[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage forcé non désiré, des conseils?

salut  c'est pas parce que tu vas aller dans un centre  de soins  Csapa ou autre  hôpital que tu vas être catalogué toxico   je  te rappelle que  fumer des cigarettes  rentre dans cette catégorie  (toxicomanie,) a  qui  se therme va vraiment bien  kan on  sait que ça contient du benzène nitroamines cadmium etc ...  pour la buprenorphine je préfère le therme pharmacodépendance  . ton Doc  excuse moi c'est vraiment un bâtard  il a  dû faire le serment d hypocrite . le mieux  c'est de changer  kit  faire plusieurs kilomètres tout les 28 jours . le manque de sub  que je trouve  moins hardcore que la méthadone reste très désagréable  insomnie de plusieurs jours  ça tire de partout  jambes sans repos etc... même sans voiture appel des médecins du coin pour avoir de l aide va y en car  ou  un pote te conduit

Je suis bien d’accord, ce docteur est une merde, au début il n’avait aucun patient et m’avait refusé, c’est après que ma pharmacienne l’ait appelé pour lui demander de me prendre et lui expliquer que j’étais quelqu’un de sérieux et qu’il n’aura aucun problème avec moi qu’il a bien voulu me voir.

Depuis le Covid, il a beaucoup de clients, dur d’avoir un rendez-vous et à plusieurs reprises je lui ai demandé des ordonnances plus généreuse car je prenais mon traitement à crédit, faute de rendez vous à temps. La dernière fois il m’a gueulé dessus pour arrêter cette pratique qui ne dérange que lui, il n’a probablement pas compris que j’avais besoin du médicament pour tenir debout ou s’en cogne, c’est probable également.

En trois ans, il ne m’a jamais demandé comment j’allais et mes tentatives pour parler de la pluie et du beau temps se sont soldé par un divin mépris, il n’a pas envie d’être sympa et j’arrête là avec ce con.

Maintenant le problème c’est aussi que les centre de traitement demandent de la confiance et demandent d’y aller tous les jours au début, j’avais choisi un traitement en ambulatoire car moins contraignant. J’ai eu raison d’ailleurs, je n’ai plus aucun lien avec le milieu de la drogue depuis 5 ans, plus aucune envie d’en prendre, je travail et je suis inséré socialement comme n’importe qui, le traitement marche si bien que je l’ai oublié et sans mon précédent médecin qui m’aidait à baisser les doses en se préoccupant de mon état psychique, je n’ai pas baisser d’un mg depuis 3 ans, voir en prendre plus de temps en temps car j’avais totalement perdu l’objectif d’arrêt à terme et ne comptais plus vraiment les prises journalière comme j’aurai du.

Je suis plutôt déterminé à en finir avec tout ça, ce mauvais traitement me donne envie d’aller de l’avant.

Reste que j’ai peur… Combien de temps je serai cassé avec le manque?
Une amie a trois boîtes de tramadol 100mg à me dépanner, est ce que ce sera suffisant pour tenir le temps du sevrage et continuer de travailler?

A savoir que je n’ai pas droit aux arrêts maladie, je suis à mon compte et mes finances actuelles ne me permettent pas de prendre un mois de vacances pour goûter à la souffrance…

L’autre problème c’est que mon traitement est un secret, personne n’est au courant, à part deux amies, dont une qui aurait vraiment pu me soutenir physiquement continuellement mais qui n’est justement pas là physiquement. Je ne peux compter sur aucune aide extérieur pour passer le cap et je sais que si j’arrive à aller au bout, je ne toucherai jamais plus d’opiacés, le vrai problème c’est d’aller au bout sans aide d’aucune sorte…

