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g-rusalem a écrit
Est-ce que tu as fait un check up complet au niveau hormonal ?
Oui, tout va bien de ce côté.
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Maskass5391 a écrit
g-rusalem a écrit
Est-ce que tu as fait un check up complet au niveau hormonal ?
Oui, tout va bien de ce côté.
Donc testostérone, oestradiol, progestérone, les hormones tyroïdes, le cortisol, l'hormone de croissance ? Tout ça c'est dans les clous ? Le problème avec les hormones, c'est que le spectre "sain", ce sont souvent les valeurs de 95 % des personnes testées. Ça veut dire par exemple qu'il faut que tu aies un taux de testostérone inférieur à 97,5 % des gens pour être considéré comme déficient. C'est bien évidement trop large, et ça ne prend parfois pas en compte que tu aies 20 ou 80 ans.
Je te parle d'hormone puisque tu parles de dopamine. D'ailleurs, je ne sais pas trop d'où tu sors que tes soucis viennent de là. Mais en tout cas la testostérone est comme un thermostat de la transmission dopaminergique. J'ai l'impression, je ne suis pas médecin alors prends le avec toutes les pincettes recquises, que le manque de testostérone est très peu pris en compte en France. Et je suis sûr qu'un certain nombre de personnes se retrouvent avec des anxiolithiques et/ou des antidépresseurs alors qu'un traitement de substiution hormonal pourrait corriger la plupart des symptômes avec un profil d'effet secondaire bien plus favorable.
Surtout si ton idée pour avoir plus de transmission dopaminergique, c'est de taper de la ritaline ou des agonistes. Une optimisation hormonale serait une intervention bien plus pérenne et saine pour la santé... si effectivement, il y a un déséquilibre à la base bien-sûr.
Dernière modification par g-rusalem (14 août 2022 à 16:26)
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g-rusalem a écrit
Maskass5391 a écrit
Oui, tout va bien de ce côté.Donc testostérone, oestradiol, progestérone, les hormones tyroïdes, le cortisol, l'hormone de croissance ? Tout ça c'est dans les clous ? Le problème avec les hormones, c'est que le spectre "sain", ce sont souvent les valeurs de 95 % des personnes testées. Ça veut dire par exemple qu'il faut que tu aies un taux de testostérone inférieur à 97,5 % des gens pour être considéré comme déficient. C'est bien évidement trop large, et ça ne prend parfois pas en compte que tu aies 20 ou 80 ans.
Je te parle d'hormone puisque tu parles de dopamine. D'ailleurs, je ne sais pas trop d'où tu sors que tes soucis viennent de là. Mais en tout cas la testostérone est comme un thermostat de la transmission dopaminergique. J'ai l'impression, je ne suis pas médecin alors prends le avec toutes les pincettes recquises, que le manque de testostérone est très peu pris en compte en France. Et je suis sûr qu'un certain nombre de personnes se retrouvent avec des anxiolithiques et/ou des antidépresseurs alors qu'un traitement de substiution hormonal pourrait corriger la plupart des symptômes avec un profil d'effet secondaire bien plus favorable.
Surtout si ton idée pour avoir plus de transmission dopaminergique, c'est de taper de la ritaline ou des
agonistes. Une optimisation hormonale serait une intervention bien plus pérenne et saine pour la santé... si effectivement, il y a un déséquilibre à la base bien-sûr.
Oui tout va bien au niveau hormonal. Je suis dans la moyenne partout d'après ce que je me souviens. Il faudrait peut être que je demande à refaire une prise de sang. D'ailleurs je pensais que la prescription de testostérone était uniquement réservé aux changements de sexe ou à un taux de testostérone anormalement bas. Pour la Ritaline je ne compte pas en prendre car comme je l'ai écrit aucun médecin ne me la prescrivera et à raison. Quant au fait que ma "dépression" serait due à un manque de transmission dopaminergique, je m'appuie surtout sur des témoignages que j'ai lu ( mêmes symptômes, parcours médicaux quasiment identiques) même si chaque individu est différent je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas donner une chance à ces produits. Enfin, les agonistes dopaminergiques me seront sûrement prescrit un jour pour une toute autre raison qui est le syndrome des jambes sans repos et en ce moment ça devient handicapant de ne pas pouvoir rester en place sur une chaise avec la rentrée qui approche. Et si je trouve dans ces médicaments un effet anti-dépresseur tout en respectant la posologie pour le SJSR alors tant mieux. D'ailleurs en lisant les témoignages et études l'effet anti-dépresseur est subtile rien à voir avec les effets que l'on peut atteindre avec la Ritaline et n'arrive qu'après environ 2 semaines de traitement.
