j'ai construit petit à petit durant les années pour me protéger sans doute.
Et je vois la c comme un moyen d'ouvrir un passage, sur qui je suis au fond de moi même, et de pouvoir avoir un contact social avec mon entourage.
Et je me retrouve toujours face au même dilemme. Rester prisonnier derrière mon mur, dans ma bulle, où prendre de la c mais être obligé d'être chez moi pour gérer le malaise physique tout en pouvant échanger avec les autres. C'est une forme de libération sociale me concernant, mais qui a un prix (à tous points de vue).
J'ai eu une période où j'en prenais tous les jours, mais en petite quantité. Une ou deux traces le soir. Une période où j'ai totalement arrêté.
Et la période actuelle où je commande tous les we, 1 ou 2g, quitte à me niquer mes we parce que le lendemain, je dors dans un état comateux et le dimanche pareil, donc pas en état de faire quoi que ce soit.
C'est complexe parce que je n'y vois pas d'issue.
Pour info, je suis à coté traité pour dépression depuis près de 20 ans avec
AD et Xan le soir... j'ai vu suffisamment de psys pour m'être résolu à l'idée qu'ils ne me servaient à rien.
J'arrive à tenir ma vie (boulot, quotidien, etc.), mais à peine, et je sais que la c me permet de gouter un peu de ce que "j'aurais pu être" au contact des gens, même virtuellement, sans pas mal de choses que j'ai traversées et qui ont fait que j'ai bati ce foutu mur.
Ce soir évidemment, jour férié demain, j'ai tapé, et sans cette poudreuse, j'aurais été incapable de m'exprimer ici. Je me serais juste renfermé sur moi même, téloche, canapé,
alcool, xan et au lit