Désolé de faire des messages long mais je vide un peu mon sac, faute de pouvoir avoir de l’aide

je comprends   le problème c'est que  pendant  ses années de traitement ton. cerveau ses  reconfiguré pour   essayer de  fonctionner  (normalement)  privé des effets inhibiteurs de la buprenorphine  il va être déstabilisé  c'est pour cela que l ont déconseille le sevrage brutal  . le tramadol pourrais t aider  pour moi ça fonctionnait bien tu peux essayer  pour voir comment tu réagis un collègue avait fait un sevrage sec de subutex en prison a l époque où Il  te laissé en chien  il m'a dit une 20 ene de jours pour  que ça se tasse  appel kan même des médecins pour expliquer ton cas on c est jamais tu peux tomber sur un mec bien

Salut,

Déjà comme on te dit, oublie le sevrage cold turkey, pourquoi te faire du mal ?

S'il t'aurait fait l'ordonnance, tu aurais bien continué donc je pense que tu devrais reconsidérer ta décision.
Et par ailleurs pout un TSO buprénorphine ou  méthadone, il n'est pas absolument nécessaire de réduire les doses obligatoirement.

Cela doit venir de toi seul, et en amont tu dois aussi pouvoir en parler avec le médecin / addicto  et prendre ta décision après avoir échangé avec lui.

D'ailleurs avant d'initier un traitement de substitution aux opiacés il faut avoir une discussion avec lui.

Si un sevrage est ta décision, alors dans ce cas il est possible de le faire TRES progressivement.

Maintenant si tu as un véhicule, tu peux normalement trouver un généraliste qui ne  soit pas toxicophobe...

Une dernière chose, je me demande même si c'est bien légal, de te faire attendre jusqu'en Février !! Une ordonnance d'un tso c'est 28jpurs.surtout s'il te prescrit du subutex depuis 6 ans!!
à voir peut-être avec l'ordre des médecins?

Courage à toi!

MM

Dernière modification par meumeuh (26 novembre 2022 à  12:28)

meumeuh a écrit

randobag a écrit

Après la solution la plus simple serait effectivement de trouver rapidement un CSAPA

Les délais pour un rdv dans un CSAPA sont généralement assez long 3sem /  1 mois voire plus.

randobag a écrit

Avant, il y avait la codéine, le kratom est interdit maintenant et ça a l'air un peu dangereux"

Dangereux dans quel sens ?

Hello, j'ai mal quoté, pour la dangerosité de la codéine et du kratom, c'est une déclaration initiale de l'OP (qui je crois ne parlait que du kratom), par contre mais ce serait un long débat je trouve la codéine plus safe que le Kratom, déjà on sait exactement ce qu'il y a dans un cachet de codé alors que bien malin celui qui connait l'exacte composition de son batch de kratom... Le kratom m'a vraiment mis en danger après conso quotidienne (perte de cheveux, éruptions cutanées diverses, dépression, grosse perte de poids et j'en passe), je le réserve désormais à des occasions exceptionnelles...

pour les cspa, oui c'est souvent long, mais perso j'ai déjà eu un rdv assez rapide en expliquant ma situation (qui était peu ou proue la même : sevrage sec sans aucune aide médicamenteuse), mais sinon c'est clair que ça peut être long...
bonne journée

Acid Test a écrit

J'en ai ras le bol de ce sentiment de toute puissance dont se sentent investis un certain nombre de médecins qui finissent quasiment par se prendre pour dieu le père !

C'est clair, j'imagine que ce n'est pas le souci principal de l'OP en ce moment, mais je serais curieux de savoir ce que penserait l'ordre des médecins de tout ça...
Mais c'est vrai qu'il y a aussi plein de docs compréhensifs (ou juste professionnels en fait) et que tu devrais appeler en expliquant la situation. Ou te tourner vers ta pharmacienne sympa ?...

A la base j'avais un docteur en or... Il a fait un burnout avec le covid et j'ai dû passer chez celui-ci, j'avais je n'aurai eu besoin de lui si mon vrai médecin était encore là.