Mais en effet, le manque de testostérone peut être une bonne hypothèse. Je vais en parler à mon médecin. Encore faut-il que si manque il y a, que l'on puisse y faire quelque chose.
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Dernière modification par Kanekilife (14 août 2022 à 19:32)
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Maskass5391 a écrit
Aussi j'avais lu mais je pense que c'est simplifié à l'extrême que la dopamine était responsable de la motivation et du plaisir alors que la sérotonine était responsable du bonheur et du bien être en général. Je me doute que c'est extrêmement simpliste et qu'il y a beaucoup plus de facteurs à prendre en jeu. À vrai dire j'avais pensé à un manque de testostérone mais j'ai vite abandonné l'idée quand j'ai lu qu'il n'y avait pas de solutions à part s'injecter de la testostérone obtenue illégalement. Je me trompe sûrement et tu es sûrement beaucoup plus calé sur le sujet que moi.
Pour revenir à la différence sérotonine/dopamine dans ma tête au moins je me doute que c'est faux.
Mais dopamine=court-terme
Sérotonine=long-terme
Sur le long terme je me sens heureux mais sur le court-terme je suis démotivé et ne prends que très peu de plaisir. C'est pourquoi je me penchais vers un manque de dopamine comme cause. Après peut être que ce manque de dopamine est causé par un manque de testostérone comme tu le dis. Je vais demander à mon médecin de passer une prise de sang
Oui effectivement, c'est simplifié à mort, mais ça pourrait évoquer un léger manque de testostérone pour ce que j'en sais. Ta libido, elle ressemble à quoi ? Sinon oui, tu as de la testostérone prescrite pour les patients déficients, mais on est au Moyen Âge à ce niveau. Ce qu'ils te foutent à disposition, ce sont en gros des ampoules de 250 mg de testostérone énanthate, et ils peuvent t'en prescrire 1 toutes les 2 semaines, voir 3 ou même 4 semaines. Ce qui ne sert à rien et est contre-productif. Les réponses des personnes sont super variables. L'idéal dans le cas d'un déficit avéré (par les symptômes ET par prise de sang), c'est de commencer à 50 mg 2x par semaine. Pas une énorme dose de 250 mg et rien pendant 4 semaines. C'est totalement abscons...
Pour te donner une idée, au lieu de prendre de la testostérone toutes les 2 ou 3/4 semaines, j'en prends une microdose tous les jours. 70 mg par semaine pour le moment, mais je pense remonter à 87,5 mg par semaine. Je réponds super bien et dés 100 mg, j'étais clairement en mode supraphysiologique. On ne peut pas avoir juste un protocole pour tout le monde et espérer que ça marche. Il y a des personnes qui s'injectent 200 mg par semaine et qui ont les mêmes valeurs que moi. Enfin bref, je clos le chapitre sur la testostérone, mais moi, j'avais un peu les mêmes symptômes que toi, et ça m'a relancé mon drive d'entreprendre, diminué ma conso de stups à mort sans que je fasse d'effort particulier. J'ai "rechuté" après 8 mois sans stup. Et encore ma rechute, c'est 2 jours avec une demi-boite de codéine et d'izalgi qui trainait chez mes parents, suivi d'une alcoolisation de 48h. Je n'ai jamais été aussi sobre depuis 10 ans, et mon record sans stup c'était 4 mois avant, je l'ai juste doublé sans forcer juste avec ce traitement, tout en étant dans une période extrêmement stressante de ma vie. Donc oui, grâce à mon unique expérience en la matière, le traitement (correctement fait donc pas comme en France) de substitution à la testostérone devrait être bien plus répandu, les vertus thérapeutiques peuvent être importantes pour presque zéro effet secondaires. Et les problématiques d'abus de substances viennent souvent de problématiques hormonales.
Un AD qui joue sur la dopamine de façon sélective, ça existe pas à ma connaissance. Peut-être la sélegiline qu'on pourrait considérer comme telle mais de loin. Ces produits n'ont tout simplement pas d'effet antidépresseur, en tout cas pas à moyen/long terme.
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Zénon a écrit
En même temps, voilà plus de dix ans que je me tue à le répéter à qui veut bien l’entendre : la dépression est une maladie civilisationnelle non guérissable à grand coup de chimie étatique et de régulateurs de je sais pas quoi. Mais non, personne ne daigne m’écouter.
Peut-être que personne ne t'écoute puisque tu ne sais pas de quoi tu parles ? C'est ce qu'on me souffle dans l'oreillette.
Apparemment, dépression et sérotonine n’auraient absolument aucun rapport.
C'est une théorie des années 1960 que les taux de sérotonines seraient impliqués dans la dépression. Parce que les molécules ayant un effet antidépresseur élèvent le taux de monoamines dont la 5HT (séroto).
Quid des antidépresseurs ISRS, parmi les médicaments les plus vendus au monde ? Eh ben, ils ne seraient que placébo.
Pas vraiment. C'est que leur mécanisme qui créé l'effet antidépresseur était mal compris. Maintenant on pense plus sur un boost de la neuroplasticité créé en provoquant une tolérance sur les récepteurs 5HT1A. Ca n'en fait pas des ADs des molécules ayant le même effet qu'un placebo. Parrallèlement à ça, ils possèdent des actions sur les neurostéroïdes, quelque chose qui est très rarement évoqué mais pourtant non négligeable dans leur effet.
Dur-dur d’être un prophète de nos jours !
À qui le dit tu ! Ça fait 10 ans que je répète ici et a tout mon entourage que les psychédéliques vont créer une révolution en psychiatrie. Enfin la recherche reprends son essort, et nous permet de mieux expliquer d'ailleurs d'ou viens l'effet AD des ADs, mais nous donne aussi la possibilité d'en créer des mieux, des plus efficaces et avec moins d'effets secondaires.
Moi, j'y crois. Notre espèce arrivera à guérir la dépression et la toxicomanie tout comme on a réussi à faire des transplantations cardiaques ou d'autre truc de timbré en médecine. C'est juste que la psychiatrie laggais grave derrière la médecine.
Dernière modification par g-rusalem (14 août 2022 à 21:59)
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Morning Glory a écrit
Attention les agonistes dopaminergiques peuvent provoquer un DAWS (dopamine agonist withdrawal syndrome). C'est très très sérieux avec douleurs chroniques dépression violente attaques de panique... Et parfois ne cesse pas ou si peu vite que la personne finit sous agonistes dopamino à vie...
Ils peuvent également favoriser les comportements compulsifs.
C'est très compliqué de conseiller à ce sujet. Moi j'ai de l'abilify qui de par mes recherches sur sa pharamaco serait un agoniste dopaminergique MAIS pas que et ainsi par un mécanisme que je ne m'explique pas ne semble pas provoquer de DAWS, peut être par sélectivité fonctionnelle ou son activité seroto à côté aucune idée.
Il augmenterait la quantité de dopamine dans le cortex frontal, rien que par son antagonisme 5-HT2A (qui est seroto mais dont sont bardés ces neurones dopaminergiques et qui les module).
Perso ça m'a sauvée d'une dépression ancienne de 12 ans, je ne dis pas que c'est ça qu'il te faut mais c'est un simple exemple pour te dire que des alternatives aux "vrais" agonistes dopaminergiques existent.
Le bupropion j'ai retrouvé la magie de mon enfance, le monde était magnifique, magique ouai j'ai pas d'autre mot. Comme quand j'étais gosse. Beaucoup de joie, d'émerveillement pour les petites choses, des envies... Incroyable hein? Accompagné d'angoisses et le tout n'a duré que deux jours, ensuite je me suis juste ruinée pour obtenir des cachetons à plus de 3 euros la dose qui ne m'ont plus jamais rien fait. Déception monumentale. Mais bon, c'est que mon expérience...