Je n'ai jamais eu de retard du genre avant, le seul truc qui aurait pu être exaspérant c'est qu'en arrivant pas à avoir de rendez-vous(il y a un numéro pour les urgences mais il m'a fait comprendre que le renouvellement de mon ordonnance n'en est pas une), ma pharmacienne qui est profondément humaine et comprend totalement la problématique de ce traitement ne me laissait pas en chien et m'avançait mon traitement, quand j'arrivais à avoir un rendez-vous je demandais donc plus de cachets sur l'ordonnance ou de la dater une semaine en arrière pour couvrir le crédit dans la compatibilité de la pharmacie. Je peux comprendre que ce soit un peu hors cadre mais c'est de loin le mieux à faire vu qu'il ne veut pas me prendre entre deux ou envoyer mon ordonnance à la pharmacienne comme le faisait mon ancien médecin quand il n'avait pas le temps de me recevoir.

C'est avant tout une question de volonté, même si ce n'est pas sa spécialité il sait que ce genre de traitement ne doit pas être coupé, c'est sa nature même. En me disant de reprendre un rendez-vous et de mettre la cloche sur doctolib pour attendre un désistement, il sait que ça pose problème vu qu'il ne veut plus faire d'ordonnance plus généreuse.

La faute reste mienne d'avoir mal noté l'heure du rendez-vous à l'origine, il y a juste des façons plus humaine de gérer ce genre de chose, surtout quand on parle d'un bout de papier qui met littéralement deux minutes à faire.

Pour l'ordre des médecins, je pense qu'il n'apprécierait pas mais je n'ai aucune envie de me lancer dans ce genre de croisade. J'aurai du chercher un autre médecin bien plus tôt, celui là est de toute évidence un con depuis le début et maintenant que sa clientèle est bien développé il ne veut plus s'emmerder avec mon bout de papier, il veut probablement des clients de qualité, ce que je ne suis pas.

J'ai réussi à trouver quelques boites de subutex, en diminuant mon traitement je pourrais tenir un peu, avec du manque mais ça sera tenable. Si je ne trouve rien, j'aurai de toute façon mon rendez-vous chez le même médecin qui est déjà programmé, au pire j'aurai tenu jusque là avec 2mg par jour et je pourrai tenter l'arrêt total pendant les vacances de noël. 

J'avais trouvé un médecin qui a des rendez-vous mais apparemment c'est pas un marrant et il ne fait pas de sentiment selon la pharmacienne, elle me l'a déconseillé donc je vais continuer mes recherches mais je vais quand même tenté, si ce n'est d'arrêté, de me rapprocher le plus possible de cet objectif

pierre a écrit

Elfuzzor a écrit

Maintenant le problème c’est aussi que les centre de traitement demandent de la confiance et demandent d’y aller tous les jours au début,

Ca ce n'est pas normale non plus, et c'est de la maltraitance des usagers...

On voit combien cette maltraitance est omniprésente dans le système de soin, que ce soit dans les CSAPA ou chez les médecin généralistes...

C'est malheureusement compréhensible d'une certaine façon de demander à avoir un peu de confiance. Mais malheureusement, je ne peux pas me présenter tous les matins à une officine pour avoir droit à mes cachets, autant me taper le manque dans ce cas...

Je vais faire en sorte de ne plus aller voir l'actuel tout de même, au pire j'irai dans un CSAPA, c'est pas ce que je voulais mais au moins ils doivent avoir l'habitude du suivi.

Passer de 6mg à 1mg ne me fait pas particulièrement peur, j'étais parti en vacances avec carrément pas assez de médoc pour deux semaines, en jouant avec la demi-vie du produit à base de 0,5/1/1,5 j'avais réussi à être dans un état convenable pendant ce temps même si je pouvais oublier les randonnées.

Demain ce sera le troisième jour du traitement dégradé, logiquement c'est celle qui va commencer à piquer, à voir en pratique. Si je tombe dans un état trop lamentable je peux toujours reprendre ma dose normale, histoire d'être moi-même au moment où j'en aurai le plus besoin...