On m'a prescrit de l'aripiprazole un moment mais le problème c'est que ça me fait faire des rétentions urinaires. Je me suis déjà fait sondé 3 fois à cause de ce produit. Je pense que je vais éviter.
Le bupropion pourquoi pas essayer si un médecin veut bien me le prescrire pour la dépression. La situation que tu décris avec le bupropion je crois l'avoir déjà lu plusieurs fois dans des témoignages. Les phases de "manie" en début de traitement semblent communes à beaucoup de patients.
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g-rusalem a écrit
Zénon a écrit
En même temps, voilà plus de dix ans que je me tue à le répéter à qui veut bien l’entendre : la dépression est une maladie civilisationnelle non guérissable à grand coup de chimie étatique et de régulateurs de je sais pas quoi. Mais non, personne ne daigne m’écouter.
Peut-être que personne ne t'écoute puisque tu ne sais pas de quoi tu parles ? C'est ce qu'on me souffle dans l'oreillette.
Apparemment, dépression et sérotonine n’auraient absolument aucun rapport.
C'est une théorie des années 1960 que les taux de sérotonines seraient impliqués dans la dépression. Parce que les molécules ayant un effet antidépresseur élèvent le taux de monoamines dont la 5HT (séroto).
Quid des antidépresseurs ISRS, parmi les médicaments les plus vendus au monde ? Eh ben, ils ne seraient que placébo.
Pas vraiment. C'est que leur mécanisme qui créé l'effet antidépresseur était mal compris. Maintenant on pense plus sur un boost de la neuroplasticité créé en provoquant une tolérance sur les récepteurs 5HT1A. Ca n'en fait pas des ADs des molécules ayant le même effet qu'un placebo. Parrallèlement à ça, ils possèdent des actions sur les neurostéroïdes, quelque chose qui est très rarement évoqué mais pourtant non négligeable dans leur effet.
Dur-dur d’être un prophète de nos jours !
À qui le dit tu ! Ça fait 10 ans que je répète ici et a tout mon entourage que les psychédéliques vont créer une révolution en psychiatrie. Enfin la recherche reprends son essort, et nous permet de mieux expliquer d'ailleurs d'ou viens l'effet AD des ADs, mais nous donne aussi la possibilité d'en créer des mieux, des plus efficaces et avec moins d'effets secondaires.
Moi, j'y crois. Notre espèce arrivera à guérir la dépression et la toxicomanie tout comme on a réussi à faire des transplantations cardiaques ou d'autre truc de timbré en médecine. C'est juste que la psychiatrie laggais grave derrière la médecine.
Je suis d'accord avec toi les psychédéliques sont l'avenir face à la dépression. Les dissociatifs sont une bonne piste aussi.Encore faut-il réussir à synthétiser des dérivés non-hallucinogènes ( pour les psychédéliques). Quoique il reste le micro-dosage.
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Dernière modification par Vinzz35 (15 août 2022 à 14:31)
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Maskass5391 a écrit
Petite question pour Morning :
L'aripiprazole met combien de temps à faire effets contre la dépression ?
Dépend de la dépression (type et force), de la dose, de toi... Certains ne réagissent pas du tout à ce médoc, d'autres ont plein d'effets secondaires, moi après deux semaines à seulement 5mg j'allais mieux, là où les SSRIs échouaient.
Par contre psychés empathos and co, fini. Ca bloque tout... C'est un sacré coût à payer, mais au bout d'un moment je me suis dit "tout mais pas la dépression n'importe quoi mais plus ça".
Aujourd'hui ma vie a changé, je vais mieux, je ne prends plus que 5mg par ci par là parfois un mois sans en prendre du tout mais avec la demi-vie époustouflante du bidule et de son métabolite, ça suffit à me bloquer les effets.
Dernière modification par Morning Glory (15 août 2022 à 17:40)
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